Turambar

Rôle-Play - Quatrième Âge => Forum Missives => Discussion démarrée par: Cûbeleg le 2012-06-03, 23:26:16



Titre: A Karim, à Fort Harnast
Posté par: Cûbeleg le 2012-06-03, 23:26:16
La lettre fut transmise par l'intermédiaire de Tesia, la vendeuse de Karim à fort Harnast. La calligraphie est anguleuse et appuyée, le parchemin de piètre qualité.

Citation
A vous Karim, chef de fort Harnast,

Par la présente, moi Bogatyr, fils de Dobrynya, homme libre de l'est, je vous salue.

J'ai entendu dire, du dénommé Meshif, que vous étiez non seulement chef en ce lieu mais également que vous pourriez me confectionnez armures de cuir et vêtements. C'est pour la deuxième raison que je requiers de vous rencontrer, si vous l'acceptez et m'en faites l'honneur. J'ai en ma possession quelques peaux de loups dont je me ferais volontiers une armure, et quelques pièces pour me payer d'humbles vêtements adaptés à cette contrée.

Faites moi parvenir par Tesia votre réponse.

Salutations.

Bogatyr.


[Disponibilités (fr) : demain (lundi) dans la journée, mardi et dimanche prochain journée & soirée (sauf empechement)]


Titre: Re : A Karim, à Fort Harnast
Posté par: Franky le 2012-06-03, 23:32:59
Tesia lui remit le message. Celle-ci avertirait au client qu'il serait présent dans quelques heures.


Titre: Re : A Karim, à Fort Harnast
Posté par: Cûbeleg le 2012-06-05, 13:47:45
Un sac de cuir contenant diverses choses fut déposé chez Karim. Une lettre figurait parmi diverses autres choses, sur laquelle il était écrit d'une calligraphie anguleuse et appuyée :

Citation
A vous Karim, chef de fort Harnast,

Par la présente, moi Bogatyr, fils de Dobrynya, homme libre de l'est, je vous salue.

Voici ce qu'il était convenu. Le dernier sac comprends diverses choses qui, j'espère, vous conviendront et vous seront fort utiles.

Je profite de ce message pour passer commande de deux ou trois autres choses, à savoir : un foulard à la magnifique couleur des précédents habits que vous m'avez confectionnés et un fourreau ceinturon. Une fois confectionnés, veuillez me contacter pour que nous puissions parler du prix.

Paix et prospérité sur votre famille et vos affaires.

Votre client,

Bogatyr.


Titre: Re : A Karim, à Fort Harnast
Posté par: Franky le 2012-06-05, 22:13:56
Lorsqu'il reçu finalement la fin du contract, il se mit à lire la missive en premier. Plissant les yeux sur les quelques mots : "Une fois confectionnés, veuillez me contacter pour que nous puissions parler du prix."

Il y réfflichit longuement, croyant que le nouveau client avait surement formulé cette phrase par erreur. C'est lorsqu'il regarda les objets à l'intérieur du sac qu'il comprit que l'homme devait le prendre pour un couturier de pacotille; des objets d'aucune valeur ou très peu rassemblé dans un même sac. Karim déchira le message et laissa tomber le sac plein de pourriture au sol, devant son manoir au femme sublime. Il n'eut pas plaisir à lancer un contract sur la tête de ce Bogatyr, il se disait que s'il était vraiment déterminer à avoir ce qu'il désire, il n'avait qu'à retrouver ses compétiteurs au prix exorbitant comparativement aux siens ou de lui-même courir après le couturier de renom.


Titre: Re : A Karim, à Fort Harnast
Posté par: Cûbeleg le 2012-06-05, 23:15:00
Évidemment Bogatyr, étranger à cette région et à ses coutumes, ne sût rien de l'événement et une mauvaise surprise finirait sûrement par lui tomber dessus bientôt ! D'autant plus qu'il ne prenait aucune précaution pour se cacher à Fort Harnast. L'arrogance naturelle de l'héritier du clan du Cheval Vermeil lui coutera t-elle cher ?


Titre: Re : A Karim, à Fort Harnast
Posté par: Cûbeleg le 2012-08-13, 23:14:42
Chez Karim, une lettre à l'écriture anguleuse et appuyée.

Citation
A vous Karim, chef de fort Harnast,

Par la présente, moi Bogatyr, fils de Dobrynya, homme libre de l'est, je vous salue.

Après de longues semaines de chasse loin du fort, me voilà de retour pour quelques temps. Or je n'ai eu aucune réponse de votre part. J'ai le plus grand respect pour votre personne, votre peuple et ses terres. Aussi j'espère de nulle façon vous avoir offensé et si tel fut le cas, acceptez mes excuses. Libre à vous d’honorer ma dernière commande, qui reste toujours d'actualité.
Aussi longtemps que fort Harnast sera mon foyer, ma personne et mon sabre reste à sa disposition.

Paix et prospérité sur les vôtres.

Votre client,

Bogatyr.


Titre: Re : A Karim, à Fort Harnast
Posté par: Franky le 2012-08-14, 00:57:04
Une lettre fut renvoyer:

Citation
Client Bogatyr,

Il me fait malheur de vous annoncer que je n'ai jamais reçu votre lettre précédente. Il me fait donc plaisir de vous envoyez une invitation pour mieux discuter...

Karim, maître couturier et bricoleur du sud.


Titre: Re : A Karim, à Fort Harnast
Posté par: Cûbeleg le 2012-08-14, 12:28:12
La réponse de Karim laissa Bogatyr incertain un long moment. L'oriental se rappelait clairement avoir déposé chez Karim la lettre que celui-ci prétendait n'avoir jamais reçue. Le trouble s’immisça dans l'esprit du fils de Dobrynya. Il était peu probable que la lettre fut véritablement perdue. Restait donc que deux possibilités : soit la missive fut volée, soit Karim mentait. Le premier cas étant des plus improbables, ce fut la seconde hypothèse qui retint l'attention de Bogatyr pendant de longues heures de réflexion. Pourquoi Karim lui mentirait-il ? Et que signifiait un mensonge -si mensonge il y avait bien eu- suivit d'une invitation ? L'obsédante pensée qu'un piège se mettait en place à son encontre hantait le fils de Dobrynya. Souvent il tentait de la chasser, parce qu'au fond de lui il voulait voir en Karim un allié et non un adversaire. Mais toujours cette pensée revenait, portée par cette méfiance qu'avait engendré une vie à fuir les ennemis que dissimulent les traîtres.

La décision ne vint qu'après d'interminables réflexions nées dans ses pensées vagabondes et torturées qu'engendrent le doute.

Une lettre fut déposée.


Citation
A vous Karim, chef de fort Harnast,

Par la présente, moi Bogatyr, fils de Dobrynya, homme libre de l'est, j'accepte avec plaisir votre invitation. J'ai l'espoir que cette entrevue nous permettra de clarifier nos intérêts communs, discussion que n'avait permit notre première et trop courte rencontre.

Paix et prospérité sur les vôtres.

Votre client,

Bogatyr.

Le bénéfice du doute, le refus de la fuite, le vilain défaut de la curiosité et puis cette certitude ô combien tragique de n'avoir rien -ou si peu- à perdre, avaient fini par persuader l'héritier du clan du Cheval Vermeil à se jeter vers son destin.