Le début d'un long périple.

[samsord]

Depuis qu'Okkirhos avait commencé à chercher l'Oracle, il avait vu et interrogé beaucoup de gens. Certains n'avaient jamais entendu parler de cette femme, d'autres reliaient ce nom à des légendes, mais quelques-uns prétendaient avoir des informations sur l'emplacement présumé de cette vieille femme.
C'est de cet endroit, non loin de Bree, que l'Elfe revenait bredouille comme toutes les informations qu'il avait eu qui s'avéraient non fondées.

De loin, il vit un panache de fumée provenant dans la direction de Bree. Il accéléra le pas de se monture. Chemin faisant, il rencontra un groupe de gens, blessés qui tentaient de fuir. Après un bref résumé de la situation par les citoyens, il les mit à l'abri, et parti en trombe sous les protestations  des fuyards qui affirmaient qu'il n'y avait plus rien à faire.

Le jeune Elfe se dissimula, épée brandit, à bonne distance de Bree. Ce qu'il vit le secoua.
Des créatures gardaient les entrées du village. Il n'avait jamais vu de telles bêtes. Des corps ressemblant aux araignées avec un torse d'humain difforme. Une rangée de crocs acérés d'où gouttait une bave visqueuse qui brulait le sol comme de l'acide à son contact.
Derrière les monstres qui s'affairaient à dévorer les corps inertes de ceux qui n'avaient pu fuir, on pouvait voir les portes en lambeaux, et dans le village...que désolation. Il n'y avait plus aucune résistance qui combattait. Le feu ravageait, les créatures pullulaient.

Okkirhos dû se rendre à l'évidence qu'il ne pouvait rien faire. Il retourna près des blessés, et les aida à se rendre à Annuminas. En route, les citoyens leur parla d'une créature noire...la même qu'a Minas Tirith pensa l'Elfe. Il avait eu des informations sur l'identité de cette bête noire, mais il les garda pour lui.

[Intalir]

      Rilmë était rentrée en Arnor mais pour en repartir aussitôt, faisant la route en urgence avec le Magicien Brun jusqu'à Vertbois-le-Grand. C'était en effet au coeur de la forêt que Radagast avait caché les gants maudits, dernière pièce manquant à l'équipement du chevalier déchu. Il les avait enterrés et confié leur garde à de grands ours, les animaux étant les seuls à ne pas risquer d'être tentés et corrompus par leur pouvoir.
      Mais une fois sur place, ils ne virent que des cadavres et un trou béant où les gants avaient été enfouis. Wellan les avait devancés...

      Dépitée, Rilmë reprit immédiatement le chemin du retour. Mais les choses avaient changé en son absence. Arrivée en vue de Bree, elle comprit vite que quelque chose clochait.
      Des créatures hideuses en peuplaient les environs et de la fumée s'élevait des toits de la ville. Cette triste vision lui fendit le coeur. Elle s'approcha néanmoins des portes pour essayer de comprendre ce qu'il s'était passé et voir si il restait des survivants. Trois créatures se trouvaient là, elle réussit à en attirer une à l'écart et à se débarrasser des deux autres, en quelques flèches mortelles. Les laissant avec dégoût, elle se tint devant les portes dévastées. Et c'est là qu'elle vit plus loin devant elle, parmi les flammes et la fumée, une funeste silhouette venant dans sa direction, sombre et comme enveloppée de ténèbres. Son sang se glaça. Comprenant qu'elle ne pourrait rien faire seule, elle fit demi tour sans attendre et partit au galop en direction d'Annúminas. Il fallait absolument qu'elle trouve Okkirhos.
     

[Eowymos]

Après avoir reçu de tristes nouvelles du Nord, l'Officier Derick rentra dans son bureau, sans rien dire à personne. Il fallait qu'il aille aider les habitants du Royaume Réunifié afin de sauver la ville marchande du Nord. Il envoya donc une missive à la Garde de l'Arnor afin de leur annoncer qu'il pourrait prêter main forte aux forces du Nord afin de détruire le mal qui s'est aujourd'hui installé. En attendant une missive de retour, il mit sur papier les noms des gens qui pourraient l'accompagner... Rien n'avait été formellement annoncé, ni officieusement. Il devra attendre la réponse du Nord afin de planifier une riposte, un point c'est tout !

Missive au Lieutenant du Nord

Moi, Derick, Officier de la Garde du Gondor, peut dépêcher une troupe au Nord, afin de vous aider à détruire les créatures qui ont pris place dans votre ville marchande. Vous n'avez qu'à me retourner cette missive avec votre réponse dans les plus brefs délais. Pendant ce temps, tenez le coup et sachez que les combattants du Royaume Réunifié sont avec vous !

Derick, Officier du Gondor

[samsord]

Assis seul dans Annuminas, Okkirhos ruminait ses pensées. L'envie d'isolement se faisait irrépressible. Le remord le rongeait  peu à peu, car il savait que les grands soucis restaient à venir. Un profond dédain de lui-même l'envahissait, se surprenant à espérer que tout cela eut déjà été terminé.
Soudain sa vue se voila, ses pensées s'évadèrent...Il entama un songe malgré lui.
Il s'y sentait bien, loin de penser que ce songe avait une importance. Il contemplait les étoiles sans écouter leur message, il se contentait d'avancer, de marcher dans ce rêve.
Erreur!!! Le songe se décomposa et tomba en ruine. Il se retrouva de nouveau à Annuminas. Une femme mystique de trouvais devant lui.

-Je sais ce qui vous ronge. Où vous rendrez vous? Vos méditations ne vous indiquent-elles pas la voie à suivre, maintenant? Ou avez-vous donc l'esprit stérile?, questionna la femme.
-Je...je sais qui je dois trouver, le magicien brun m'a donné cette mission, Je n'ai eu de cesse de chercher. J'en ai même failli à défendre Bree.
-Bree est une triste perte, mais tout n'est point perdu.
-Mais qui êtes-vous?
-Ce n'est pas important. Posez les bonnes questions et posez-les à la bonne personne.

L'Elfe détailla la femme de la tête au pied. Les détails lui revenaient...c'était l'Oracle
Un regain de confiance émergea en lui.

-Alors en mon nom, et au nom d'Aiwendil, dites-moi je vous prie comment libérer Arda de cette malédiction?, demanda Okkirhos
-Il vous faudra trouver un artefact, qui se trouve dans un endroit bien précis. Lequel devrait être marqué dans votre esprit, par vos songes derniers. Celui qui s'en emparera aura le pouvoir de désassembler cette malédiction.

Le jeune Elfe écoutait attentivement.
-Allez, maintenant, parlez. Dites où vous irez!, Intima l'Oracle.

Avec humilité et embarras, Okkirhos lui avoua l'ignorer. Que ses songes n'étaient pas clairs.
La veille femme Plaça son arme délicatement sur la tête de l'Elfe, le plongeant dans une profonde méditation.
Okkirhos se concentra sur les signes et ce qu'ils avaient « à dire » :

-Un Mallorn gigantesque, avec autant de branches qu'il y a de chemin pour s'égarer de la bonne voie à suivre...son objectif
-Des hirondelles en plein vol...un voyage
-Des étoiles, dont une d'argent...Elbereth, amour, respect...culte
-Une étoile froide, rempli de culpabilité...Bree...la mort
-Une autre étoile, faite d'or, brillante comme Anar au feu d'or...la soleil

Le songe prit fin.

Après maintes questions empreintes d'un ton alarmé de l'Oracle, Okkirhos parvint à mettre de l'ordre dans les signes.
Un voyage pour atteindre son objectif. Là où la soleil brille de mille feux et dans un endroit où le culte de la mort est exercé...Les déserts du Sud.

De nouveau seul, l'Elfe entreprit une recherche dans la bibliothèque d'Annuminas.
Habitants des déserts du sud, culte sur la mort...Pyramide
Okkirhos savait où son destin et le destin d'Arda l'attendait.

[Simon]

Officier Derick,

Nous avons essayé de reprendre Bree des mains de l'ennemi, mais nous avons failli... Vous pouvez envoyer votre troupe, plusieurs bras de plus nous aideront à gagner. Nous vous attendons avec impatience.

Lieutenant Adwedalken

[Elriowiel]

Lieutenant Adwedalken,

Nos troupes sont en préparations pour l'attaque contre les forces envahissantes à Bree. Nous devons de toute urgence nous rencontrez pour coordonnée la force de frappe de la Garde d'Annuminas, des alliés volontaires et des Rôdeurs.

Alyna, Rôdeuse d'Arnor

[Eowymos]

Les éclaireurs étaient revenus à Annuminas. On racontait qu'il y avait du mouvement à l'intérieur de Bree et que les créatures se seraient multipliées... Rien de bon se préparait à l'intérieur des murailles de la ville marchande. Les combattants du Royaume Réunifié ne devaient plus attendre une journée de plus, de peur que les créatures ne se multiplient à nouveau... Le combat se déroulerait dans quelques heures, tous les guerriers étaient maintenant près de Bree, prêts à détruire le mal qui s'est trop longtemps installé sur leurs terres...

[samsord]

L'armée en direction des déserts du Sud, entama son voyage à partir d'Annuminas.
Le groupe savait qu'ils devraient passer par le Pays de Dun, infesté de vils créatures, mais passer par le col du Caradhras s'avérait tout aussi périlleux.

Au lieu d'éradiquer la menace, ils se sont contentés de se frayer un chemin. Malgré les blessures mineurs, la traversé a été un succès.

Une escale à Edoras leur a permis de se ravitailler après avoir rassuré la garde méfiante... à raison.

Le voyage se poursuivi, sans encombre, jusqu'à Minas Tirith, où Okkirhos espérait que la missive envoyé à l'officier Derick avait porté fruit pour trouver un guide compétent. Quelques jours ont été nécessaires afin de se reposer et de trouver un homme, ami de l'officier Derick, apte à servir de guide.

La compagnie reprit la route en passant par Osgiliath. Chemin faisant, ils rencontrèrent un homme disant vouloir se joindre au combat. Certains étaient méfiants, mais après consultation, la conclusion étant qu'en dépit des allégeances de l'homme, ce fléau concernait tous les peuples. Il fût donc admis.

En Harondor, ils voulurent passer par Umbar pour éviter des rencontres fâcheuses, mais ils tombèrent dans une embuscade. Contraint de battre en retraite, ils durent passer par le Fort Harnast. Usant de ruse, ils se firent prendre certains pour des marchands, d'autres pour des esclaves. Mais les deux hommes à la porte du fort n'étaient pas dupes.  Certaines conditions ont dû être remplies. Soit, remettre les armes et avoir les mains liées. Une fois fait, les deux hommes ont quand même refusé le passage. Ayant eu l'information de l'identité du groupe. Alors Okkirhos s'avança et leur expliqua les vrais raisons. Les conditions restèrent, mais ils purent passer, se faisant invectiver par le peuple. Une fois traversé, ils retrouvèrent leur liberté.

Okkirhos fulminait tout de même. Pour qui se prenaient ces hommes et ce peuple ? Ils étaient certes contre le Royaume Réunifié, mais le fléau touchait tous les peuples. Étaient-ils trop bêtes ou trop couards pour prêter main forte ? Ou du moins ne pas nuire à ceux qui risquaient leurs vies pour tenter de sauver la terre du milieu de cette calamité ?
L'Elfe retint ses paroles pour ne pas aggraver la situation.

Enfin arrivé à destination, ils pénétrèrent dans une grotte, menant à la Pyramide. Chaque nouvelle salle pullulait de créatures tout aussi répugnantes que dangereuses.
Les combats faisaient rage, l'avancé était difficile. Le sol était couvert de cadavres et glissant dû au sang qui s'y accumulait. Soudain, une vieille statue d'or apparu à l'ouest d'une salle. En la fouillant, Okkirhos ouvrit une trappe d'où sorti une sphère. Suite aux renseignements de ses songes et ceux que l'oracle lui avait transmis, le jeune Elfe savait qu'il y aurait 4 autres sphère à trouver. La quête s'avérait ardu, la fatigue et les blessures se faisaient déjà ressentir.

Au prix d'efforts presque surhumain, ils arrivèrent à la cinquième statue. Aussitôt la sphère recueillit, les cinq sphères devinrent lumineuses comme un soleil à son zénith, et ils se mirent à s'entrechoquer. On ne discernait plus les couleurs différentes qu'elles avaient. Elles se confondaient une dans l'autre. Au final, il ne restait qu'une seule sphère aussi noire que les ténèbres.

Une voix venue de nulle part se fit entendre. Okkirhos la reconnu pour être celle de l'Oracle. Une ombre flottait autour d'eux, sans jamais se dévoiler.

- Félicitation.      Une autre vision m'est apparue. Il y a fort longtemps, les Haradrim trouvèrent les joyaux que vous avez trouvés. Mais trop dangereux pour la race des humains, ils eurent l'idée de les séparer par prévention. Ils mirent les sphères le plus loin possible et donnèrent un lieu exact pour la dernière sphère qui ne fut trouvé que par eux. Vous trouverez celle-ci dans le nord le plus profond, une autre sorte de désert vous y attend.

La voix continua de raisonner, mais les mots n'étaient plus compréhensible....puis elle se tut.

Okkirhos expliqua à chacun qu'il retournait à Bree afin de préparer la nouvelle expédition, cette fois dans les déserts de glace et de neige. Presque tous offrirent encore leur service.
Le voyage de retour se fit sans encombre. Certains membres de l'expédition mirent fin au voyage dans les diverses citées.

[Franky]

Après plusieurs semaines, rien n'avait changé.

La terreur faisait toujours rage faces aux civils de plusieurs cités. On disait que l'ennemi n'était plus en mesure d'être vaincu. L'oracle avait pourtant divulgué l'emplacement de la dernière sphère à des hommes courageux et remplient de bonne volontée.

Le nouveau mal prenait plus d'expension, même s'il n'était pas très actif dans certains secteurs, les magouilles se faisaient plus nombreuses. Où l'on voyait ces créatures, on y voyait la mort par centaines. Les cadavres faisaient que s'accumuler.

Peut-être y avait-il un dernier espoire pour la Terre du milieu ? Rien ne garantissait une victoire, le sud y serait surement touché sous peu.

[Franky]

La terreur continuait sur les terres d'Arda. Burzgoth, dit le Maléfique, avait-il choisi comme nom. L'ancien Sir de Dol Amroth était loin de sa première victime abattue.  La conquête pour la Terre du Milieu était à son apogée, les mois s'écoulèrent depuis la dernière tentative pour capturé la fameuse sphère magique. Mais apparemment que nul ne voulait sauver réellement la terre des hommes.

L'ennemi était plus puissant que jamais, certaines rumeurs étaient dévoilées; car aucune missive –ou presque- ne réussissaient à atteindre les villes voisines :

-Dun : était toujours prise par l'ennemi.

-Isengard , qui était contrôler par les hommes du Royaumes Réunifier depuis la fin du 3ème âge, était aussi prise par l'ennemi. On racontait de bouche à oreille que les Nains vinrent aider les Rohirims à bloquer l'accès vers le Gouffre de Helm.

- Calembel et Tarnost étaient aussi sous contrôle ennemi.  Le mal aurait passé par les vastes régions du Druwaith, Andrast et finalement Anfalas pour arriver à ses fins. Les troupes de Dol Amroth et Linhir protègeraient leur territoire.

-Hobbitbourg ;   conquit par les troupes abominable. Bree et Annuminas était encore une fois de trop en danger.

-Arnor  Arthedain et les Routes d'Eregions grouillèrent de vermines qui n'hésitaient pas à massacrer tout sur son passage. La menace se dirigeait vers les étendus de la Forêt noir.

-La région du Forlindon et Lindon aussi. Mithlond , ville désertique depuis le départ des elfes, fut prise. L'Ered Luin était sous la menace de la conquête.

-Même les Orques de Gundabad et les Lossoths y goutaient. Les crapules maudites s'étaient logés dans Forodwaith et les monts d'Angmar. 

Une très large partie des terres étaient envahi. Les convois d'arme et de nourriture n'étaient plus envoyer dans plusieurs villes attaquées. Les survivants se déplacèrent en grand nombre pour fuir ces créatures diabolique. Les ressources furent détruites par les troupes de Burzgoth ou volé par les humains en manque de ressource. Un état apocalyptique demeurait et tous les moyens pouvaient devenir utiles pour survivre.

Plusieurs cités étaient informées par les rumeurs qui couraient, les hauts dirigeants essayèrent de calmer la population et d'intervenir face à cet ennemi en éternel constance.  L'avenir de la terre du milieu ce situait peut-être encore dans la paume de la mauvaise main...

[Cûbeleg]

Un Mal inexorable progressait dans les terres de l'Ouest, s'emparant un à un des coins reculés d'un Royaume Réunifié qui serait bientôt menacé d'encerclement. Et alors que la situation empirait le cavalier de l'Orient fit sa réapparition à Minas Tirith.

Certains disait que le cavalier revenait d'un long voyage aux périples innombrables. Parcourant d'un bout à l'autre le Forodwaith, il aurait découvert l'entrée secrète d'une caverne susceptible d'abriter une relique maléfique. D'autres prétendaient que sa longue absence était dû à quelques égarements dans les bois alentours de Bree suite à de décadents  duels et à quelques beuveries. Quant à la plupart des gens, ils ignoraient tout de l'existence d'un prétendu "cavalier de l'Orient" et vous répondraient que Minas Tirith devait sûrement abriter un hurluberlu d'étranger de ce genre.

Quoiqu'il en soit, Bogatyr était fort déterminé à reprendre la lutte contre celui qui se faisait désormais appelé Burzgoth. En vérité le sort du Royaume lui était bien indifférent. C'était l'affaire des hommes de l'Ouest et non des Clans de l'Orient. Mais une vieille rancune personnelle à l'égard de l'ancien Sir de Dol Amroth -et sûrement quelques brumeux desseins personnels - devaient assurément le pousser à se joindre à cette guerre...

Mais pour contrer les plans du Maléfique, encore fallait-il que le Cavalier parvienne à retrouver la trace du noble Okkirhos.

[Gabien]

Avec l'ennemi qui grandissaient à tous les jours, Beltaren fini par convaincre Jynnea d'aller se battre encore une fois contre ce mal.
Jynnea savait bien que s'ils ne faisaient rien, que bientôt, il n'aura plus de chez-soi...pour personne.

Jynnea, Beltaren, Eranyel et Thralil allèrent tous prêté main forte à Linhir. Ils aidaient comme ils le pouvaient à défendre le territoire, ils repoussaient les créatures et aidaient les villageois.

Mais Jynnea avait toujours en tête la promesse qu'elle avait faite un jour à ce Sir qu'il était. Que la prochaine fois qu'ils se reverraient, qu'elle saurait  le vaincre.

Alors quand Jynnea n'est pas occupé à tuer des créatures, elle s'entraînait jusqu'à ce que son corps n'en soit plus capable.
Elle attendait ce jour avec impatience.

   

[Vénal]

Il faisait nuit noire lorsque Beltaren rentra à l'auberge. Comme d'habitude, le silence n'était que troublé par les ronflements de l'aubergiste, et la salle n'était éclairée que par une bougie presque entièrement consumée sur le comptoir. Comme d'habitude, il se dirigea vers elle, et passa derrière le comptoir pour trouver la bouteille qu'avait laissé le tavernier à son attention. Il l'approcha de la lumière de la bougie pour voir ce que c'était cette fois. Liqueur de pêche. Ça ferait l'affaire.
D'un pas lent et las, la bouteille, la bougie et un verre à la main, il se dirigea vers une table tout au fond. Là, il disposa le tout, s'installa confortablement sur une chaise, posa lourdement ses pieds sur la table et entreprit de se servir un verre. Et comme d'habitude, il se mit à boire en observant la flamme. Et comme d'habitude, quelques heures avant le lever du soleil il monterait rejoindre sa chambre pour faire croire à Eranyel qu'il y avait passé la nuit, pour ne pas qu'elle s'inquiète. Et comme d'habitude, son visage toujours plus fin et fatigué le trahirait.
Et comme d'habitude, avant ça il resterait à cette table, faiblement éclairé par une bougie presque consumée, à boire en se demandant où était sa place dans ce monde. Ou s'il en avait encore une.

[Gabien]

Jynnea avait bien remarqué que malgré les nombreuses batailles qu'ils avaient délivrées contrent les créatures aux abords de Linhir, que ceux-ci étaient toujours aussi nombreux la journée d'après. Tant et aussi longtemps qu'ils n'auraient pas découvert d'où proviennent ces créatures, le massacre ne s'arrêtera pas.

Jynnea avait l'intention de traquer ces créatures à la source. Elle informa les gardes et mit une affiche sur le panneau proche de la banque, on pouvait y lire

Braves gens de Linhir, je fais appel à vous et à votre courage pour vous demander votre aide.
Très bientôt, je partirais à la recherche de la source de ces créatures pour mettre fin à ses attaques.

Vous pouvez me contacter à l'auberge si vous voulez participer à l'expédition.

Jynnea

Jynnea ne savait pas si les gens allaient répondre ou non à son appel, mais elle savait que peu importe ce qui se passerait, qu'elle irait seule s'il le fallait.
Elle ne voulait plus rester là à regarder des gens et des gardes mourir sans que la cause avance.

[Franky]

Et c'était le tour aux nains.

Les montagnes grises étaient conquises par Burzgoth. Les nains situés dans les mines, mirent clé à la grande porte pour se réfugiez à l'intérieur, ils étaient prit au piège par cette esprit maléfique. On racontait que Dale subissait plusieurs attaque par les vils créature de l'ombre.

La mort était au porte de plusieurs cité, les aventuriste qui partirent vers les pyramides devaient absolument se retrouver pour mettre fin à cette catastrophe. Le sort de la Terre du Milieu était entre leur main.

[samsord]

Le départ pour les terres glaciales du Nord était imminent.

Voilà déjà longtemps qu'Okkirhos avait envoyé une pléiade de messagers aux quatre coins de la terre du milieu pour aviser les guerriers que l'Elfe avait recruté, que le gros de la compagnie partirait de Minas Tirith et irait rejoindre le second groupe important à Bree.

De là, ils entameraient leur périple vers le Nord.

Les messagers, en plus d'avoir des personnes précises à trouver, étaient chargé de recruter quiconque sachant manier une arme et étant prêt à risquer sa vie pour en sauver nombres d'autres.

Pour les routes les plus dangereuses, Okkirhos confia les missives au «  fureteur ». (Ref : http://www.turambar-uo.ca/smf/index.php?topic=15384.msg146732#msg146732)

[Menelosil]

   L'expédition du Nord avait été une réussite.

   Après une terrible attente, une peur grandissante, et un espoir toujours fragile, la troupe fut finalement victorieuse. Le voyage fut long...et périlleux. Arrivé dans les grandes étendues du Nord, chacun fit l'expérience douloureuse de la tempête glaciale qui força tout le monde à s'abriter. Personne n'abandonna pour autant : munis d'un plan et d'une motivation nouvelle, tous parvinrent à l'endroit clef qui contenait l'artefact tant recherché.
   
   Après une lutte acharnée contre bon nombre de créatures ennemies, le groupe touchait au but. Malheureusement, la situation était destinée à se compliquer, surtout lorsque les membres de l'expédition parvinrent à la caverne mystérieuse. L'Elfe Okkirhos, malgré un talent toujours incroyable et une persévérance sans faille, ne parvint pas à se munir de la Sphère. Réalisant que celle-ci était tombée au sol, Beltaren s'empressa de s'en emparer et réussit à sortir de la caverne glaciale, suivi du reste de la troupe.

   Une fois à la surface, couverts de neige et de blessures, tous eurent une vision d'Annúminas en feu et en sang. Ils se précipitèrent alors pour lutter contre cette nouvelle manifestation du Fléau. Le combat fut rude. Les épées cinglaient, les flèches fusaient, les boucliers s'entrechoquaient. Tout le monde se dévouait corps et âme contre la puissance ennemie. Ainsi, malgré les blessures innombrables et la peine à se défaire de la situation, la troupe finit par respirer. La Sphère que portait Beltaren brillait sans relâche et semblait avoir un impact important sur la menace ennemie, comme si elle privait le maître de ses pouvoirs. Au bout de plusieurs heures, les créatures finirent par tomber... et le terrible Burzgoth fut abattu.


   Le rire bruyant de deux ivrognes fit soudain sortir Menelthar de ses pensées.   

[Vénal]

Cela faisait plusieurs semaines que Burzgoth avait été vaincu. Son armée faisait toujours planer une menace sur les contrées concernées, mais elle était bien moindre maintenant que leur maître n'était plus.

De nombreuses versions, toutes plus ou moins différentes les unes des autres, relataient de l'évènements.  Plusieurs parlaient d'un homme qui aurait défié personnellement Burzgoth. Quelques unes citaient son nom : Beltaren. Et certains parmi les conteurs parlaient à présent de sa disparition.

On spéculait sur les raisons. Peut-être était-il mort de ses blessures, peut-être avait-il succombé à l'ombre de Burzgoth. Peut-être qu'il s'agissait d'une imposture, et ne supportant plus le poids de ces mensonges il avait fui. À moins que la raison ait été toute autre. Toujours était-il que Beltaren avait disparu de la civilisation.

[samsord]

Le combat contre Burzgoth et ses acolytes avait été épuisant. Okkirhos reprenait des forces et pansait ses blessures à Annuminas.

Par un matin brumeux, un Hobbit, qui tenait à peine sur ses jambes de fatigue, vient annoncer que la Comté était sur le point de succomber aux attaques des créatures maléfiques. Il fit un résumé de la situation qui glaça le sang de ses interlocuteurs.

Okkirhos connaissait le statut précaire de plusieurs citées. Se considérant assez rétabli, il entreprit de rassembler rapidement un groupe de guerriers et de partir pour la Comté.

Le Hobbit n'avait pas exagéré ses propos. Malgré le fait que l'Elfe avait malheureusement souvent vu le chaos dû à ce fléau, il fut pris de spasme d'horreur. Les créatures étaient en bon nombres et voraces devant des défenseurs épuisés.
Je vous épargne le tableau d'ensemble du spectacle funeste.

Okkirhos et sa troupe vinrent à bout de l'invasion, non sans peine et blessures.
La comté n'était plus sous la menace. Il ne restait qu'à reconstruire, soigner les blessés et pleurer les morts...

[Franky]

La mort de la créature fit le tour de chaque cité.

L'espoir semblait renaître face à cette tumultueuse aventure qui toucha la Terre du Milieu. Sous l'ordre des autorités en charge, les dernières créatures vinrent à disparaître ou être repousser par les hommes qui furent les plus vaillants. Ceux qui mirent mains à la patte purent recevoir bonne grâce venant des hauts dirigeants du Royaume Réunifié. Les aventuriers qui participèrent volontairement à la quête furent récompensés de bonne foi, remerciement et une statut fut sculpté en leur honneur. Les noms présent ne serait jamais oublié.

Bien des semaines passèrent et nul ne revu l'armure maléfique, comme si elle aurait disparu au même moment que Burzgoth rendit l'âme. Le visage sur le cadavre démoniaque fut visible à tous ceux présent lors de la fin; celui du Premier chevalier de Dol Amroth, Wellan. Mais aucun citoyen, habitant de cette bonne terre, pu en faire remarque. Rien ne fut entendu au rythme des rumeurs de village en village.  Après grande réflexion, la troupe se permirent de caché la dépouille à la vue de tous. Secrètement, les plus loyaux hommes ramenèrent le corps vers Tirith Aear où la famille et les amis de Wellan purent le voir pour la dernière fois, lors d'un enterrement les plus respecté. Le nom du brave Chevalier pouvait rester dans les mémoires et manuscrit de plusieurs cités. Non comme un meurtrier, mais bien comme un héros où seulement très peu des survivants, de cette catastrophe, pouvaient savoir la vérité. Une statue fut érigée en son nom, près de la mer, entre Dol Amroth et Linhir.

Malgré cette fin victorieuse, rebâtir fut chose difficile. Le temps finirait par camouflé le mortier détruit....

[Ruster , Dunadan]

Bree était en flammes lorsque le nain y jeta un dernier regard, par-dessus son épaule. La cabine qu'il y avait aménagée quelque quarante ans plus tôt renfermait encore les quelques possessions qui lui restaient, derrière une porte barricadée d'urgence avant sa propre fuite. La clameur des combats menés par les gens du royaume, dont le gros des forces était de la capitale, allait mourant alors que Thrond passait au versant méridional des premiers contreforts des Hauts du Sud, son chien dans sa trace. Gardé des heurts de l'austérité du temps par les qualités de sa race, il éluda le combat jusqu'à n'en plus entendre la rumeur, arrivant accidentellement dans les solitudes en Minhiriath.

Cabot et nabot firent niche et refuge de tout creux, festin de tout visiteur et de toute racine, et chemin de tout ravin.

Ainsi atteignirent-ils l'orée des bois d'Eryn Vorn, où pas même un murmure de la menace ne s'y eut ouï. L'endroit et le temps étaient cléments et chaque jour apportait du mieux. Jusqu'à ce que tout aille bien et que l'oisiveté ramène au nain le languir de ce qui était sien. Car il avait maudit la guerre qui l'avait chassé jadis des Ered Mithrin et il s'était juré de ne plus se laisser usurper son bien, à quoi il avait toujours cédé jusqu'alors. Et tout humain qu'il s'efforçât d'être, il n'en restait pas moins héritier du caractère de sa race, et de nul serment – fût-il même tu ou proclamé dans l'isolement le plus complet de sorte que personne n'eût pu le retenir contre son débiteur – de nul serment donc Thrond ne pouvait se soustraire, à moins d'être envoyé à Mandos, auprès des siens, dans l'attente de la réalisation de la prophétie de Námo.

On le vit donc paraître au dernier tournant du Chemin Vert menant à Bree et, frondeur, comme grand chêne par mauvais temps, au vent il n'exposait qu'un flanc.*

*Les Cowboys Fringants – Chêne et roseau