J'en connais un qui va avoir encore plus de pression sur les épaules ! Surtout quand il apprendra que son frère s'en fiche de lui ...
J'ai bien aimé le courant qui passe à travers le texte de Belgarion.
Ah ! tout d'abord merci. J'ai voulu écrire ce texte "à chaud" pour une fois afin de vraiment me souvenir de tout. Cette scène c'était de l'émotion à l'état pure, et en oublier une partie c'était transformer cette ambiance réussie et délicate. S'il est facile de jouer la joie ou la colère, ce n'est certes pas le cas de la tristesse, trop souvent on tombe dans la caricature.
Dans ce cas, la montée sociale est effectivement le thème majeur des ambitions d'Anarríma, mais si elle tient absolument à monter socialement, ce n'est pas pour elle ou pour sortir d'une misère, mais plutôt pour pouvoir égaler seule son époux. C'est (comme le disait Bertrand) la cause principale de son caractère si spécial, incluant des changements brutaux d'humeur quand elle s'aperçoit que le choses commencent à lui échapper.
Avec ce coup de butoir, elle s'aperçoit qu'elle n'a plus d'atout dans sa main, et qu'elle a perdu la partie. C'est l'esprit combattif qui meurt avec.
Pour le fait que "son frère se fiche de lui", là il faut vraiment voir ça avec le contexte de la discussion. Elethor ne se fiche pas de son frère, mais a mortellement (je pèse le mot) peur de perdre son épouse, une partie non négligeable de ce qu'il est, car Ríma est toujours à le soutenir et à le pousser au mieux. Il le sait (il en parle même). Reste à voir comment cette crise évoluera.
G.
P.S. Vu l'heure je m'étais trompé de compte où poster. C'est rectifié. Ce post est à créditer à Anarríma et non à son conteur