PrémisseLa chute
Ta mère est morte gamin et ta grand-mère aussi.
-Les Gondoriens marchent sur nous?
-Ou'aip. Écoute, Lothavia t'a tout appris ce qu'elle savait et ce qu'Eralla, sa mère savait. Lautorhion et les Corsaires ont perdu la bataille, Ribald a joué la carte de l'esquive pour Taidoroth. Il ne reste que nous et le conseille a décidé de rendre les armes et de ne pas imposer de résistance au Gondor.
-Comment sais-tu tout ça!?
-Avec le temps, j'aurais cru que tu le saurais et que tu aurais appris un ou deux trucs en passant ton temps dans mes pattes.
Azrabêlo pausa son regard sur l'homme devant lui. Il pensa d'abord à son fils au Rohan et aussi à Elwariel. Il chassa ses pensé de son esprit, seul comptait l'avenir d'Umbar et la survie d'une résistance. Une résistance qui devra attendre le moment opportun pour bondir, une résistance a qui il devra donné le savoir afin qu'ils soient utile dans vingt ans voir même un siecle. Ribald partie, Eralla morte et Lautorhion... mieux valait ne pas en parler, ce dernier avait ses propres plans et Azra n'en faisait pas partie, cette fois-ci.
-Azmael, je peux pas t'obliger à le faire, mais c'est à toi qu'il reviens d'assurer que notre histoire ne crève pas et que le sang de Numenor subsiste a Umbar. Jusqu'au jour où on pourra reprendre la ville. Pour ce faire, il faut aller dans les égouts et cacher tous les passages secrets et aussi ceux du manoir qui mènent a l'île. Par la suite il te faudra t'introduire chez les nobles du conseil et y volé parchemins et documents essentiels sur ce qui touche les Corsaires et aussi Taidoroth. Il te faudra les détruire aussitôt sans même les lires.
-Mais si un jour je veux prendre contact avec les exilés!
-Oblie sa ils reviendront d'eux même ou pas. A partir de maintenant tu es l'avenir de la résistance gamin toi et ta descendances. Eralla m'a expliqué que l'île est si loin qu'il était impossible de la trouver par hasard et c'est mieux comme ça. Ça laissera le temps à nos amis de prendre des forces et peut-être revenir botter le cul du Gondor. Et si cela n'est pas le cas alors les enfants de t'es enfants devront ce trouver de meilleur alliés.
Azmael semblait perdu, dès sa naissance on lui avait enseigné l'histoire, l'escrime, la navigation, le poison, et tous les trucs que sa mère et sa grande mère avaient pu lui apprendre avant la guerre et quand le jour fatidique arriva on le laissa derrière comme un couard. Mais aujourd'hui il comprenait un peu mieux. C'était cela Umbar l'insoumise, c'était sa les Corsaires. Ils étaient réaliste eux et n'avais jamais crue à l' Œil et savait qu'il ne pourrait faire face au Gondor, alors il valait mieux esquiver pour ensuite frapper les flancs de l'ennemie, c'était si simple, stratégie de base dans l'escrime. Diversion, esquive et retour. Seulement cette fois-ci le tout prendrait des années voire même des siècles.
-Et toi? Tu ne restes pas? N'est-ce pas ton terrain de jeu ce genre de complot.
-Oui, mais non, je ne reste pas j'ai autre chose à faire. Je t'ai tout donné ce que j'avais et savais, à toi de t'en sortir. Je ne suis pas comme Eralla et ton sang ne coule pas dans mes veines je suis un fils de pute et je ne compte pas finir au bout d'une corde à l'arrivée du Gondor.
-Tu te sauves alors?
-Évidament!
-Je ne sais pas quoi penser de toi, Eralla t'aimait bien et ma mère ne pouvait pas te sentir.
-Que le Doré t'aide dans t'es démarche Azmael. Moi je pars.
Et il partit sans rien dire de plus.
Azmael fit ce qu'il avait à faire. Une dizaine de nobles moururent en deux jours et aucun document portant sur Taidorth ne survécut. Il fit en sorte que personne ne trouve le sceptre et condamna les passages secrets du manoir et des maisons familiales. Quand le gondor s'imposa, à Umbar Azmael fit profil bas. Il prit épouse et utilisa l'or laissé par Azra pour acheter le Nain Hurlant et devint un honnête tavernier. Il vécut vieux plus vieux que tous les gens d'Umbar de cette époque. Il mourut avec l'espoir de voir le pouvoir Gondorien tombé, mais cet espoir serait sans doute pour un descendant. Il eut un fils à qui il transmit son savoir et qui lui en fit autant
La nuit ce coucha une fois, deux fois puis un siecle passa doucement, trop lentement. La connaissance et les histoires ce transmirent de pères en fils ou de mères en filles.
L'avènement
-Jarek, c'est ainsi que tu t'appelleras! Jarek fils d'Akallabêth, dernier résistant.
On lui enseigna l'escrime, le commerce et la navigation entre les ages certains savoir c'était perdu peu a peu les fils des fils avaient perdu toute notion de résistance et c'était plus concentré à faire prospérer le Nain Hurlant endroit toujours aussi mal famer. On lui parla d'une île devenue légende et d'une époque lointaine ou sa famille avait été une famille prestigieuse. Il n'eut pas de grande histoire pour Jarek son père et sa mère prirent la mer après avoir vendu le Nain Hurlant espérant trouver l'île de légende alors que leur fils resta à Umbar sans le sou et pour seule compagnie des histoires dont il doutait qu'elle soit vrai. C'est à 15 ans qu'il connue pour la première fois la justice Gondorienne. Il fut battu par un groupe de garde un peu trop zélé, il réussit tant bien que mal à fuir et trouvez refuge dans le temple. Il dévala les caliers vers le tombeau ou il se cacha des heures entières chignant comme un gamin. Il était seul au monde seul dans un monde qui ne voulait pas de lui. Il finit par revenir a lui-même et sécha ses larmes. Il regarda l'endroit, les gardiens en rouge veillant sur la tombe d'un héros inconnue. Obnubiler par l'endroit il trébucha sur une dale une fois au sol et après jurer il la regarda de plus près. Son esprit s'affola.
-Serait-ce seulement possible?
Il prit sa dague rua le marbre de coup jusqu'à pouvoir la soulever. Un escalier, il y faisait aussi noir que dans le cul d'un Gondorien. D'une main lente et tremblante il attrapa une des torches avant de descendre. Il faisait si noir que la lumière peinait a éclairer chacun de ses pas. Il trouva d'autre torche qu'il alluma et la pièce prit forme, un éclair d'argent et d'or frappa son regard.
-Putain de merde!
Un homme d'or était devant lui chaque coté de ce dernier se tenait deux pierres cisailler. Mais ce n'était rien... au pied de la statue sur une étale de bois était déposé et recouvert de poussière un objet d'argent.
- Le sceptre de Numenor au pied d'Ar-Pharazon. Lauthorion, Eralla, Ribald, Tevaldo, Braek, Kaar. Ainsi donc, c'était vrai. Tous ses gens ont bel et bien existé. Et moi qui corroyait que c'était de la foutaise! Si eux ont existé Numenor aussi et donc... l'île. Son cœur le pinça, il crut mourir, avant de se sentir entier.
Sa vie prenait forme, sa vie prenait la forme d'un objectif. Il s'empressa de remonter et de sceller à nouveau l'endroit. Il se mit à chasser tous les passages secrets des égouts du moins ceux qu'il arrivait à ce souvenir. Il trouva or et arme, document et parchemins. À 15 ans Jarek planifiait le reste de sa vie. Il utilisa son or à bon escient et devint marchand, un très petit marchand, mais un marchand quand même. Il écouta les ragots, les rumeurs et en profita pour vendre informations au plus offrant. Il ne manquait jamais une opportunité de nuire à la garde et à leur opération. C'est a la lecture de documents qu'il appris l'existence d'un certain artefact, un artefact maudit qui avait autre fois appartenue a son ancêtre Eralla lieutenant Corsaire de renom. Il du usé d'imagination en plus de lire, lire et lire à nouveau tous les documents laissé derrière eux alors qu'Umbar sombrait pour la première fois. Jarek avait l'impression d'y être les détails était imposant. L'histoire de ses ancêtres était désormais connue et ceux-ci, avec l'aide d'un certain marchand, avaient laissé derrière eux or et documents dans le seul but que la descendance d'Eralla puisse mettre la main dessus et s'en servir t'elle une lame pour frapper le flanc du Gondor et voir même plus. Le journal d'Eralla était néanmoins le plus intéressant elle y faisait figure de toute sa vie et ses combats. Elle narra sont existence sous le nom d'Edulan et la venue au monde de Lothavia. Néanmoins, ce récit d'épopée grandiose n'était rien comparé à certain passage sur un certain artefact trouvé dans l'antre d'un seigneur de l'œil. Ce passage du journal était le plus vagues et aucun autre document ne parlait de cet évènement ou, semble t'il, le grand corsaire de l'époque aurait été portée disparue. Visiblement l'artefact, qui prenait la forme d'un orbe, n'avait pas été caché au même endroit que le reste de l'or et des documents. Suite à de nombreuse relecture Jarek appris a mieux connaître ces gens de l'époque dont ce Azrabêlo avec qui la lieutenant Corsaire avait entretenue une liaison charnelle et d'affaire. Dans le journal d'Eralla elle faisait mention d'un certain Amer second en grade d'un clergé de l'œil connue sous le nom du Soleil Noir. Ce groupe disparates avait joué certains rôles vers la fin de la guerre de l'anneau et avait été gouverné par un élu de Sauron prénommé Trynis. Dans un document écrit de la main d'Azrabêlo, ce dernier faisait une courte allusion à sa tour au Mordor... coïncidence? Certainement pas. Visiblement si l'Orbe n'était plus à Umbar elle devait sans nul doute ce trouver au ruines de cette vieille tour... ce qui causait un problème majeure au gamin de 15 hivers... C'est à cette âge qu'il quitta Umbar pour la première fois dans son sac de vieille carte dessiner par Azrabêlo, des notes écrites par Eralla sur les dangers de la route, mais aussi des notes sur l'Orbe rassembler ici et là. Dans toutes ses lectures il avait compris une chose primordiale, ce ne serait pas la qualité de sons escrime ou bien ses capacités à marchander qui ferait de lui un être d'exception voir même le sauveur d'un peuple... Il devait se rendre plus loin que tout homme est jamais été... Si cet Amer avait eu pendant un temps des pouvoirs... lui en auraient pour toute sa vie.
La longue route
Durant plus de trente longues années, il parcourue Arda à cheval ou en bateau. Il apprenait a connaitre les gens des différents royaumes sous la couverture d'un bon vivant, d'un bucheron qui parcourait des lieux et des lieux en quêtes de bon prix et de bon bois, parfois même en quête de jolies jeunes femmes pucelles ou bien même marié. Plus souvent qu'autre chose il arrêtait de citer en citer à la recherche de gens qui fait bon connaitre, ce genre de personne que les autorisées recherche. Il se lia quelque peu d'amitié avec ceux-ci marchandant information contre information ou bien service contre enseignement. C'est a Minas Tirith qu'il apprit l'usage des poisons et antidote en échange d'une bouteille de Rhum d'Umbar, au Rohan qu'on lui enseigna la chasse à l'arc en échange de quelques buches rares. Dans les grandes villes du Gondor il prenait le temps d'éplucher les archives du passé surtout c'elle concernant l'époque du clergé. Par moment ce n'était qu'un ramassis d'information sans importance alors que d'autre fois on parlait d'une force invisible qui semblait protéger Amer. Eralla avait fait allusion à une sorte de protection autour de son amant et pourtant ce dernier n'avait jamais été un élu de l'œil. Selon elle il avait été le premier à planifier la mise à mort de ses élus. Il croyait même possible de devenir aussi puissant qu'eux sans avoir à se soumettre à Sauron. Mais c'était son retour à Umbar l'important, c'était la coalition de toute ses compétences qui allait faire la différence et aussi ses recherches... Il n'avait pas parcourue de haut en large le royaume que pour apprendre un ou deux trucs. Dans ses découvertes précédentes à Umbar il avait mis la main sur de précieux documents et certaines cartes que nul n'avait jamais vue. Il ne restait plus qu'à espérer que le paysage du Mordor n'avait pas trop changé. Et que la tour abritait toujours la fameux Orbe.