L'écriture était maladroite mais bien lisible :
Cher Maître Nain,
Quand l'oreille d'un chasseur sait discerner le pas d'une biche pleine de celui d'un chevreuil, elle sait également reconnaître l'origine de clameurs avinées en provenance d'une taverne.
C'est ainsi que je surpris quelques-uns de vos confrères louant votre lâcher de pioche entre deux pintes d'un nectar dalien. Les chopines s'enchaînant et disparaissant à moitié dans leurs barbes dont la capacité d'absorption m'impressionne encore, vos confrères commencèrent à taquiner un noble d'Esgaroth. C'est ainsi que j'intervins et étouffai l'esclandre en les invitant à prendre une dernière tournée chez un ami au coin de la rue. J'en profitai pour leur glisser cette lettre et si vous êtes aujourd'hui en sa possession c'est que vos amis ont tenu parole et cuvé leur goutte.
Si votre pioche frappe toujours le roc, j'aurai aimé faire l'acquisition d'une grande quantité de lingots de fer...
Si cette affaire est la vôtre, vous saurez me contacter ou me rencontrer dans les environs de Dale.
Bran, sentinelle du Nord.
Albern prit une plume et papier et répondit maintenant à Bran.
CitationJe prend le temps de vous réécrire maintenant car je n'aurai sans doute le temps prochainement...
J'ai une quantité de fer que je ne connais pas je dirais environ dans les 3000 à 4000 lingots... J'ai arrêter de compter il y a longtemps. Lorsque j'aurai le temps de venir vous voir je viendrai.
Albern.
Bran reçu la réponse. Il attendrait le Nain.