Auteur : Michael Kaluta
 
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Messages - Avrigney

#1
Après son séjour à Linhir Thralil avait décidé de rentrer chez lui, à Bree. Il repassa par Minas Tirith pour reprendre les affaires laisser aux coffres de la banque. Il y rencontra Beltaren qui, lors d'une discussion quelque peu tendue au début, lui apprit que son témoignage était attendu par la Garde de la ville. D'abord sceptique, Thralil réalisa qu'il avait mis la réalité de côté depuis trop longtemps. C'est ainsi qu'il se rendit auprès de la Garde afin de livrer sa version de la tragique histoire.
#2
Comme a son habitude, Thralil n'avait pas compris toute la situation... il était à mille lieues d'imaginer qu'on attendait de lui un quelconque témoignage. Il avait d'ailleurs décider de s'éloigner de la grande cité pour aller du côté de Linhir où il se sentait assurément plus à son aise.
#3
Trop cool!!!!

Vous cherchiez un grand méchant, eh bien le voilà... ... ...

Non? Ca fait pas peur? Même pas un peu?
#4
Forum Animations / Re : Vilaine blessure
2014-02-14, 10:45:00
Lorsqu'il s'éveilla, Thralil était toujours sur son banc mais se sentait beaucoup mieux. D'ailleurs, la dame à qui il devait ce petit rayon de soleil qui réchauffait son âme se tenait debout, juste devant lui.

Afin de lui témoigner sa gratitude, il accepta de manger avec elle, malgré un manque d'appétit, et l'invita à prendre place à la toute proche auberge. Il ne perdit pas l'occasion de se ridiculiser en faisant tomber un broc d'eau et un plat de terre cuite. Tant bien que mal, il essaya de balayer les débris de la main gauche sans succès jusqu'à ce qu'un serveur, consterné, lui prenne le balai des mains.

Ils se mirent enfin à table et la dame eu bon appétit... Thralil moins... mais sans doute trop encore. Il fut tout à coup pris de nausée et vomit sur le beau tapis brodé de l'auberge. La demoiselle glissa quelques pièces à l'aubergiste afin de le calmer et emmena Thralil au dehors.

Le maladroit jeune homme, penaud, ressentit le besoin de marcher et de respirer un peu d'air frais. C'est ainsi qu'ils touvèrent, au détour d'une rue, un charmant petit parc où chantait un ruisseau et ils prirent place sur un banc gracieusement sculpté de marbre blanc et rose.

La dame lui révéla alors qu'une idée lui était venue et qu'elle voulait essayer un remède... elle le prépara sous ses yeux, en mélangeant le sang d'un cœur de troll avec une étrange plante aux fleurs d'un bleu glacé et absolument extraordinaire. Elle forma ainsi une pâte verdâtre et nauséabonde et Thralil crut qu'il allait devoir boire cette horreur. Fort heureusement pour lui, la dame se contenta d'introduire l'immonde mixture dans la blessure avec une étonnante brutalité... ou tout du moins est-ce ainsi que Thralil le perçut tandis qu'il serrait les dents. Elle banda enfin la main de Thralil et lui donna de quoi réitérer les soins.

Etrangement, Thralil était confiant en ce nouveau remède et sentait déjà une légère chaleur regagner sa main. Il insista pour remercier la dame et lui proposa même de l'or mais cette dernière refusa tout dédommagement.

Lorsque Thralil lui dit que si le remède marchait il lui serait à jamais reconnaissant, la dame sembla pour le moins sceptique et lui tint un bien étrange discours. Elle affirma qu'en d'autres circonstances il l'aurait jugé différemment et sans doute très sévèrement. Thralil se défendit de cela et lui assura qu'il savait reconnaître une personne de bien lorsqu'il en rencontrait une. Après une longue discussion, durant laquelle Thralil prit certains engagements sur l'honneur, la dame décida de retirer son capuchon et de découvrir son identité.

Thralil manqua de tomber du banc lorsqu'il reconnut Jynnéa, cette femme qu'il avait lui-même qualifié de garce et qu'il considérait comme indigne de confiance. Elle se tenait maintenant debout et droite face à lui et sa posture donnait l'impression qu'elle atendait un verdict.

Le jeune homme, passé le moment de surprise, convint qu'il avait peut-être fait erreur et que son jugement avait sans doute été hâtif et peu réfléchi. Une nouvelle fois, il s'engagea sur l'honneur à oublier ce qu'il avait pu croire de Jynnéa et à s'en tenir aux faits : elle venait d'essayer de le soigner et c'était là une indéniable preuve de bonté. C'est ainsi qu'ils se quittèrent.

Plus tard, dans la soirée, Thralil regardait sa main en repensant à cette journée. Que perdait-il à lui accorder sa confiance ? Si le remède n'en était pas un, il n'aurait plus à se préoccuper de tout cela... et si, par miracle, il guérissait, il lui devrait tant qu'aucune rancune ne pourrait subsister.
#5
Forum Animations / Re : Vilaine blessure
2014-02-13, 14:34:08
Enfin !
Thralil était aux Maisons de Guérison et l'on s'occupait de sa plaie.  Cela faisait quelques jours qu'on lui appliquait divers cataplasmes et qu'on lui faisait boire d'infâmes tisanes.

Cependant, Thralil se sentait sombrer dans un irrépressible désespoir. Les guérisseurs ne parlaient pas, ou si peu. Il ne savait jamais ce que pensaient tous ces gens trop sérieux et il en venait à regretter les paroles crues de l'humble soigneuse de Bree. De plus, voir tous ces malades blessés et autres moribonds ne l'aidait pas à retrouver le sourire. Et si son mal ne progressait plus, il refusait farouchement de céder du terrain et aucune amélioration n'était visible.

Un matin, il parvint à sortir avec le prétexte d'une lettre qu'il devait porter jusqu'à la banque où l'employé s'occupait des services postaux. Il était las mais respirer un peu d'air frais lui fit le plus grand bien et lui permit d'oublier un peu la pesante atmosphère confinée du dispensaire.

Il arriva à la banque et sentit le besoin de s'asseoir et de reprendre son souffle. Hagard, il remarqua à peine la présence d'une femme fort vêtue et toute encapuchonnée. Cette dernière le salua ce qui le tira un peu de sa torpeur. Il s'efforça de converser et en vint au récit de ses mésaventures. La dame, apparemment, versait dans l'art de soigner et voulu jeter un œil à la blessure malgré les objections du jeune homme. L'inspection de la plaie la rendit un moment songeuse.

Elle proposa ensuite à l'homme de venir manger un morceau mais ce dernier montrait des signes de grande fatigue et s'endormit sur l'un des bancs de bois de la banque. Sans doute l'effet anesthésiant des tisanes qu'il avait bu n'était-il pas étranger à ce besoin soudain de sommeil.
#6
Bonjour tout le monde,

Je sers ici un "vieux" texte que j'avais écrit au moment de la création de Thralil, histoire de me donner une ligne de conduite... je rejoue un peu plus ces derniers temps et en relisant le texte je suis frappé de voir à quel point son destin lui colle bien à la peau.

C'est peut-être juste une impression personnelle mais voilà, cela m'a donné envie de poster ce petit récit qui ne me plaisait guère au début... à suivre, en tous cas j'espère!

Avri  :wink:
#7
Forum des Backgrounds / Thralil
2014-02-10, 18:07:23
   Est-il au monde choses préférables à une épaisse couverture de laine et un bon feu dans une cheminée? En particulier lorsque s'annonce le troisième jour de novembre et que l'hiver s'est permis une glaciale avance sur le calendrier.
   Si Thralil devait répondre à la question, ce serait « non », sans hésiter, car c'est précisément le jour qu'il choisit pour naître. L'événement se passa non loin de Bree et ceux qui connaissaient la famille purent s'en réjouir sans que la nouvelle n'allât plus loin.

   Thrali grandit et il y aurait bien peu à dire du jeune homme qu'il est devenu sinon que sa maladresse et sa naïveté sont à la mesure de sa taille, haute même parmi les siens. Mais même à cela, s'agissant d'un trait de famille, le garçon n'a aucun mérite.
   Une caractéristique, cependant, est digne de quelques lignes, ou devrais-je plutôt évoquer une propension à se mettre dans les pires situations et de s'en trouver sauvé par un coup de chance inespéré et bien souvent de dernière minute.

   Commençons par le récit de cette histoire qui se déroula lors de sa dixième année. Si jeune et pourtant féru déjà de champignons, Thralil était parti à la cueillette en forêt. Il en trouva bien vite un plein panier – mais peu expert était-il encore en la science de les reconnaître – de la pire espèce.
   Il les aurait rapporté à la maison où ses parents, criant à l'empoisonneur, s'en seraient bien vite débarrassés. Mais le destin voulu que ce jour il trouva un nid garni d'œufs. Transportant toujours un petit attirail de cuisine dans ses affaires, il préféra garder le tout pour sa seule gourmandise. Il alluma un feu et commença à faire cuire les présumés bolets puis ajouta les œufs. L'odeur était merveilleuse et le jeune Thralil sentait son ventre gargouiller d'aise à l'annonce du repas.
   La cuisson terminée, tandis qu'il approchait la première bouchée de ses lèvres il entendit un bruissement suivi d'un grognement. Il s'immobilisa et, médusé, il vit sortir des fourrés un énorme ours gourmand, attiré par l'odeur des œufs et des champignons réunis.
   Thralil en oublia sa poêle, ses œufs, ses champignons et même jusqu'à sa faim et prit ses jambes à son cou. Courant et trébuchant il maudit, jeune ingrat, la fortune qui venait de le sauver de son ignorance en le substituant à un plantigrade plus ignorant que lui encore si la chose était possible.

   Je ne compterai pas le nombre de fois ou le bougre manqua de perdre un membre ou même la vie et je me contenterai de relater une autre de ces mésaventures.

   Ayant acquis quelques années, il marchait sur le Chemin Vert en direction du Sud, et comme à son habitude, ce faisant il chantait (très) haut et (très) faux. Il ne remarqua aucunement, tapi dans les fourrés, un brigand qui une fois qu'il fut passé le prit en mire de son arc. Ce dernier était sur le point de libérer un trait mortel à cette distance lorsqu'un gourdin s'écrasa sur sa tête.
   L'individu qui venait d'assommer le brigand, et par là même de sauver Thralil, regarda le jeune homme s'éloigner en chantant joyeusement, sans rien savoir de la scène qui venait de se dérouler juste derrière lui.
   Quelle ne fut pas sa stupeur, mais aussi sa honte, quand à la maison son sauveur, qui était un proche ami de la famille, fit le récit de l'événement en faisant promettre à Thralil de ne plus chanter n'importe où et de se montrer vigilant. Promesse qui, il faut bien l'avouer, ne fut qu'à moitié tenue.

   Voici un bref portrait de ce jeune homme que vous venez de voir passer en trébuchant. Cependant, je vous prie de ne pas le juger trop prestement. Il est certes distrait et maladroit mais, veuillez m'en croire, je ne connais personne ayant meilleur cœur et qui soit plus prompt au rire, à la bonne humeur et à la générosité. Ce sont là des qualités que l'on mésestime trop souvent à mon goût. Je ne puis que lui souhaiter de les conserver intactes le plus longtemps possible.
#8
Thralil était maintenant à Minas Tirith et après plusieurs heures d'hésitation il se résolut à écrire une missive.

      
CitationChère Dame Rilmë,

   Je me trouve en ce jour à Minas Tirith et c'est à grand regret que je vous écris la présente. Je ne puis plus remplir la tâche de surveiller cette Jynnéa et croyez que j'en suis fort contrarié.

   Je tiens à vous assurer que le destin m'a laissé peu d'alternatives et peut-être même serai-je mort bientôt. Étrangement, l'écrire me permet de prendre un peu de distance avec cette angoissante éventualité.

   Je serai bref ! Une bête, de la pire espèce, m'a mordu à la main et la blessure ne se referme pas malgré tous les soins apportés. Pire, elle a même commencé à bleuir et ma main se montre chaque jour moins sensible...

   Je suis ici avec l'espoir que le savoir des guérisseurs des Maisons du Gondor s'avère être plus grand que le mal qui m'accable.

   Puisse ce pli vous trouver prestement. Vous m'aviez dit que vous viendriez céans, j'ose encore l'espérer et je serais heureux de vous revoir...

   Amicalement

   Thralil d'Arnor
#9
Forum Animations / Vilaine blessure
2014-02-10, 15:52:23
Thralil s'était montré curieux... et imprudent. Il en payait aujourd'hui le prix fort. Il maudissait ce loup qui l'avait attaqué et lui avait occasionné une large blessure à la main tout en se répétant qu'il était le seul responsable.

Malgré la douleur, cela ne l'avait d'abord que peu inquiété. Toutefois, les paroles de la guérisseuse de Bree avaient été sans appel : la blessure allait s'infecter et Thralil perdrait non seulement sa main mais sans doute aussi la vie. Sa seule chance de guérison était de trouver une personne suffisamment compétente dans l'art de soigner. Aux dires de la dame, la plupart des Elfes ayant quitté la Terre du Milieu, seules les Maisons de la Guérison de Minas Tirith abritaient encore de tels individus.

Sans attendre, Thralil chevaucha vers le Sud. C'était là un long voyage mais il devait atteindre au plus vite la Cité Blanche. Plusieurs fois par jour, il lavait sa blessure d'une décoction d'Athelas. Malgré cela, l'entaille ne se cicatrisait pas et commençait lentement à se farder d'une teinte violacée.

Le voyage s'annonçait périlleux car, atteint à la main droite, Thralil ne pouvait plus manier ni arc, ni épée. Fort heureusement les Valar veillèrent sur son chemin et il ne rencontra rien qu'il ne puisse fuir en poussant son cheval au galop.

Il arriva enfin à Minas Tirith où il fut frappé par la grandeur et la majesté de la ville. Il en franchit les portes et, indécis, il s'adressa au premier passant afin qu'on lui indicât le chemin des Maison de la guérison. Ce dernier, fort aimablement, se proposa de le guider et l'invita à le suivre. Mais à peine eurent-ils quittés les rues animées que Thralil se retrouva avec une lame pointée sur lui. Infirme, il dut se résoudre à céder sa bourse au vil gredin.

Il s'assit un moment à terre, désespéré. Il était au-delà de la fatigue, malade et venait de se faire détrousser... que pouvait-il encore lui arriver?

Peu à peu il reprit ses esprits. Peu importe quelques pièces d'or ! Il était venu pour trouver un guérisseur et il touchait au but.  C'était là l'essentiel et le seul objectif qui pouvait compter.

Il se releva et prit le parti de trouver les Maisons de la Guérison seul. Ce ne fut pas aisé mais il les découvrit enfin, au plus haut de la cité. Cependant, les guérisseurs étaient tous très affairés et personne ne pouvait s'occuper de lui dans l'immédiat.

C'est alors qu'il entendit au dehors un cri. Il sortit et vit un homme, les mains blessées et sanglantes et qui furieux, tapait contre une barrière. Il s'approcha, avec méfiance cette fois-ci, afin de le calmer et lui tendit quelques bandages. Au fil de la discussion il fut surpris d'apprendre que l'homme Menelthar, avait été victime lui aussi d'un vol et ce, apparemment, par le même individu.

C'est ce moment que le gredin choisit pour réapparaître. Sans réfléchir, Thralil se lança à la poursuite du malfrat mais fatigué et ne connaissant pas la ville il perdit bien vite sa trace.

Menelthar qui lui emboîtait le pas était tout autant que Thralil déterminé à mettre la main sur le coquin.  Thralil toutefois se sentait de plus en plus las et fut pris de vertiges. Il en avait demandé plus que de raison à son corps et ce dernier le lui rappelait douloureusement. Il s'excusa et demanda à Menelthar la permission de se retirer pour prendre un peu de ce repos devenu nécessaire.




#10
Bon, j'ai la solution: Tu gardes ta vieille fripe et tu la rajeunis un bon coup avec un nouveau perso! Un perso tout neuf, une ville toute refaite, ça devrait largement compenser l'âge du vilain chapeau!!!
#11
Si l'ancien est poussiéreux, achète un nouveau chapeau... tu pourras l'assortir d'un nouveau perso, il y a des promos en ce moment ^^
#12
Ah super!

Je ne reste pas très tard en général (c'est qu'y a boulot le lendemain matin :( ) mais le vendredi soir ça peut se négocier  :D

++
#13
Bonjour tout le monde,

Bon je rejoue un peu en ce moment (le soir, le mercredi et le week end). J'espère croiser un peu de monde. Si un peu de RP intéresse certains n'hésitez pas à me le dire qu'on s'organise un petit rendez-vous (Thralil est encore célibataire, profitez-en  :P ).

#14
Thralil n'avait pas ménagé sa hache pendant plusieurs jours et avait enfin réuni les ressources que Monsieur le Bourgmestre de Bree avait demandé. Il prit aussitôt une plume et rédigea le mot suivant :

CitationMonsieur le Bourgmestre,

Comme convenu lors de notre entrevue, j'ai réuni la quantité de bois nécessaire à la réparation du pont. Je reste à Bree à votre disposition.

Respectueuses salutations

Thralil
#15
Thralil reçu et lu le pli. Il se dit que quelques jours de repos à Bree ne seraient pas de refus... surtout si on le faisait ensuite travailler.
#16
Une lettre très soignée et écrite sur un papier de qualité avait été confiée au Maire de Bree afin d'être remise à qui de droit

CitationMonsieur,

Je me nomme Thralil et vous me voyez bien embarrassé. Au cours d'un de mes déplacements j'ai été mêlé à une étrange affaire sur le pont se trouvant au Sud du Chemin Vert et j'ai, je crois,  une part de responsabilité dans l'incendie qui en empêche aujourd'hui l'usage.
Veuillez excuser ma manifestation tardive mais la nuit de l'incident, j'ai dû quitter les lieux très vite et j'ai cru que l'incendie n'avait que peu endommagé la voie de passage. Imaginez ma surprise à mon retour lorsque j'ai voulu repasser le pont dans l'autre sens et que j'en ai trouvé toute une partie détruite et impraticable.
Vous me voyez navré de causer tant de soucis aux voyageurs et je me mets à votre disposition pour aider à la réparation de cette voie essentielle.

Sincères salutations

Thralil
#17
Forum Missives / Re : A la Dame Rilmë
2013-06-18, 14:56:52
Thralil fut heureux d'apprendre, lors d'un de ses passages à Minas Tirith que la Dame avait eu son message. Il remercia le banquier en réparant certains objets cassés ou branlants de son établissement. Cela fait, il reprit la route de Linhir où la vie était plus douce qu'en la grande cité gondorienne.
#18
Forum Missives / A la Dame Rilmë
2013-06-18, 09:17:22
Après avoir couru dans Minas Tirith et par toutes ses rues, Thralil venait d'avoir une nouvelle idée. Il laissa tout simplement au banquier un pli à l'attention de la Dame qu'il recherchait.

CitationChère Madame Rilmë,

C'est une longue histoire que j'aurais à vous raconter mais ce morceau de papier est trop petit pour cela. On m'a envoyé vous trouver et malgré maintes recherches j'en suis encore à courir après votre piste. Si par bonheur vous trouver ce message, sachez que je me tiendrai quelques jours à Linhir.

A très bientôt j'espère.

Thralil
#19
Bugs / Re : Probléme d'instalation
2013-06-11, 20:10:43
Tout le plaisir est pour moi! C'est bien agréable de retrouver le petit monde de Turambar. A bientôt IG et merci pour le coup de main pour l'installation.
#20
Bugs / Re : Probléme d'instalation
2013-06-10, 17:19:14
Bonjour tout le monde,

Je ne sais pas si l'on se souvient de moi ici mais qui sait...

Je voulais tenter un retour mais je n'arrive pas à télécharger les packs... le 2ème lien semble défectueux. Est ce normal?

En attendant la réponse, merci!
#21
Forum Missives / A la garde de Bree
2010-04-06, 15:56:09
Monsieur,

Je vous écris pour vous relater la bien désagréable rencontre que j'ai faite non loin de Bree.

Tandis que je coupais du bois à l'Ouest de notre petite ville j'ai entendu de drôles de voix provenant de la Vieille Forêt. Je me suis aussitôt caché dans un arbre et j'ai pu voir deux orques en armes et armures en train de s'insulter. Ils se traitaient réciproquement d'incapables. Ils s'étaient apparemment perdus et ne savaient ni où aller ni quoi faire, et c'était là l'objet de leur dispute.

Ils se sont alors éloignés de ma position et j'en ai profité pour rejoindre ma monture cachée dans un fourré avec mon équipement. Je suis alors parti à leur recherche en suivant leurs traces et j'ai pu profiter d'un combat entre leurs wargs pour en assommer un. L'autre en revanche s'est enfui.

Celui que j'avais laissé à terre se relevait déjà à mon retour en se saisissant de sa masse. Je lui ai aussitôt intimé de la lâcher, chose qu'il a faite après quelques gémissements. Lui ayant promis la vie sauve et la liberté s'il s'exécutait, je l'ai guidé d'abord vers le Nord puis assez loin vers l'Est, là où l'herbe ne pousse plus. Je l'ai ensuite laissé partir. Sans doute aurais-je mieux fait de le tuer, mais je ne pouvais me résoudre à cela et j'avais donné ma parole.

J'ai ensuite attendu, puis j'ai suivi ses traces pour m'assurer qu'il ne revenait point en arrière. Je suis enfin revenu à Bree pour rendre compte de cette rencontre. Je me tiens à vos dispositions si vous avez des questions.

Respectueusement

Thralil
#22
Il s’inclinait en avant avec élégance, et tout aussi vivement se relevait pour suivre la danse. Les autres brins d’herbes l’imitaient allègrement sous la caresse humide du vent qui venait du Baranduin et les rafraîchissait en ces chaudes journées de juin. De la fenêtre, Salica les regardait courir d’un bout à l’autre du pré. L’envie de les rejoindre était forte et la porte ne tarda pas à s’ouvrir pour la laisser apparaître, une corbeille de linge et une planche à laver sous les bras. La journée était chaude et semblait toute indiquée à cette corvée. L’eau du tout proche ruisseau désormais ne serait plus si froide et Salica n’aurait pas à aller jusqu’à la plus lointaine rivière.
Elle se dirigea vers les saules qui marquaient la limite du pré et soulignaient le cheminement sinueux du petit cours d’eau derrière lequel ils se faisaient si nombreux qu’ils formaient une véritable petite forêt. Les longs et noirs cheveux de la jeune femme ondoyaient dans le vent joyeux tandis qu’elle marchait et qu’ondulait sa haute et mince silhouette. Le soleil se cachait parmi les plus hautes branches pour jouer avec les ombres sur son visage et la jeunesse rayonnait dans le vert brun de ses yeux.

Salica eut tôt fait de rejoindre la saulaie et d’y déposer corbeille et  planche. Elle se retourna un instant pour contempler la petite maison qui flottait immobile dans la prairie où l’herbe et le vent s’adonnaient toujours à leurs jeux insouciants. Elle ne les voyait pas, mais elle pouvait sans mal deviner où se trouvait sa mère, où se trouvait son père, livré tous deux au rythme si quotidien de leurs tâches.

Elle soupira, puis posa la planche à laver et se pencha sur son ouvrage. Elle frottait vigoureusement les vêtements sur la planche de bois et ses mains étaient déjà rouges. Rapidement elle se trouva être en sueur et elle se redressa pour reprendre son souffle. Elle laissa glisser son corps souple jusqu’au pied d’un tout proche saule où se dessinait une légère cuvette herbeuse suffisamment confortable. Installée sur le dos elle observait les feuilles en fer de lance qui dans leur jeunesse dansaient, dansaient, dansaient… Mais soudain elle entendit un bruit de voix. Elle tendit l’oreille et ne douta plus. Elle se releva avec agilité et la curiosité la poussa à se faufiler comme une brise entre les troncs. Légère et silencieuse elle ne tarda pas à rejoindre l’orée opposée de la saulaie et dans la clairière elle vit deux hommes et un âne. Le premier menaçait d’une épée le second qui était âgé et visiblement terrorisé. Toujours discrète elle se déplaça de façon à se trouver derrière l’agresseur et ramassa une branche bien solide. Furtivement elle s’approcha de l’homme à l’épée et de toutes ses forces frappa sur sa pauvre tête. Il s’effondra comme foudroyé tandis que la victime ne comprenait encore rien de ce qui s’était passé.

« Monsieur ? Vous allez bien ? » s’empressa de demander Salica.

Doucement le vieil homme se releva, hagard, et fit finalement signe que oui bien qu’il tremblait encore comme une feuille au vent d’automne.
Salica ramassa l’épée. Elle était fort simple et de métal ordinaire mais aiguisée, bien équilibrée et pas trop lourde : elle jugea ainsi qu’elle convenait à sa main.
« On ne devrait pas rester là vous savez » ajouta t-elle, « il ne devrait pas se réveiller tout de suite mais s’il s’agit d’un brigand il fait sans doute partie d’une bande et d’autres pourraient arriver. Allez monsieur… faites avancer votre âne ».

Salica ne pouvait laisser le vieil homme se faire tuer par des brigands et elle pensa qu’il ne serait pas trop compliqué de le conduire assez loin pour qu’il soit en sécurité… elle rentrerait après. Mais comme il advient souvent des plans échafaudés sur le bon vouloir de Dame Fortune, celui-ci se trouva rapidement contrarié.
Ainsi, ce ne fut que quelques centaines de pas plus en avant qu’ils firent la peu plaisante rencontre de deux autres brigands qui s’approchèrent en ricanant, leur lame à la main.

Salica se tenait droite et serrait son épée tandis que le vieillard, déjà blottit derrière son âne, cria : « Prenez la fille, je vous la laisse, mais laissez moi la vie sauve ».  Elle sentit l’ingratitude la suffoquer et il fut dommage que la situation ne lui permît pas de corriger le coquin.
Les brigands n’étaient plus qu’à quelques pas d’elle. Celui qui se trouvait plus en avant était gros et fort, mal rasé et l’air mauvais, il gloussa : « Lachez cette épée ma petite dame et vous vivrez peut-être. Mais ses paroles sonnaient plus fausses que le cri d’une corneille et Salica montra vouloir se défendre. Le brigand s’avançait déjà sur elle lorsque son compagnon resté plus en retrait lui intima d’une voix claire de la laisser tranquille, qu’ils en auraient bien assez avec le vieillard.
Le gros brigand se retourna furibond et hurla plutôt qu’il ne parla : « pour qui tu te prends idiot ? C’est moi qui commande ici ! ». Le jeune homme pointa son épée en avant et répondit : « Laisse là ou tu devras m’affronter avant ! »

Il n’en fallut pas plus pour que commence un duel à l’épée. Le plus jeune était habile et rapide mais son aîné frappait avec force et le faisait reculer de quelques bons pas à chaque fois qu’il lançait une attaque.

Salica se retrouva ainsi spectatrice d’un inattendu combat de coqs. Elle mit cependant peu de temps à recouvrer ses esprits. Elle saisit au sol un bâton de bois qu’elle fracassa sur la tête du brigand au moment opportun. En un « crac » sec tout fut fini et le jeune brigand fixait Salica comme médusé.
Il était grand, bien bâtit avec un visage longiligne, des cheveux légèrement bouclés et bruns comme l’étaient ses yeux, et pour le coup il avait aussi un sourire un peu bête. Salica rosit et lui demanda s’il allait la regarder longtemps encore. Iil balbutia quelques mots incompréhensibles avant d’annoncer fièrement qu’il se nommait Thorn et qu’il la remerciait pour son intervention : « Le gros était un dur à cuire ! »
Aux remerciements Salica passa du rose de l’émotion au rouge de la colère : « Eh bien moi je ne vous remercie pas ! Ma parole, vous êtiez sur le point de nous détrousser et peut-être pire et… et où est-il celui-là d’abord ? » Salica se retourna et trouva le vieillard derrière son âne, recroquevillé dans son surcot comme un escargot dans sa coquille.

« Ne me faites pas de mal ! » gémit-il lamentablement. « Je vous aurais pas abandonnée… c’était un stratagème pour nous tirer de là ! ». Salica soupira. Elle craignit soudain que ses éclats de voix n’eussent alerté des oreilles malveillantes.

« Me voilà entourée d’une canaille et d’un lâche de premier ordre » lança t-elle sans qu’aucun des deux hommes n’osât objecter quoique ce soit, encore que l’envie ne leur manquât point, tant ils craignaient les représailles de la jeune femme qui s’enflammait, son épée toujours en main.

« Bon ! Vous le brigand… vos amis sont-ils partout ou avons-nous une chance de pouvoir fuir ? » questionna Salica.

Thorn réfléchit un moment. « Eh bien… le gros des hommes doit être à l’ouest… quelques uns doivent se trouver au nord le long du Baranduin et d’autres au sud sans doute, mais plus vers l’est il ne devrait y avoir personne je pense… et je m’appelle Thorn ! » toussa t-il.

« Bon ! Eh bien en route et sur le champ », conclut Salica alors qu’elle se demandait dans quelle drôle d’histoire elle avait mis les pieds. Et tandis qu’ils se mettaient en marche elle précisa son idée : « Si on arrive suffisamment loin à l’est ce soir, personne ne devrait plus nous chercher là bas. Une fois hors de portée des mauvaises intentions chacun prendra la direction qui le mieux lui conviendra. D’ici là on reste ensemble, c’est de loin le plus sûr ! ».

Ils marchèrent tout le jour en silence et le soir venu ils sentirent leur c½ur s’alléger. Ils ne firent pas de feu par prudence mais l’inquiétude les avait quitté… excepté le vieillard qui sursautait au moindre bruit.

Salica ne trouvait pas le sommeil et regardait les étoiles mais des nuages vinrent de l’est et bientôt elle n’eut plus rien à contempler. Elle soupira et murmura pour elle-même : « J’espère que ce n’est pas un mauvais présage… ». Thorn qui ne dormait pas non plus et devait avoir fixé son attention sur le même objet intervint : « Ne dites pas cela voyons… Même si tout est sombre il y a toujours quelque part matière à espérer ». Salica surprise demeura silencieuse un moment avant de répondre : « Je ne vois pourtant dans ce ciel que désespoir… » et tandis qu’elle finissait, une petite étoile fourra son nez entre les nuages et brilla quelques secondes. Thorn rit doucement et conclut : « Il y a toujours un espoir quelque part… il faut savoir le trouver, voilà tout ! » et sur ces mots il se retourna et fit mine de dormir.

La nuit fut tranquille et ils se sépareraient au petit matin. Le vieillard pleurnichait qu’il ne voulait pas rester seul mais Salica n’aurait plus rien accordé à un tel couard. S’il allait à Bree comme il le prétendait il n’avait qu’à suivre la Baranduin jusqu’au Gué de Sarn d’où il pourrait trouver sans mal le Chemin Vert. Salica pour sa part prendrait vers le sud avant de reprendre la direction de son chez soi à l’ouest… c’était le mieux si elle ne comptait pas retrouver les brigands du jour précédent.

Elle partit sans se soucier des jérémiades du vieil homme et elle ne fit pas deux cents pas que déjà elle entendit un cri horrible derrière elle… ce ne pouvait être que ce couard et elle songea soudain qu’elle l’avait laissé seul avec Thorn qui n’était autre qu’un brigand. Elle aurait dû continuer droit devant elle mais elle s’en retourna. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle retrouva pendu en l’air par un pied le vieillard. Thorn avait pris la poudre d’escampette et elle ne put s’empêcher de rire à gorge déployée de l’inconfortable situation dans laquelle s’était fourrée le vieillard.

« Ma parole, on ne peut vous laisser seul plus d’une minute sans que vous ne vous retrouviez dans le plus noir pétrin » s’exclama t-elle. Le vieillard grogna dans sa barbe et Salica s’employa à le libérer du piège. Cela pris plus de temps qu’elle ne l’avait d’abord pensé car il fallut trouver un moyen de libérer le pauvre bougre sans qu’il ne se brise les os lorsqu’elle couperait la corde qui le tenait. Elle plaça donc sous lui l’âne auquel il s’accrocha avec les mains et sur lequel il se retrouva à califourchon, le montant dans le mauvais sens, dans la plus ridicule position qu’il soit.

Tout ce raffut eut pour effet d’attirer l’attention de l’un des brigands, qui étaient loin d’avoir renoncer à leurs poursuites. C’est ainsi qu’il surprit un vieillard assis à l’envers sur un âne tandis que Salica courait à son secours en délaissant imprudemment sa lame au pied de l’arbre.

« Ca suffit ! » Cria l’homme que personne n’avait vu encore, « toi le vieux fou, descends de cet âne et donne moi les sacoches qu’il porte ! ». Salica aida le vieillard à rejoindre la terre ferme et à décrocher les sacoches bien pleines lorsqu’un bruit sourd la fit sursauter. Le brigand s’écroula aux pieds de Thorn qui tenait encore le bâton avec lequel il venait de l’assommer.

« Pas si mal cette technique ! » ajouta t-il en riant devant ses deux compagnons encore pétrifiés par l’étonnement. Puis il ajouta aussitôt : « nous ferions bien de ne pas nous attarder… je ne suis pas allé loin mais je peux vous assurer qu’il n’est pas venu seul ».

Salica lança alors un regard froid sur le vieillard : « Avant, je veux savoir ce que cette fripouille cache dans ses sacoches et que les brigands convoitent tant ». Elle ouvrit la première et la vida de son contenu, ne trouvant dedans que de vieilles nippes. Le vieillard s’était assis sur une roche, la tête entre les mains, pendant que Salica vidait méthodiquement la deuxième sacoche sans rien trouver d’autres que des guenilles. Alors le vieillard en vint aux aveux : « Je suis un misérable ! Tout est ma faute et ces charognes vont nous étriper ! J’ai raconté que ces sacoches étaient remplies d’or et de bijoux ».

« Ma parole ! » s’exclama Salica, « mais qu’est ce qui vous est passé par la tête pour raconter de telles fariboles ? »

« Je croyais qu’il allait se jeter sur le butin et que je pourrais en profiter pour m’échapper » sanglota t-il d’une voix tremblotante.

Thorn reprit alors : « il faut partir sur le champ… cet idiot à rameuter ce qui se fait de pire comme canailles dans les environs ». Puis il hésita un moment avant d’ajouter avec un certain malaise : « Je connais leur chef, un dénommé Butor, et s’il est persuadé que ces sacoches renferment des richesses il les voudra à tout prix ».
Le petit groupe suivit de l’âne se remit vivement en marche  vers l’est. Salica aurait voulu abandonner là le stupide et lâche vieillard mais elle ne pouvait se résoudre à le laisser se faire massacrer par ces brutes. Elle tenait fermement son épée prête à accueillir n’importe quel coup fourré, les yeux posés sur les épaules de Thorn dont la largeur se voulait rassurante. Le silence se faisait pesant et elle prit enfin la parole : « Thorn… Je voulais vous dire… je vous remercie d’être revenu, de nous avoir sauvé. Je vous ai jugé à la hâte… vous… vous n’êtes pas une canaille Thorn ».

Thorn rougit bien qu’elle ne pût le voir : « Oh… ce n’est rien vous savez… je suis habitué… et à vrai dire jusqu’à aujourd’hui je ne déméritais pas les jugements de cette sorte ».

Salica demeura silencieuse un moment avant de reprendre : « Tout le monde peut changer et vous avez prouvé que vous n’êtes pas la même brute cupide que ces hommes ». Et comme il ne répondait pas, Salica continua : « Moi, je crois que vous êtes quelqu’un de bien ! Mais… j’aimerais bien savoir comment vous avez pu vous retrouver parmi ces brigands ».

Thorn haussa les épaules : « vous savez, parfois la vie n’est pas comme on l’imagine… on ne fait pas toujours les bons choix… enfin, c’est une longue histoire. Pour tout dire, tout a commencé il y a six ans env… »

Thorn soudainement s’arrêta. Trois hommes lui faisaient face et bloquaient le passage. Au centre se tenait Butor. Il était grand et chauve, avec de longs bras velus et avant même qu’ils aient pu dire quoique ce soit, il envoya ses deux hommes à la charge. Thorn fit front aux deux bandits et réussit à contenir leur assaut tant bien que mal. Mais Butor déjà s’approchait, une longue lame gris foncé en main. Contre trois hommes à la fois il n’avait aucune chance. Alors, Salica s’interposa et contraignit Butor à l’affronter. Le combat faisait rage de toutes part. Salica tenait bon face au chef des brigands. Elle sentit soudain une menace derrière elle, une présence malveillante. Tout devint noir.

Elle ouvrit les yeux et les feuilles des saules dansaient loin au dessus d’elle et se dessinaient noires contre le ciel du soir. Elle les regardait s’agiter gaiement et des morceaux entiers de rêve flottaient encore parmi elles. Voilà des années déjà qu’elle faisait ce rêve, à l’identique presque à chaque fois. Elle quittait pour un instant la monotonie de sa vie pour brandir une épée qu’elle ne savait pas manier et affronter le roi des voleurs. C’était là l’unique voyage de sa vie, et même dans ses rêves celui-ci n’avait jamais dépassé le cap du duel. Elle se releva enfin avec peine et ramassa son linge de ses mains ridées et usées par les corvées de toute une vie. C’était maintenant une vieille femme qui n’attendait plus rien de l’existence. Elle leva les yeux vers le ciel. Il était rempli d’étoiles qui étincelaient comme jamais… et pourtant Salica ne pensait plus qu’au fond de la toile et à sa sombre teinte. Elle se dirigea alors vers la maison désormais vide et le vent qui soufflait de la rivière portait avec lui les premières feuilles de l’automne.
#23
2 hommes et 2 femmes pour moi, même si j'ai un gondo que j'ai jamais vraiment sorti de sa boite. C'est très différent à jouer et les réactions des autres joueurs ne sont pas du tout les mêmes non plus. Les personnages féminins permettent un jeu beaucoup plus perfide... et c'est pas Aubépine qui dira le contraire :lol:

#24
Je faisais juste un tour sur le forum et je vois que les résultats sont sortis... pas eu le temps de lire les textes postés encore, mais je le fais dès la semaine prochaine et je vous balance le mien en même temps ;)

Avri :)
#25
Longue vie aux D­­unedain!!!!  :D

Incontestablement mon perso principal, même si je fais quelques escapades du côté des NN et des Hobbits (de loin les plus méchants) de temps à autres. J'ai aussi tenté Gondo... mais paradoxalement pour un mmorpg y a trop de monde pour moi. Intalir n'est pas seule ;)

#26
Félicitations à vous tous pour les textes... Un plaisir à lire, pourvu que ça continue ;)

Je ne pense pas pouvoir être là pour la battue. Le 1er septembre je serai surement en train de me débattre entre démarches administratives, recherche d'appartement et déménagement... :(
Si j'arrive à me dégager la soirée malgré tout je me présenterai à l'improviste... mon perso adore ça  :D
#27
Je n'arrive pas à envoyer les screens sur l'adresse : grandphoenix@free.fr

C'est normal? Puis je écrire ailleurs?
#28
j'ai posté un petit récit que certains voudront peut-être bien compléter. Les affreux "leus" étant montés jusqu'au Nord, peut-être que plus de monde se sentira touché par la battue ;)
#30
Très interessant en effet!  :)

J'espère te rencontrer IG rapidement. Si tu as besoin d'aide ou de renseignements, n'hésite pas à m'envoyer un mp ;)
#31
Après une longue coupure (involontaire) je suis de retour: donc généralement je me co le soir après 21h00 jusqu'à minuit ou un peu plus tard.

C'est avec mon Dúnadan que je joue avec le plus de ferveur (et c'est toujours un plaisir) mais Aubépine ma Hobbite sort de temps à autres ainsi que Fosca ma NN... N'hésitez pas à m'envoyer un MP ou prendre mon MSN si vous vous ennuyez et voulez faire un peu de RP ;)
#32
Bugs / Re : Meubles en 2 parties
2007-04-30, 10:14:49
Merci beaucoup, j'ai plus de soucis avec les meubles en deux parties  :idris:
#33
Bugs / Re : Meubles en 2 parties
2007-04-28, 20:50:34
J'ajoute mes nouveaux problèmes à la suite des vieux posts car il semblerait que tout cela ne soit dû qu'à un seul et même élément : le sol

J'ai finalement tenté de mettre des tapis pour régler le soucis et... le sol de ma maison, en plus de poser problème avec les meubles en deux parties, mange les tapis en question. Une fois encore rien de méchant, mais si ça pouvait se régler ce serait bien.

Merci d'avance en tous cas :)
#34
J'aime les surprises surtout quand elles sont bonnes... et celle-ci était plus qu'excellente.  S .

En tous cas bon retour parmi les Rôdeurs et saches que tu fais de nombreux heureux... et cette fois qu'on te tient on te lâche plus, tiens toi le pour dit  :D

A part cela j'essaierai d'ajouter quelque chose à la suite de ton texte pour la partie que tu n'as pas vu en espérant pas casser le rythme.

PS : Pour ton Hobbit et sa gastro je te confie à Aubépine, elle a des remèdes à base de yeux de poissons qui font merveille... elle t'a déjà remis le nez en place tu peux avoir confiance ;)
#35
Je ferai tout pour être de la partie avec Miss Bophin! Je garde un oeil sur le post ^^

#36
Discussion Générale. / Re : Absence
2006-12-18, 17:56:52
Me revoilà... et définitivement j'espère. Je suis revenu en France pour Noël mais je devrais avoir le net à mon retour en Italie.

A bientôt tout le monde, IG ou IRL 8)
#37
Aubépine pour vous séduire...euh, vous servir, pardon  :D

Je devrais être là plus régulièrement désormais.

Mon MSN : avrigney@hotmail.fr
#38
Discussion Générale. / Re : Absence
2006-11-15, 14:41:20
Pa cool en fait  :(

Le monsieur de chez FastWeb est finalement venu et après s'etre fait agresser par ma coloc' italienne à cause du retard il a constaté que notre immeuble n'était pas cablé!!! On a les cables dans l'appart' mais ils ne sont reliés à rien... donc pas d'internet pour le moment :eek:
Prenez soin de mes petits protégés en mon absence... j'espère trouver une solution d'ici mars :(
#39
Discussion Générale. / Re : Absence
2006-10-30, 14:47:25
Salut à tous!!!  :D :D :D

J'écris de ma fac à Bologne (où tout va pour le mieux) et j'ai assez peu de temps... toutefois bonne nouvelle je devrais bientot avoir internet dans ma piaule... Dès que le monsieur de chez Fastweb sera venu nous installer tout le bazar nécéssaire.

A très bientot à tous!!!

Avri  :)
#40
Discussion Générale. / Absence
2006-10-13, 10:32:39
Bonjour à tous!

Je pars demain en Italie et ce jusqu'en mars et je n'aurai malheureusement plus accès à internet... dans un premier temps tout du moins.
Prenez soins de CC, Aubépine et Fosca en mon absence :wink:

Bon jeu à tous et à bientôt

Avri :)
#41
Bugs / Re : Meubles en 2 parties
2006-09-03, 15:07:59
Eh bien on changera ce sol quand ce sera possible... y a vraiment rien qui presse, surtout si l'usage de tapis permet de contourner le problème.

Merci à tous ;)
#42
Un grand merci pour les commentaires et avis que j'ai pu recevoir, ça fait toujours plaisir!  :)

J'espère pouvoir jouer ce personnage assez régulièrement en septembre... pour la suite on verra au jour le jour.

A bientôt IG ;)

#43
Bugs / Meubles en 2 parties
2006-08-31, 08:17:12
Je suis confronté à un bug dans ma maison avec la plupart des meubles en 2 parties (tables, bancs...) qui une fois assemblés laissent une fente en leur centre à travers laquelle on voit le sol.

Uanior et Morenlor ce sont hier soir penchés sur le problème... il semblerait que le bug soit dû au sol.

Enfin rien de grave, je me débrouillerai avec les type de tables qui ne posent pas de problèmes en attendant

Merci  :)
#44
Ola l'ami,

Triste nouvelle, mais je comprends et surtout je respecte ta décision. :(

Tu vas vraiment nous manquer IG...

On garde le contact quoiqu'il arrive ;)

Avri
#45
Comme Balborim...

Bravo et... bon courage... oui... bon courage  :twisted:
#46
Allez sauve toi que tu nous reviennes vite!!!

A bientôt le père Kalou :)
#47
J'ai trouvé que ça ressemblait à de la sardine côté goût... meuh non, je plaisante :p

Très bonne soirée en tout cas et superbe retranscription de Pierrot... il a dû sacrément faire chauffé les screens shots lol

Encore toutes mes fétilitatations aux mariés!!! ;)
#48
Sous la terrible pression dont je suis le malheureux objet (merci Pierrot :p) je vais bientôt me faire un petit newbie NN... ou plutôt une petite ;)

J'espère pouvoir contribuer au réveil du Sud même s'il est clair que ce sera un perso secondaire (mais essentiellement rp).
#49
Voilà, 2 posts de plus...

Et surtout je voulais informer chacun que ce week-end j'allais être peu présent. N'hésitez pas à continuer sans moi si l'occasion se présente. ;)

A lundi tout le monde :)
#50
Excellents textes en effet... j'ai commencé à rédiger quelque chose, mais manque de temps terrible aujourd'hui, je ne posterai pas avant demain je pense... ce soir au mieux :p

Enfin tout ça pour dire qu'il y a quelque chose dans les tuyaux ^^