Auteur : David Wyatt
 

Messages récents

#1
Forum Role Play / Re : De la façon qu'un forgero...
Dernier message par Razaek - 2025-05-04, 16:28:00
Tylraen l'Érudit... Voilà un nom que le vent n'avait pas murmuré à mes oreilles depuis longtemps. Le sang de l'Ouest coule encore, semble-t-il.Qu'est-ce qui pousse le sang de Tylraen à revenir en ces terres oubliées ? Cherche-t-il refuge, rédemption... ou un dessein plus grand ?

(Il se redressa lentement, sans détourner le regard du feu)

«Fais-le entrer, immédiatement. Un homme qui porte une lame des Lames de l'Ouest et la fatigue d'un exil mérite qu'on l'écoute. Et s'il ment... la mort le trouvera rapidement.»
#2
Forum Animations / Re : L'insoumise
Dernier message par Franky - 2025-04-28, 00:38:00
Il pénétrait le portail. Il faisait encore sombre à son arrivé, le lieu désertique de clientèle l'amena vers les marches de l'établissement. Lors de son ascension, il croisa son garde du corps qui lui confirma la présence des invités de cette rébellion. Il gravit encore plus haut pour finalement entre croisé le barman de la place, qui revenait avec un plateau vide de boisson. Une maquette avait été sorti pour l'occasion, les hommes influant s'y regroupaient tous autour. Il prit place à l'extrémité vide et se mit à regarder chacun d'eux. Un silence de mort se mit à régner, tous fixé vers l'assemblage grandeur miniature de la cité d'Umbar et ces régions.

Karim : Quels sont nos effectifs ?

Rasaek: La majorité des membres du Fléau sont sur place. Certains hommes sont restés proches des frontières avec Sharlak pour bloquer l'accès à la route du Harad et d'Umbar, par l'entremise des traversées. Nos hommes sont devant les portes.

Général de Nardjam: Sous les ordres du Sultan, nous sommes venus avec de nombreux hommes du harad. Avec l'influence et les négociations de Rasaek, certains Haradrim du désert se sont aussi joints au déplacement. Des hommes et des éléphants. La cité des sables est en attente devant les portes. 

Xsungwe: L'appel de Varia fut aussi répondu. Lors de notre traversée, l'effet de foule engendra un nombre incalculable d'homme pour la bataille. Nos catapultes se sont bien rendues. Et n'ayez nul doute, les hommes n'étaient pas seul pour la marche, nos créatures seront de la partie ; des orques, wargs, semi-trolls et trolls. Tous devant les portes.

Une pause s'entama. Le visage expressif des gens sur ces derniers paroles laissait mijoter un gout amer. Ils comprirent rapidement que le vieil Oriental n'était pas là pour plaisanter. Ce qui était le plus troublant, c'était qu'il en discutait comme s'il dépoussiérait un livre d'une centaine d'année. Son calme imperturbable ne laissait aucune suspicion sur ce qui se passait dans cette ville, à l'est.

Azreld: D'accord... Donc ! En ce qui nous concerne, le plan reste le même. 

Général de Nardjam: Un plan ? Écraser la cité n'est pas une manœuvre, mais une conquête.

Azreld:  Même si une grande quantité de civil ont décidé de quitter Umbar, il reste encore quelque chose à sauver et nous le ferons intelligemment. L'ennemi ne voudra pas céder la cité. Nous avons une muraille à traverser et le faire le plus rapidement possible serait le mieux. Ragmar et moi avons acheté un vieil immeuble et avec nos ressources, nous avons fait l'ouverture d'un musée en hommage au Royaume Réunifier. Mais sous cette façade, nous avons construit un tunnel, tout droit relier aux égouts de la ville. Les vrais hommes de Numenor n'ont pas oublié l'Insoumise, ils connaissent encore les passages secrets. 

Ragmar: Les égouts débouchent sur une zone presque inondée, nauséabonde. Elle est éloignée des routes et très peu visité. Le réseau est tracé par de petite caverne, qui sort dans ce secteur.

La recrue du fléau démontra l'emplacement approximatif sur la surface ondulé, de la table a plan, qui reposait un peu plus loin devant les portes de la cité. Le jeton rouge touchait une zone légèrement marécageuse, clairement dissimuler de l'œil humain, même le couturier n'était pas au courant de cet caverne. 

Rasaeck: Ce que nous cherchons, ce sont des cibles devant les portes. Le regard tourner vers eux, nous passerons par le tunnel pour ouvrir les portes de la cité. Si l'étape est une réussite, l'étendard du Fléau des Steppes sera visible de la muraille et nous ouvrirons les portes pour l'assaut. Dans le cas contraire, nous devrons bombarder la cité.

...

Le groupe d'homme au trot se sépara en deux. Tandis que Rasaek, Ragmar, Azreld, Isilraen et quelques hommes de différentes origines prirent un chemin, les trois cibles désignées prirent l'opposé. Les délégués passèrent devant la foule conquérante. Les bêtes étaient énervés, des cris de guerre exprimés dans une langue que les hommes croyaient morte depuis la fin du Mordor se faisaient entendre. Les hominidés, armés jusqu'au dent, devenaient impatient dans les colonnes de formations imposées de leur hiérarchie. Le temps jouait en leur faveur, l'ennemi était prêt au-dessus des murailles. Un drapeau toute au haut d'une perche sillonna de gauche à droite. Karim et Xsungwe décidèrent d'avancer. À mi-chemin, ils ordonnèrent à leur canasson de stoppé la marche. Un vent de poussière et d'humidité venait épouser leurs visages, scrutant l'horizon lorsque les portes d'Umbar s'entrouvrit pour laisser passer 2 cavaliers. À la rencontre des pourparlers, le couturier ne dit presque aucun mot, laissant l'expérience de son vieil allié prendre le dessus. Le général d'Umbar, plutôt offusqué, prit la peine de manifester quelques menaces et de leur rappeler l'importance d'une bonne coopération avec le Royaume Réunifier. La sagesse d'Xsungwe, dans un jargon franc, rappela aux gondoriens que le territoire ne leur avait jamais été octroie, que l'Insoumise appartenait à la richesse de ces terres et à la culture du peuple du sud. La rencontre finit en queue de poisson. Le conseillé et le général partirent se protéger à l'arrière de leur fortification, tandis que les leaders de la rébellion retournèrent vers leurs troupes. 

Le Trug Kritar s'approcha de ses membres. À sa gauche, un signe de tête vers le Général de Nardjam, à sa droite, une autre approbation vers le représentant de Varia. Un poing lever de ce dernier ordonna l'avancer des catapultes. Question de faire un bon nettoyage de la fourmilière, des charges incendiaires furent catapulté en direction de l'entrée principale de l'ancienne cité pirate. Ce fut un carnage. Le son du déclanchement des catapultes se propageaient autour d'eux, le tire à volonté étaient ordonné par Xsungwe. Les tambours et les fracas des armes sur les boucliers de la foule servent d'intimidation pour la résistance. L'armé avançait vers les portes, au fur et à mesure que les catapultes bougeaient de l'avant. La réception des tirs se faisait à l'intérieur de la ville, l'engouement de la conquête se faisait sentir. 

Une interruption fut exécutée. Le bombardement avait fait son œuvre, ils ne voyaient aucun mouvement provenir de la muraille. À leur surprise, les portes noircies par les flammes finirent par s'ouvrir et l'étendard du Fléau des Steppes était visible de leur position. La charge fut lancée. Les créatures du sud Mordorien prirent les première lignes de l'assaut pour pénétrer dans la forteresse. Au même moment, des navires d'Umbar se mirent à canarder l'insoumise, des renforts débarquaient au port de la ville. Le chaos s'installa rapidement. Sécurisé dans une ruelle, Karim retrouva Rasaek et Asareck. Il était évidant qu'ils étaient pris aux pièges dans tout ce raffut. Quelques minutes d'attente passèrent, les coups de canon prirent de l'escale et un petit sourire apparu sur le visage du chef de la compagnie. Les boulets n'étaient plus envoyés dans leur direction, mais le vacarme semblait continuer
.

Karim: Mais qu'est-ce qui te fait sourire ?!

Rasaek: Ils sont arrivés. Préparez-vous à la charge !

Karim: Arrivés ? Charge ?

Au large, une attaque navale avait lieu. Au sommet de la grande voile, on pouvait y retrouver le pavillon du Nadir, qui attendait le bon moment dans la baie. Le Capitaine Mesrour n'était pas seul, de nombreux vaisseaux venus de l'ouest des mers avaient fait le chemin pour cette bataille. 

...

Ce sont quelques heures plutard que la bataille prit fin. Le général avait succombé avec les dernières troupes restantes devant les restes du Nain Hurlant, les membres du conseil restant avait réussi à quitter la forteresse par l'entremise des voies maritimes, sauf un. L'homme fut retrouvé au pied de l'énorme statut de Lautorhion Eskerior'eo, au port de la cité côtière. Trop gourmand de sa richesse, il n'avait pas réussi à rejoindre la dernière barque pour sa propre survie. Il tenta de soudoyer l'envahisseur, en leur proposant l'esclavagisme. Mais Rasaek et Xsungwe dérobèrent le trésor qu'il transportait et l'exécuta au pied de la statut de renom. 

Encore quelques heures plutard, une cérémonie eu lieu au Palais de justice de la ville. Les scribes y étaient présents et malgré le fait qu'une nouvelle attaque du camp adverse n'était pas impossible, on y signa un traité pour la conquête. Les personnages influant de la bataille furent interpelés pour signer. On y retrouva le général de Nardjam, Xsungwe et Rasaek, ainsi que Karim comme témoin. Sous la gouvernance des 3 partis, la ville serait redonnée au peuple du sud et aux hommes de Numenor. Dans le traité, on y retrouva quelques demandes :

Citation-À la demande du Fléau des Steppes:  L'Instauration d'ambassade dans chaque ville pour faciliter l'échange commerciale et politique entre les partis. Avoir un Sièges au conseil.

-À la demande du Sultant de Nardjam: Restauration du commerce d'autre fois entre Umbar et la cité des Sables. Des sièges accordés au haradrim au conseil.

-À la demande de Varia: Une total loyauté provenant de l'insoumise et un siège au Conseils. 

Un nouveau conseil d'Umbar serait formé. Après multiples négociations où le général de Nardjam était trop vorace, il fut décidé et signé que le conseil accueillerait un total de 10 sièges ; 5 pour les hommes de Numenor, 3 pour les haradrim, 1 pour les Orientaux et 1 pour la guilde du Fléau des Steppes. Tous signèrent le traité et le nom des témoins furent ajouter. 

...

Karim venait d'arriver au palais. Il n'avait pas mis les pieds à Nardjam depuis très longtemps. À la fin du traité, le Général de Nardjam s'empressa de l'approcher pour une convocation d'urgence auprès du Sultan. Le couturier prit le temps de faire le chemin en chariot pour pouvoir se reposer durant le trajet.

À l'entrée de l'enceinte, 2 gardes escortaient le général vers l'extérieur. Celui-ci se tenait le visage par déshonneur, mais aussi pour essuyer le sang qui coulait de son arche sourcilière. La situation n'était déjà pas très habituelle, qu'elle fit monter un sentiment de stresse chez lui. Devant le monarque du sable, il ne reçut, finalement, que des félicitations. Le sultan, de son attitude neutre, voyait les exploits du Trug Kritar comme celui du héros des haradrim; un suderon qui prit en main la cause de la libération du sud. Contre toute attente, il n'eut aucune pitié pour dénigrer le général devant lui. Plus encore, il voyait en Karim le respect d'un dirigeant, ce disant heureux qu'un homme de loyauté lui serait plus que bénéfique proche de lui. Il lui proposa le post du général au sein de ses troupes. Prit d'étonnement et en toute respect, le couturier refusa le titre que la majesté lui offrait, prétextant que ce n'était pas dans son domaine d'expertise que de gouverner une aussi grande armée. 


Sultan : Alors ? Que puis-je offrir à l'illustre homme que tu es ? Tu as déjà la richesse, la renommée, les contacts...Je te trouve plutôt modeste pour un haradan de ta compétence. Savais-tu que lors du traité de l'insoumise, nous avons négocié 3 sièges au conseil ? C'est ainsi que je vois ton avenir, représentant des Haradrim à Umbar. Et qui de mieux pour le faire que Karim le Haradan ?

Karim : Sans, une fois de plus, vous manquez de respect ; On m'avait déjà offert une place et j'ai dû décliner l'offre...

Sultan : Certainement. Mais cette fois-ci, c'est le Monarque des sables qui te le dit.   
#3
Forum Role Play / De la façon qu'un forgeron tro...
Dernier message par Ossuam - 2025-03-04, 02:56:44
Le récit qui suit précède de plusieurs semaines les événements décrits dans le post L'Insoumise
https://turambar-uo.ca/smf/index.php?topic=15472.0



La dague s'enfonça au-dessus de la clavicule de l'homme et fût retirée aussitôt. D'abord, un mince filet de sang s'écoula de la déchirure, mais rapidement l'incision s'ouvrit en un gouffre pour laisser un torrent écarlate s'en extirper. Le visage de la victime se crispa d'agonie et sa bouche laissa échapper un cri de terreur qui résonna dans tout ce quartier animé de la cité. L'assaillant sentit la panique monter en lui. Cela ne se passait pas comme on lui avait expliqué. Il avait la certitude que son coup était fatal, le poison qui enduisait la lame allait s'en assurer. Mais le temps allait manquer pour le constater. Déjà, le son des bottes des gardes et le cliquetis des cottes de maille se faisaient de plus en plus audible. C'était le moment de la fuite. Non, cela ne se passait pas comme on lui avait expliqué.

Une charrette tirée par un cheval fit son entrée dans Umbar, après inspection de la Garde. Les tensions causées par le mouvement de rébellion rendait les autorités très nerveuses sur les allées et venues aux Portes de la Cité. L'homme qui menait la cargaison était vêtu de haillons et dégageait une forte odeur de sueur et de crasse. Il savait très bien s'orienter dans les rues pour avoir foulé leurs pavées si souvent. Sa marchandise, adressée à la Garde, était constituée d'armes et d'armures qu'il avait lui-même fabriqué. Il travaillait pour un homme d'affaire du nom de Ballantin. Celui-ci possédait un commerce d'armurerie ainsi qu'un autre de pelleterie. L'Intendant lui avait donné un contrat pour fournir une partie de l'équipement des Protecteurs de la Cité, et il s'en mettait plein les poches. Ballantin du Gondor. Ballantin l'Opportuniste.
Isilraen arrêta sa monture devant la caserne du quartier sud. Un homme en sorti et l'aida à décharger le contenu de la livraison, non sans démontrer un air de dégoût envers le marchand. Isilraen reprit ensuite la route vers la prochaine caserne. Il en avait pour l'après-midi...
Isil était plutôt indépendant dans son travail. Tout jeune, Ballantin l'avait pris sous son aile et l'avait instruit au métier de forgeron. Très vite, le jeune s'était démarqué et s'était développé un talent digne des plus grandes forges des territoires du Sud. Sa routine consistait à piocher la mine d'Umbar, fondre le minerai, fabriquer les commandes et les livrer chez les clients. Bien sûr, les livraisons lui faisaient perdre un temps fou, mais Ballantin s'en moquait. Celui-ci vivait grassement dans l'opulence alors qu'il sous-payait affreusement ses employés. Un autre Gondorien qui avait succombé aux mépris des populations locales. Car oui, Isilraen était bien natif d'Umbar.
Ayant terminé ses livraisons, il fit un détour dans une rue moins achalandée. Là, devant une maison à l'apparence banale, un natif l'attendait nonchalamment. C'est que Ballantin entretenait aussi avec la faction rebelle des contrats d'armement, ce qui lui assurait un maximum de profit dans ce conflit en ébullition. Isilraen cachait les outils de guerre sous la charrette et les apportaient discrètement à des points de rendez-vous qui changeaient d'une fois à l'autre. Les échanges se faisaient rapidement et en silence. Mais cette fois, le rebelle, répondant au nom de Crotale, lui adressa la parole :

« Je t'ai vu plusieurs fois dans les environs, à faire tes livraisons pour le compte de Ballantin. T'en a pas marre de te faire traiter comme ça? Tu te fais arnaquer par ton patron, ce Gondorien. Regarde toi, un esclave volontaire au service d'un homme qui vendrait sa mère, pour peu qu'il en tirerait un profit.
-Volontaire, dites-vous? Si seulement c'était aussi simple. Certains ont la malchance de naître dans des familles de mauvaise notoriété.
-Bon écoute, je te propose de te rendre ce soir au commerce du marchand d'arc du quartier est, 3h après le coucher du soleil. Tu frappes à la porte et tu demandes Crotale. Une réunion s'y tiendra qui pourrait t'intéresser, qui pourrait te permettre de corriger ton sort. Pas un mot à qui que ce soit, et tu as intérêt à faire acte de présence.»

La curiosité et un sentiment de colère envers sa situation le poussa donc à rejoindre le groupe de rebelle qui se réunissait en soirée. Il se présenta, et rapidement il devient le centre d'intérêt de l'assemblée. On lui offrit bières et liqueurs, il se laissa emporter par l'euphorie qui régnait dans ce lieu de conspiration. Un homme proposa à Isilraen de quitter son travail et de venir se loger chez lui le temps de se remettre sur pied. Un autre parla d'un autre artisan forgeron qui pourrait fournir des armes à la faction rebelle, advenant le cas que Ballantin ne puisse plus honorer ses contrats avec eux. Et soudain, une voix forte et enivrée se fit entendre au-dessus de l'assemblée.
«Et si on éliminait Ballantin? À mort cette vile crapule qui n'a pas de scrupules à jouer dans le dos de tout le monde. Il a le sang d'Umbar sur les mains. À mort Ballantin!»

Le propriétaire de l'endroit dû insister auprès des convives à diminuer le ton d'un cran afin de ne pas attirer l'attention à l'extérieur. Car à l'unisson, tous les rebelles crièrent "À mort" en faisant un vacarme qui allait à l'encontre de la discrétion qu'exigeait une telle entreprise de complot.
Assez rapidement, on proposa qu'Isilraen s'enquit de la tâche d'assassiner son patron, et une dague lui fut remise. Elle était enduite d'un poison mortel, récolté sur une créature des sables plus au sud. On lui expliqua où la plonger dans sa victime et comment s'en approcher discrètement. Isilraen était très nerveux à l'idée de commettre un meurtre, il n'avait jamais fait ça, et était horrifié de se retrouver dans les cachots sombres et humides d'Umbar. Mais c'était décidé, il devra le faire ou subir les représailles des conspirateurs.


Isilraen eu tout juste eu le temps d'aller chercher quelques effets personnels laissés au commerce de Ballantin. Il réussit à fuir Umbar en se faufilant par ses égouts. Mais cela  non sans avoir passé inaperçu. En effet, des gardes l'avaient clairement repérés et identifiés. L'exile était la seule solution pour le moment.
On s'était joué de lui, c'est ce qu'il déduisit à forces de réflexions. Les rebelles l'avaient manipulés afin d'éliminer un fournisseur d'équipements aux Gardes de la Cité en vue de nuire aux événements de soulèvement. La Garde s'approvisionnait chez d'autres forgerons, mais cela leur nuira un peu. Quant à leur propre approvisionnement clandestin, les rebelles étaient déjà bien équipés, et commençaient déjà à éveiller des soupçons avec le va-et-vient des livraisons. Isilraen était un pion dans un échiquier que l'on avait sacrifié pour une plus grande cause. Isilraen était déchiré par ses sentiments. D'une part, il s'était enfin affranchi d'un homme qui l'exploitait à travers son travail et le maintenait dans la peur de révéler son identité publiquement. Mais d'autre part, ceux qui l'avaient aidés s'étaient montrés finalement manipulateurs à leur tour. Si le peuple d'Umbar aspirait à retrouver leur souveraineté, était-ce pour retomber dans les mains de ces rebelles aux ambitions douteuses? Il avait entendu le nom d'une faction bien connue qui était au coeur de la révolution montante. Et il savait très bien où elle se terrait. Peut-être pourrait-il tenter de les rejoindre et clarifier leurs intentions, voire instiguer un changement idéologique? La fougue de la jeunesse bouillait en son âme, et il sentait le besoin d'agir.
Sans monture, il vagabonda pendant des semaines sur la route de l'Est, à la merci des brigands et autres créatures aux intentions malveillantes. Il dû se livrer à des ignominies et viles actions afin de garantir sa survie, mais leurs récits ne seront pas ici racontés. Lorsqu'il atteignit sa destination, Isilraen n'était plus qu'une pâle ombre de lui-même, un sale rebus lessivé par la mer qui aurait été rejeté sur la plage.

*           
*
*                                 

L'homme chargé de la surveillance de la colline nord bordant le repère du Fléau des Steppes dessinait au sol d'une des extrémités de son arc des créatures légendaires, sans réellement savoir à quoi elles pouvaient bien ressembler. Puis il leva ses yeux sur la route qui se perdait vers le sud. Il ne le vit pas sur le coup, mais rapidement il dut venir à la conclusion qu'un être misérable avançait dans sa direction. Il grimpa sur sa monture, laissant le dessin inachevé d'un supposé dragon dans la poussière et partit à la rencontre de la loque qui se traînait sur la route. Arrivé à distance de voix, il somma l'intrus de s'immobiliser et de s'identifier, tout en bandant son arc. Le vagabond arrêta sa marche, leva la tête vers l'archer et dit d'une voix asséchée:
«Je désire rencontrer le chef du Fléau des Steppes.»
Après un rire méprisant, le guetteur relança:
«Pourquoi je t'accorderais cette faveur. Le seul service qui te serait bénéfique, c'est une de mes flèches plantée entre tes deux yeux.»
Le vagabond soupira: il était temps de rencontrer sa destinée et accepter son leg du passé. Il sortit de sa ceinture une vieille dague, qu'il leva en évidence au-dessus de sa tête, ce qui rendit son interlocuteur nerveux.
«Je suis Isilraen, arrière-petit-fils de Tylraen l'Érudit, Couturier des Lames de l'Ouest. Voici une dague qui lui a été fabriqué en guise de cadeau par les Lames. Je désire entrer dans l'ancien château-fort de mon ancêtre, et rencontrer le chef du Fléau des Steppes.»
#4
Forum Animations / Re : L'insoumise
Dernier message par Franky - 2025-02-19, 15:51:49
Le trot de leur canasson s'étendait dans le panorama de l'Haradwaith. L'émissaire avait pour devoir d'approcher le marchand qu'on appelait Karim et de le mettre sous arrêt. Il était suivi de deux soldats plaqués d'écusson du Gondor et prirent plusieurs heures avant de franchir les hauteurs de la région. Mais l'escapade fut stoppée et hors d'atteinte. Au sommet de la butte, leurs yeux sillonnaient l'étendu d'une armada si peuplée, qu'il ne pouvait que rebrousser chemin pour avertir le plus rapidement possible la cité côtière. Un tel régiment n'avait pas été vu depuis près d'un centenaire. Leurs étendards étaient visibles, le désir de conquête était sans conteste. C'est au gré du vent et des rayons du soleil que l'approche des bannières franchissaient plus de mille lieux. 

On pouvait y remarquer une bannière noire et de rouge sanglant, munis de serpents; Elle était portée par le Fléau des Steppes. La suivante marquée de rouge et de gris, du symbole d'une étoile qui provenait de l'Est; revêtit par les soldats de la cité Variag. Et la dernière, orné d'un noir doré au motif de losange, une bannière plus qu'évidente pour eux; c'était Nardjam. À l'arrière des banderoles, il n'y avait pas que des hommes de différentes cultures, mais aussi des Uruk-hai, des Olog-hai et d'énormes éléphants, suivi d'instruments de guerres. Plus ils approchaient vers l'Ouest, plus ils étaient nombreux. La cause de la libération du sud et des évènements du Fort Harnast n'avait pas passé sous silence dans les contrées environnantes. Nomades ou sédentaire, nombreux étaient ceux qui prirent les armes pour se joindre à la foule pour améliorer leur intérêt. 

...

Ils franchirent les portes. Ces jambes dévoraient l'espaces ambiantes pour interrompre l'assemblée des membres influents d'Umbar. 

"Sir! Sir! Ils approchent!" s'exclama l'émissaire.

L'heure du soulèvement était venue, la guerre était imminente!
#5
Forum Missives / Re : Plusieurs lettres importa...
Dernier message par Gaun - 2025-02-16, 04:57:28
Xsungwë avait rapidement rassemblé ses hommes. Dans les sous-sols de Varia les tambours resonnèrent jusqu'aux plus profonds tunnels, signalant aux orques le temps était finalement venu pour eux de faire surface. Un messagé fut envoyé au galop pour confirmer les mouvements Variags.
#6
Forum Animations / Re : L'insoumise
Dernier message par Razaek - 2025-02-08, 00:12:17
Ces dernières années, le temps avait fait son œuvre et la fatigue l'avait lentement gagné. Il était las d'être à la solde de malfrats et d'escarmouches sans but ni cause. La fougue qui l'avait animé toute sa vie durant s'était estompée.

Récemment, divers événements avaient retenu son attention, quelque chose était à l'œuvre dans le sud, une tension palpable régnait. Tous n'en voyaient pas encore les signes, mais le Krual en avait vu d'autres. Un soir, qu'il était assis devant l'âtre du foyer, l'agitation le gagna, les idées fulminaient dans sa tête. L'heure était venue, il avait longtemps attendu une cause qui ne s'était jamais présentée et trop longtemps il était resté spectateur. Cette fois, il avait décidé qu'il en serait autrement, il serait l'un des acteurs principaux de la cause qu'il avait attendue toute sa vie ou mourrait dans l'atteinte de celle-ci. Il se leva brusquement, quittant la chaleur de l'âtre, se dirigeant vers son bureau. Il sortit de l'une des bibliothèques une vieille boîte en bois, il s'écrasa dans sa chaise puis l'ouvrit doucement. La boîte renfermait une vieille clé en fer qui avait de l'âge, puis un bout de papier signé de la main d'un certain « Suidakra, fondateur des Lames de l'Ouest », sur lequel était écrit : « En l'honneur d'une gloire passée et dans l'espoir qu'un jour Umbar retrouve sa fougue et qu'on scande en ses rues "L'insoumise! L'insoumise!". » Il se dirigea vers la réserve dans laquelle il s'empressa de tasser une série de vieux coffres. Une trappe fit alors son apparition, une serrure était visible. Il prit la clé qu'il avait récupérée du vieux coffre, puis ouvrit la trappe et descendit dans un vieil escalier sinueux, attrapant au passage une torche. Il n'avait pas mis les pieds dans cette mine depuis sa découverte et il en avait gardé le secret depuis ce jour-là...

Un souffle de poussière et d'humidité monta à sa rencontre tandis qu'il descendait prudemment les marches de pierre irrégulières. La lueur tremblotante de la torche révélait des parois marquées de veines métalliques scintillantes, vestiges d'une richesse enfouie. Le silence régnait, mais il y avait une présence presque palpable, comme si l'endroit portait encore l'empreinte des âmes qui l'avaient forgé.

Une fois arrivé au pied des escaliers, il se retrouva face à une large galerie. Là, sur une tablette de pierre, reposait un ancien plan gravé dans du cuir tanné, détaillant les galeries et filons de la mine. Il observa le document avec une attention fébrile. Ce lieu oublié, laissé en sommeil durant des décennies, allait renaître.

Il ne s'agissait pas d'une mine ordinaire. Les minerais enfouis ici étaient d'une qualité exceptionnelle, propices à la création d'armes et d'armures dignes des plus grandes batailles. Il savait que pour reprendre Umbar, "l'Insoumise", il ne suffirait pas de quelques escarmouches. Il faudrait des troupes disciplinées, bien armées, et un arsenal à la hauteur des légendaires batailles navales et terrestres qui s'annonçaient.

Il posa une main ferme contre la paroi froide et parla à voix basse, comme s'il s'adressait à la mine elle-même :

« Tu as dormi trop longtemps, vieil ami. Il est temps de te réveiller et de reprendre ton rôle dans l'Histoire. Le fer et l'acier que tu gardes serviront à équiper ceux qui marcheront sur les traces des anciens, pour qu'Umbar se lève à nouveau. »

Avec détermination, il remonta à la surface, l'esprit habité par une énergie nouvelle. Dès l'aube, il mobiliserait des ouvriers, sécuriserait les accès et lancerait les premières extractions. Cette mine serait le cœur battant de l'effort de reconquête, alimentant forges et ateliers pour fournir l'armement nécessaire aux effectifs qui se rassemblaient dans le Sud.

Et lorsque le jour viendrait où le fléau des steppes marcherait sur Umbar, brandissant leurs épées forgées dans le feu de cette résurgence, on scanderait à nouveau dans ses rues : « L'insoumise ! L'insoumise ! »
#7
Forum Animations / Re : L'insoumise
Dernier message par Franky - 2025-02-07, 15:37:22
Une missive était arrivée aux portes du Fort. C'était avec hâte qu'un soldat lui délivra le manuscrit signé de Ragmar. Sa tête était mise à prime sur le territoire. Il pensait à tous le déluge qu'il avait causé durant ces quelques mois, voir année. L'inévitable devenait la besogne que seul le temps pouvait définir. Surprenant que le couturier n'eût pas été à la merci d'une prime bien avant aujourd'hui. La rébellion demandait plusieurs sacrifices et il était évidant qu'en étant devant le feu des projecteurs, il allait devenir la cible numéro un. Il tentait de garde son calme face à la surcharge de stresse qui s'accumulait sur ces épaules. Même sa chevelure en payait le prix ; dans sa sombre couleur, de légers filaments gris désiraient s'approprier de l'espace. À Harnast, il était du moins, en sécurité. 

Quelques heures au paravent, l'inattendu visite de son Krual inaugura une bonne discussion entre les deux hommes. Ils clôturèrent leur échange avec des formalités et des précautions imprévus pour la suite des évènements. Rasaek exécuterait les accrocs à sa façon, tandis que karim continuerait sur sa lancer. 

Le couché du soleil éclairait l'horizon. Plusieurs bouleversements prenaient place autour du Fort. Tout les traversées vers l'Haradwaith furent mit à feu par le Kritar Asareck. Dans le paysage, des débris poussiéreux se faisaient observer à des kilomètres. Au Sud, à l'est, deux armées se synchronisaient pour se retrouver devant les murailles qui l'accueillait. Ensemble, ils prendraient la marche vers l'ouest, vers l'Insoumise.
#8
Forum Animations / Re : L'insoumise
Dernier message par Ragmar - 2025-02-04, 20:19:52
L'ancienne citée corsaire était très agitée et Ragmar conaissait bien la raison. Il ne pouvait s'empêcher de sourire a ces événements. Les choses bougeaient enfin !

Les tours de gardes avaient doublés et les entrées à Umbar étaient devenus très contrôlés. La tête de son supérieur, Karim, était mise a prix dans tout le Royaume et on offrait une très belle somme pour celle-ci.


Plusieurs messagers avaient quittés la citée direction le Khand, probablement à Nardjam. Karim devait à tout prix être mit au courant pour peut-être pouvoir intercepter ce message.


Un corbeau fût envoyé directement à la forteresse du Fléau a l'intention du Trug Kritar pour l'en informer.
#9
Forum Role Play / Re : Le musée du royaume !
Dernier message par Ragmar - 2025-02-04, 20:03:47
Était-il le bon temps pour ce genre d'annonce avec tout ce qui se tramait au fort Harnast et à Umbar dernièrement? Probablement qu'il n'y avait pas meilleur temps. Saelon avait trouver un excellent travailleur du bois pour les présentoirs ainsi que plusieurs tailleurs de pierres et maçons qui avaient realisés des statues en l'honneur du Gondor et du Rohan.



Le musée était finalement prêt pour l'ouverture officiel et Ryder passerait le mot partout au Royaume Réunifiée.



CitationOyez oyez peuple du Royaume Réunifiée!

Le musé du Royaume est finalement prêt a vous accueillir! Un Banquet sera organiser pour VOUS!

Moi Saelon artisans et fier habitant de ce beau Royaume vous invite a venir y jeter un coup d'oeil et festoyer la paix et la réunification de nos peuples.

Sur plaçe vous y trouverez de magnifique trouvailles que j'ai accumulé avec le temps et d'extraordinaire statue sculpter par des professionnels en l'honneur de nos grands seigneurs !


L'adresse du musé était inscrit au bas des affiches. À Umbar, aux quais du centre-ville.

L'homme espérait voir le plus de peuple présents pour l'événement
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Forum Animations / Re : L'insoumise
Dernier message par Franky - 2025-02-03, 17:52:54
Pendant ce temps, les informations atteignirent la haute politique du royaume. L'un des marchands, qui fut témoin de la bataille, pu dénoncer les faits une fois arrivé sur place. Sans attendre les ordres d'Annuminas, l'Intendants d'Umbar prit actions à la suite d'évènements relier au Fort Harnast. 

Cette rébellion devenait gênante, les actifs autour de l'ancienne ville Pirate et de la région de l'Harondor ne pouvaient être stoppé pour des raisons commerciales et politique. À leurs oreilles, ils apprirent que Merezad et son armé avait échoué de nouveau, que l'Haradan au nom de Karim, dit le libérateur du sud, avait sauvagement éliminé Suldarin, un membre du Conseil d'Umbar. Ce qui s'ajoutait à plusieurs autres circonstances douteuses, tel que la mort d'un fils de conseillé, lors d'une expédition maritime.

Il fut décrété que : 

Citation-Karim le Haradan, étant sous les feux des projecteurs depuis trop longtemps, serait nommé au titre de renégat du sud. Une prime serait offerte pour l'arrestation de l'individu et pour tous membres qui rejoins ces forces. Un discours, lit sur la place publique, serait dévoilé pour intercepter toutes menaces qui proviendrait de la rébellion du sud. 

-Le rassemblement des forces de l'ordre au sein de la cité. Les gardes seraient plus nombreux pour patrouiller et l'entrée serait beaucoup plus questionné qu'en temps de paix. 

-Le rapatriement de certaines forces navals pour une éventuelle problématique dans la région.

-Des émissaires sera envoyé en direction du Fort Harnast pour parlementer avec les voyous et imposer une peine de prison sans lever les armes. 

Une lettre de l'Intendant parcourue l'haradwaith, pour le Sultant de Nardjam; L'obligeant à intervenir contre la menace de rébellion qui n'était pas surveillé sur ses terres. Un rappel d'allégeance entre son Palais et Umbar sous le règne du Roi Elessar lui fut aussi transmis par la même occasion.