Auteur : David Wyatt
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Turambar  |  Rôle-Play - Quatrième Âge  |  Forum Animations  |  Fil de discussion: Le réveil des Ailes Noires.
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Auteur Fil de discussion: Le réveil des Ailes Noires.  (Lu 3959 fois)
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Franky
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« le: 2019-03-18, 20:08:41 »

Munis de lances et d’épées, de chevaux blasonnés, un cycle se formait sur le plateau de Gorgorogth. Depuis quelques décennies, les orques étaient chassés de ces terres maudites. Le Roi Elessar avait donné l’ordre de guetter ce territoire au nom du Royaume Réunifié. Son fils, Eldarion, en demandait toute autant sous son règne. Aucune représaille de ces créatures ne serait tolérée, l’extinction devait être inévitable pour les créatures de Morgoth.  Les armées étaient décimées depuis la Guerre de l’Anneau, mais les Uruk-hai connaissaient beaucoup mieux les profondeurs du Mordor que leurs conquérants. Ils n’étaient pas nombreux, mais n’avaient nul endroit pour s’établir, les chasseurs devaient donc tuer des créatures qui vagabondaient les montagnes d’Ered Lithui et de l’Ephel Duath. Ce qui rendait la tâche difficile, c’était les cendres de l’Orodruin qui ne cessait depuis jadis. Nul bien informé ne pouvait traverser ces terres mortes, la respiration était lente, le temps un supplice pour tout humain qui voulait visiter à ses risques et périls.

Ce fût lors de leurs mandats que l’évènement eut lieu. Leur campement était implanté très près de l’ancienne que nous nommions Minas Ithil…Ou Minas Morgul, selon votre âge. Mais eux, c’étaient reposés à quelques heures de là. Les chevaux étaient sellés et prêt pour la suite de leur vocation. Les derniers préparatifs s’entamaient lorsqu’ils sentirent un spasme ce déchainer entre eux. Une secousse sismique ? C’est ce qu’ils avaient cru avant d’entendre ces cris d’horreur provenir de très loin, au Nord. Les gammes de métaux contre le rock chatouillaient leurs ouïes.

La crainte venait les envahir sur leur chemin, le Mordor n’avait plus le silence qu’ils avaient toujours connu depuis tant d’années. Une petite lueur se prononçait au travers du tas de poussière élevé vers les cieux, créé par les rebuts de chaînes métalliques et d’énormes roches retrouvées au sol à leur arrivée. La découverte d’une grotte semblait les surprendre. L’antre sentait le mort, des macchabées squelettiques s’y trouvaient, ni plus ni moins qu’une prison pour cette « chose » qui succéda les âges de la Terre du Milieu.

Une reproduction du cri, entendu plus tôt, se fit propager entre les montagnes. L’écho strident ne laissait aucune chance à leur doute. La mort ailée fonça droit sur eux, ne laissant aucun survivant sur son passage.

Ce n’est que sans tarder qu’une nouvelle unité fût la découverte de ces cadavres brûlés.   



(HRP: Début de l'animation au 3eme âge. Voici le lien d'origine -> http://www.turambar-uo.ca/smf/index.php?topic=12882.0)
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Franky
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« Répondre #1 le: 2019-03-21, 19:09:52 »

Le lac Nurnen, eaux maudites par le Mordor depuis plusieurs âges.  La terreur et la soumission étaient encore visibles sur le visage des anciens esclaves de Sauron. Même si le roi Elessar leur fit don de ces terres au 4ème âge, la mémoire des hommes se rappelaient du mal qui y rôdait. Des années à côtoyer les créatures de Melkor, la noirceur et sans oublier les coups de fouets multiples.

C’est sous la menace que les variags conclurent un marché unique avec eux; le passage pour le Mordor. Cette négociation procurait la liberté aux hommes du lac, sans leur donner autorité sur ces terres. Certains pouvaient conclure qu’ils étaient l’insecte entre l’arbre et l’écorce. D’un côté, il n’était pas rare de voir des troupes du Royaume Réunifié venir faire halte dans certains de ces campements. Et de l’autre, voir passer les escadrons d’Orientaux de Varia, escorté par des snagas esclaves.

Aujourd’hui, c’était autour d’Urznack de faire partie de la patrouille. Depuis sa capture, il n’avait pas remis les pieds en Mordor. La surveillance des sudistes envers lui était constante. L’uruk avait pour rôle de dénicher des esclaves ou…En d’autres termes; Un orque qui devait appréhender des gobelins. Ne pas se faire remarquer était surement l’une des plus grandes difficultés. Rien ne garantissait leur survit, même si le Royaume Réunifier devait bien se douter de la situation.



Sur le chemin du retour, ils entendirent le deuxième crie strident. Les membres de l’escadron se provoquaient avec des regards mutuels, ne sachant pas d’où était la provenance de ce cri monstrueux. Les soldats gardèrent leur mouvement de marche constant, à l’arrière d’eux, des orques reliés par des chaînes les suivaient à la même cadence. Plusieurs minutes de silence étaient maintenues, nul ne marmonnait. Mains sur les armes, ils observaient l’étendue de la noirceur du Mordor. C’est à ce moment qu’ils remarquèrent un corps solide en mouvement qui bougeait au-dessus d’eux, dans les cieux cendrés. Ce n’était guère un simple nuage noir. Une masse grise qui se camouflait stratégiquement, d’une forme ailée s’approchait de leur position à grande vitesse. 

La fuite fut le seul issu pour les sudistes en quête d’esclaves. Ils demandèrent à leur monture le galop, prêt à tout abandonner derrière eux, sauf leur vie. C’est ce qui attira l’œil du dragon. La première charge du serpent volant apporta leurs corps jusqu’au sommet des montagnes sombres de l’Ephel Duath, la terreur des hommes ne faisaient plus aucune sonorité à leurs oreilles pendant leur montée graduelle spectaculaire. Il y eut d’énormes enjambées avant que leurs pieds rencontrent l’humidité d’une grotte, la petite unité restante dut patienter durant quelques heures avant de remettre leurs membres dehors. Ils attendirent que la créature ne soit plus, pendant plusieurs heures. 



Urzanack franchisait le portail de la cité. Un escadron au départ, seulement 7 participants à revenir. 2 Hommes et 5 orques, incluant l’Uruk traqueur. En trajet, un seul mot revenait souvent; « Burguul ».

Ce qui voulait dire l’Ombre en langue commune.
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« Répondre #2 le: 2019-03-23, 16:47:03 »

Dans le clan adverse, certaines rumeurs  se propageaient jusqu’à Minas Tirith. Les rôdeurs  n’étaient pas les seuls à murmurer, mais quelques elfes qui peuplaient  la région aussi. Il ne faut pas oublier que jadis, lors de la nomination d’Aragorn au trône, le fils de Thranduil avait amené de ces confrères pour restituer la beauté de l’Ithilien, assombrie par le grand Œil.

L’échange d’énoncé était clair; « Un dragon aurait refait surface après plusieurs décennies. Le campement près de l’ancienne Minas Morgul serait détruit par la proie des flammes. »

Les quelques survivants ont vu la créature sombre se diriger vers le nord, volant au-dessus de la grande forêt et lançant ces cris terribles vers le lointain...
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Theomir
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Par le feu de Scatha !


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« Répondre #3 le: 2019-03-23, 17:06:59 »

Le vent lui giflait le visage comme jamais. Les crins qui surmontaient son heaume se mélangeant à ses propres tresses blondes qui s'en échappaient. Malgré la vitesse soutenue que lui imposait son maître, le destrier galopait avec l'élégance des siens. Ironie du sort, on aurait presque cru qu'il...volait. Manoeuvrant avec grâce parmi les écueils de cette terre sauvage où il était né. Un claquement de langue, une légère pression des doigts sur les rênes qui le liaient inutilement à son maître, ou encore son propre instinct, la bête slalomait sur une terre sèche et friable, entre une succession interminable de bosquets ras coupant comme des rasoirs et des amas de pierres éboulées qui manquaient à tout moment de lui briser les pattes. Pourtant, son cavalier n'était, ni fou -que Béma l'en garde, ce qu'il avait vu était on ne peut plus réel-, ni imprudent -enfin, pas au point de risquer la vie de son compagnon le plus cher-, et, une fois n'est pas coutume, sobre.

La vision des carcasses brisées ne quittait pas son esprit. Un ours, deux sangliers et un daim. Regroupés dans la même clairière. Enfin, ce qu'il en restait. Chacun broyé. Chacun à demi enfoncé dans un lit de fougères, comme si...tombé du ciel. Sans aucune trace d'affrontement alentours.

"Tu as déjà vu un ours voler ?"

Un jour et une nuit qu'ils avaient quitté cette clairière, sur le flanc nord de l'Ered Nimrais.

"Le pinson du matin, oui. Le rapace du crépuscule, oh oui. La chouette du soir, également. Eux, ils volent."

Les quatre sabots s'envolèrent simultanément pour esquiver un éboulis, quand soudain, la cime du Starkhorn surgit au loin. Ils touchaient au but. Son cœur s'emballa derechef. Il fallait à tout prix les prévenir. Pour le Seigneur et la terre.

"A moins que tu n'arrives déjà trop tard ?"

Il chassa fermement la voix dans sa tête, "que les flammes t'emportent !"

"Vraiment ? Hé bien, tu ne crois pas si bien dire..."
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Morenlor
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Le Bienveillant

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« Répondre #4 le: 2019-03-25, 23:13:23 »

C'était une belle journée sur les terres du Rohan, le soleil jetait ses rayons sur le château d'or de Meduseld, demeure du Roi des Rohirrim, trônant fièrement sur la colline qui surplombait Edoras.
A l'intérieur, le Roi Elfmyn, descendant du grand Eomer Eadig, recevait ce jour là le peuple pour les diverses auditions et doléances. La chaleur du jour se ressentait un peu moins à l'intérieur du palais, car de part les nombreuses fenêtres, un courant d'air parvenait dans le Grand Hall, rafraîchissant quelque peu les personnes présentent. On pouvait également entendre par ses mêmes fenêtres le lointain tumulte de la vie de la cité, comme le martèlement du marteau d'un forgeron ou le hennissement d'un cheval.
Alors qu'il écoutait une énième plainte d'un paysan, le Roi laissa son esprit vagabonder un moment, bercé par les doux bruits de l'extérieur. Cependant, quelque chose lui sembla étrange, il n'y avait plus un bruit à l'extérieur, plus un chant d'oiseau, rien. Mais l'accalmie fut vie précaire, car bientôt, des cris d'horreurs et de paniques se firent entendre provenant de la cité, et alors que toutes les personnes présentent dans le château se regardaient, cherchant à comprendre la cause de ce soudain affolement que l'on pouvait entendre plus bas dans la cité, un craquement assourdissant se fit entendre au dessus de leurs têtes.
C'était tout bonnement incroyable, une partie de la toiture du palais venait d'être arrachée, puis vint s'écrouler sans crier gare sur les malheureux qui se trouvait plus bas.
Ceux qui étaient présent dans le Palais fuirent aussitôt, et le Roi, alors plus vif que jamais, ordonna aux gardes de sa maison de faire évacuer le palais. Il scruta le ciel, maintenant visible à travers les décombres du toit, cherchant à trouver l'origine de cette destruction, car aucune tempête ne menaçait le ciel ce jour-là.
Il eut en partie sa réponse, car un grognement sourd, semblable à une meute de chien venu de l'enfer, résonna dans toute la cité. Ce fut ensuite les cloches d'alarme que l'on entendit résonner de toute part, des incendies s'étaient déclarés dans toute la ville.
Les chevaliers de la Maison du Roi guidèrent Elfmyn jusqu'à l'extérieur, et le Roi put alors contempler l'horreur qui s'abattait sur Edoras : le feu était pratiquement partout dans la cité, bon nombres de maisons et d'établissements brûlaient et la fumée qui s'élevait dans les cieux été bien épaisse maintenant. C'est de là qu'il surgit, ses énormes ailes déployées, l'horreur, la destruction, le monstre...


Les cavaliers avaient fait ce qu'ils pouvaient contre ce fléau, en vain. Les victimes ce jour-là furent nombreuses, autant civiles que militaires, et Edoras été à reconstruire dans sa quasi totalité.
Après l'attaque du dragon, le Roi s'enferma avec ses conseillers, il fallait décider d'urgence du devenir du peuple et de la cité, et on parvint vite à une conclusion : face à ce danger, Edoras n'offrait aucune protection.
C'était affreux en tant que Roi, de n'avoir rien pu faire pour protéger son peuple, mais il faut dire que jamais dans toute l'histoire de la Marche des Cavaliers, on eut à subir une attaque de cette envergure.
Le Roi ordonna donc l'évacuation totale d'Edoras, car la bête pouvait revenir. Elfmyn n'arrivait pas à chasser la voix du monstre de sa tête, qui après s'être amusé de la destruction de la ville, avait repris son envol dans un éclat de rire démoniaque.
Ainsi, la cité se vida et une colonne composée de survivants se forma et prit la route pour le Gouffre de Helm, car ne disait t'on pas que jamais cette forteresse ne fut prise ?


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Faldwine, dresseur de chevaux.
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« Répondre #5 le: 2019-10-23, 14:15:12 »

Quelques mois passèrent durant lequel les Rohirims partirent vers le Gouffre. L’attaque du monstre ailée prit une très grande envergure au niveau du peuple des hommes de la Terre du Milieu. Du Nord au Sud, impossible de ne pas entendre l’histoire qui rôdait pour la cité d’Edoras.  Le secteur du Rohan était légèrement évité par les chariots et voyageurs, seul les plus courageux scionnait ces terres en regardant les cieux. De lourdes spéculations insistaient que le dragon devait s’être réfugié dans l’Ered Nimrais, ou Meduseld  pour surveiller les richesses trop nombreuses que le peuple du Rohan accumulèrent depuis beaucoup trop d’année. Mais la réalité était toute autre. Les gardes vinrent rapporter au Roi que les cris et ombres n’étaient plus visibles vers les horizons.

Une troupe de volontaire fut dépêché en direction de la capital Rohirim. Nul doute, la créature n’était plus dans le secteur depuis longtemps. Durant ce moment,  les messagers firent souvent la route pour Annuminas. Le dialogue avec le Roi du Royaumes Réunifier était d’une très bonne aide. Eldarion ordonna le déplacement de quelques unités pour venir soutenir la tragédie.

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