Auteur : David Wyatt
 

Le début d'un long périple.

Démarré par Franky, 2011-10-02, 21:01:58

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Franky

La nuit était plutôt sombre ce soir-là. Même si la lune était encore cachée par les nuages fumeux dans les cieux, les criquets faisaient leurs bruits routinier. La petite fraîcheur recouvrait le sol de l'Arnor, plus précisément dans les coins du Cardolan. Ce soir-là, en plus des trucs habituels, on pouvait y voir un homme courir en direction de la Halte du Pelerin en criant au secours.

Le dùnedain était recouvert de sang et de blessure causé par une lame tranchantes. Même si on lui demandait ce qui c'était passé, il était beaucoup trop pétrifié parce qu'il avait vu comme scène chez lui. Les gens sur place ont tout de même réussit à recueillir quelques informations:


-Tremblement de terre
-Une attaque
-Un ennemi inconnu jusqu'à aujourd'hui
-Aucun autre survivant
-Des bruits louche au travers des bois
-L'ennemi arrivait du Nord-ouest


L'homme finit par mourir au bout de ses blessures.
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Franky

Après un certain temps, l'ennemi approchait de plus en plus dans la forêt, dangereusement. Ils étaient beaucoup plus, les massacres commençaient a se faire nombreux. Certains rodeurs et braves essayèrent de combattre, mais très peu restèrent vivant par cette rage en approche. Il était sur que si personne ne ferait rien, les grands villes seraient surement attaquer aussi. Des messagers furent envoyés en direction d'Annuminas pour faire quérir un rapport de plus haute importance.
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Intalir

Alors que Rilmë faisait route vers le Rohan, d'inquiétantes nouvelles étaient parvenues à ses oreilles. Comprenant que quelque chose de terrible se passait en Cardolan, sans qu'elle parvint à savoir exactement quoi, elle fit immédiatement demi-tour. Ce qui préoccupait les deux Elfes avec qui elle avait discuté semblait très sérieux, mais il s'agissait là de sa terre natale et son choix fut fait. Peut-être y avait-il aussi un rapport. Toujours est-il qu'elle irait dans le sud dès que les évènement le lui permettraient, pour l'heure il lui fallait retourner à la Halte du Pèlerin, qu'elle avait justement quittée il y avait quelques jours à peine.

Ce qu'elle trouva une fois sur place ne fut pas pour calmer ses inquiétudes. Une atmosphère lourde pesait sur la région. Les gens étaient terrorisés et se barricadaient chez eux, y compris de jour. Elle ne put glaner beaucoup de précisions auprès des rares survivants, aussi décida-t-elle rapidement d'aller voir par elle-même.

Elle arpenta la région en long et en large avant d'en tirer ces quelques conclusions : l'ennemi était très nombreux au vu des traces et de type humanoïde. Il se battait visiblement avec des armes, plutôt des épées même, ou des cimeterres, mais peut-être pas de manière systématique : elle avait vu des sillons semblables à ceux qu'auraient laissé des griffes. Il ne s'agissait en tout cas pas d'Orques, contrairement à ce qu'elle aurait cru au départ, mais des créatures plus légères et peut-être sans armure, car les pas s'enfonçaient trop peu dans la terre meuble du sous-bois. Et sur les lieux de leur passage subsistait comme une odeur des charogne...

Il lui fut par contre impossible de déterminer leur provenance. Les signes de leur présence se trouvaient plus ou moins dans toute la région comprise entre le Chemin Vert, le sud de la Grande Route de l'Est et la rive ouest de la Mitheithel. L'homme qui avait lancé l'alerte à la Halte avait dit qu'ils venaient du nord-ouest, mais elle n'avait pour le moment rien trouvé, ni aperçu cet ennemi mystérieux. Les bois lui avaient par contre paru emplis de bruits inquiétants, tandis qu'en fond régnait le silence. Un silence oppressant. Nul chant d'oiseau, et même le bruissement des feuilles sous le vent lui avait fait l'effet d'un murmure d'outre-tombe.

L'on commençait à dire que la Mort marchait. Rilmë se prépara au pire.
Rilmë, voyageuse

Franky

Le rapport avait finalement atteint sa destination. Même s'il prit énormément de temps pour revenir dans les mains du messager, celui-ci était suivi d'une poignée de soldats recrutés encore en formation. Ils seraient testés sur le terrain avec l'aide d'homme expérimenté et gradé. Mais rien n'était encore fait, vu le peu d'information donner dans le rapport, Annuminas croyait que les évènements n'était pas d'énorme importance. Les troupes pouvaient être tout de même plus nombreuse en cas d'extrême problème.

L'ennemi n'avançait plus, mais de plus en plus d'indices étaient découverts. Certains aperçurent l'ennemi de leur propre yeux. Ils avaient l'allure d'humains, mais en très piteuse état. Comme s'ils auraient vécu la guerre, plus pauvre que les itinérants ou ne sauraient jamais laver de leur vie. Leurs odeurs atroce pouvaient se faire sentir avant même de les croisées sur votre chemin. Ils craignaient la lumière autant que les créatures des ténèbres les plus profondes de la terre du milieu. Ceux qui réussirent a les voir étaient des survivant qui replièrent face a leur cri démoniaque et sadique.

Une expédition serait mi en place dans très peu de temps.
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Intalir

#4
       Les recherches de Rilmë n'aboutissaient à rien de nouveau. Elle ne comprenait toujours pas d'où venaient les créatures, ni les raisons de leur présence. Quel évènement, ou personne, avait pu déclencher cela?
       Heureusement Barahir et Okkirhos avaient finalement décidé de rester dans la région. Sa façon de leur faire comprendre la gravité de la situation avait été quelque peu abrupte, et elle n'était pas fière de s'être emportée face à des Premiers Nés, mais voir sa terre natale ainsi souillée la rendait peu encline à la diplomatie. D'autant que c'était à se demander si les autorités avaient réellement eu l'information : aucun renfort à Bree, personne d'autre qu'eux sur le terrain. Pas un seul Rôdeur en vue. Rilmë avait le sentiment désagréable que leur efficacité s'émoussait avec les années.

       Okkirhos et elle avaient donc décidé de faire route jusqu'à Annúminas, car dans tous les cas à deux ou trois ils n'avaient malheureusement que peu d'impact sur la situation et il semblait que ni les Rôdeurs ni la Garde de l'Arnor n'avaient une conscience réelle de la menace.
       Barahir se dirigeait quant à lui vers Rivendell. Rilmë ne connaissait pas ses motivations mais se disait que c'était peut-être lié à la blessure empoisonnée qu'il avait reçue lors de leur affrontement contre les créatures. Elle avait soigné l'Elfe de son mieux mais n'avait jamais autant regretté ses lacunes dans l'art de la guérison.

       Okkirhos et elle partirent donc seuls en direction de la capitale. Le trajet se fit sans anicroche, la région n'étant visiblement pas touchée par le mal qui sévissait en Cardolan. Une fois sur place, Rilmë chercha à voir d'abord Alyna et le Sergent Erwan, mais chacun devait être en mission ailleurs. Bien résolue à ne pas s'adresser à n'importe quel sous-fifre de l'administration, elle affirma que leur message concernait le Capitaine des Rôdeurs et qu'ils ne le délivreraient à personne d'autre. Son ton ferme et décidé, ainsi que la présence d'un Elfe à ses côtés, persuadèrent finalement leur interlocuteur ‒ ou attisèrent sa curiosité ‒ de leur ménager une entrevue avec Artercen. Par chance celui-ci se trouvait à Annúminas, quoique extrêmement occupé.
       Ils lui firent part de tout ce qu'ils savaient. Okkirhos mentionna également la rencontre de Barahir avec Radagast le Brun, chose qui n'intrigua que davantage Artercen. Il n'ignorait pas que l'intervention d'un tel personnage n'était pas anodine ‒ non plus que l'implication d'un Elfe dans cette affaire. Le Capitaine leur apprit à son tour que le messager venu du Cardolan était bel et bien arrivé à destination et que des hommes venaient justement d'être envoyés à Bree. Puis ils dûrent prendre congé, Okkirhos et Rilmë ne souhaitant de toute façon pas s'attarder à Annúminas.

       A leur retour à Bree ils purent effectivement constater la présence des troupes dont avait parlé le Capitaine, ce qui était rassurant même si ils savaient que cela ne règlerait pas le fond du problème. Car Radagast avait évoqué le mal de cette terre, et le mal elle l'avait effectivement connu, notamment celui de l'Angmar. Et même si son ombre n'était plus, même si le Seigneur du Pays Noir avait été défait, nul doute que des forces sombres et mystérieuses étaient toujours à l'oeuvre ‒ Osilth leur en avait déjà donné la preuve. Il fut un temps où certains noms n'étaient prononcés qu'à voix basse et ces jours de peur n'étaient pas si lointains, du moins dans la mémoire de la famille de Rilmë, et pas seulement. Les Hommes ont oublié maintes et maintes choses, mais les Elfes savent, de même que la terre et les arbres, les fleurs et les pierres, qui gardent souvenance.
       Il fallait rester vigilant.
Rilmë, voyageuse

Franky

Arnor, Cardolan, Bree.

Au cours de la journée, plus d'information furent trouver. Pendant que l'un des caporal de la garde faisait sa ronde, il fut intercepté par une femme. Garrison fut immédiatement le rapport des informations à ses supérieurs. Rapport très court mais qui voulait tout dire:

CitationChers gradés,

Alors que je faisais mon tour de garde, une femme venue m'interpeller. Celle-ci, au nom de Rilmë, vécu une énorme découverte qui pourrait changer la totalité des derniers évènements. Après m'avoir entretenu avec la dame, qui m'expliqua avoir réussi à trouver le repaire de l'ennemi avec énormément de chance, je pris la charge personnelle d'envoyer ce message ainsi qu'une nouvelle lettre expliquant l'ampleur du récit périlleux qu'elle fit. Il va de soit que le Sergent Toby d'Annuminas, est déjà au courant de son récit et compte bien, d'après ces dires, qu'il aurait besoin de son aide pour l'escarmouche contre notre puissant ennemi.

Pendant que les préparatifs ce fond mettre en fonction, une minuscule troupe de rôdeur fut envoyée vers la maison et les cadavres civils en flamme. Celle-ci aura pour mission d'effectuer un allé-retour pour voir s'il pourrait y avoir des survivant et voir l'avancer de l'ennemi.

Caporal Garrison de la garde de Bree.

Les lettres furent envoyées en intervalle a plusieurs endroits pour la sécurité de l'information. La réponse était rapide, le Sergent d'Annuminas aurait la charge de la mission sur ses épaules. S'il y avait quoi que ce soit, il pouvait toujours demander l'aide à la capital, de gens, mercenaire du coin ou autres idées pouvant aider sa cause.
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Franky

Arnor, Cardolan, Bree.

De nouvelles missives furent envoyées au même endroit. Un très long rapport écrit par le Sergent Toby décrivait tout ce qui c'était passé:

CitationÀ ceux qui visualise cette lettre,

Les derniers jours seront marqués dans l'histoire de la cité de Bree. Alors que les étoiles plombaient dans les cieux, nous nous sommes fait prendre d'attaque par l'ennemi. Rendu au porte sud de la citadelle, je vis l'étendu des troupes qui s'avançaient vers nous. Aidé de plusieurs hommes courageux, nous réussîmes à reprendre la totalité de Bree. Plusieurs blessés ainsi que de mort furent transporter en lieux sûr.

Malgré les efforts pour barricader et sauvegarder ce qui restait du quartier sud, une deuxième attaque venu nous distraire tôt le matin. Quand même bien préparé à cette nouvelle affront, j'ai donné l'ordre au Caporal Garrison d'en finir une fois pour toute. Alors que l'assaut débutait, celui-ci parti en direction du repaire de l'ennemi avec la Dame Rilme et ses compatriotes présents.

La deuxième vague sur la ville étaient beaucoup moins efficaces, les créatures étaient beaucoup moins nombreuses, ce fut une victoire total. Le bilan est plutôt catastrophique niveau militaire, les bâtiments touchés sont présentement en réparation. De nouvelles troupes d'Annuminas sont déjà en place pour porter aide.

Pour ce qui est de l'expédition vers le terrier de l'ennemi. Elle fut porté à bien. J'ai tout de même le regret à vous annoncer que le Caporal Garrison fut l'un des exécuter durant ce voyage. Même si la bataille fut en général, porter à bien, il ne semble  plus n'y avoir aucune présence de ces créatures maléfique.

Selon le récit de la dame Rilme, ils auraient anéanti leur chef avec difficulté. Depuis leur retour, l'une des personnes qui l'accompagnait fini par revenir avec une attitude plutôt louche. La demoiselle en question reviendrait me voir avec plus d'information. Selon moi, l'homme en question serait surement atteins du syndrome de la guerre. Rien de très urgent pour le moment.

Avec grand respect,
Sergent Toby d'Annuminas.

Beleghil commençait à sentir de plus en plus l'effet causé par les gants anciens retrouvé sur le puissant chef démoli. La colère, les migraines et la haine devenait de plus en plus fréquent de jour en jour. Tout pouvait en venir jusqu'à un mal de se contrôler. Peu à peu, la soif de pouvoir l'envahissait.
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Intalir

   Bree avait été assiégée, de nombreux soldats étaient morts, mais le calme semblait revenu .

   Après le premier assaut sur la ville, le Sergent de la Garde avait décidé de hâter l'expédition, celle que Rilmë devait mener jusqu'au repère de la sombre créature qui dirigeait toutes les autres.
   Ils étaient alors partis sous les ombres de la lune, tandis que Bree essuyait un second assaut moins violent. Le groupe était composé du Caporal Garrison et de ses hommes, ainsi que de Beleghil du peuple de Beorn et de Sire Wellan du Belfalas. Ils avaient fait le trajet sans encombre mais une fois sur place les choses s'étaient corsées. Les créatures autour de la grotte étaient nombreuses et acharnées, mais ce n'était rien en comparaison de ce qui les attendait à l'intérieur.

   Du moment où ils étaient entrés, tout était devenu confus pour Rilmë. L'espace était trop réduit pour lui permettre de tirer à l'arc, et combattre à l'épée l'être qui occupait les lieux fut extrêmement rude. Elle avait dû perdre connaissance plusieurs fois car il ne lui restait que des souvenirs épars et embrumés. Puis elle avait réuni ses dernières forces pour aider ses compagnons et la créature avait fini par tomber, alors qu'elle croyait leur heure venue.
   Elle s'était retrouvée avec Beleghil en train de fouiller les lieux. Garrison n'avait pas eu leur chance, et elle avait porté avec tristesse son corps sans vie à l'extérieur. A son retour Beleghil tenait des gantelets en métal dans ses mains. A peine avait-elle eu le temps de le mettre en garde qu'il les avait enfilés. A sa demande de les retirer il avait refusé et réagi avec une certaine colère. Une fois dehors il l'avait laissée les détailler un peu à la lumière d'une torche mais s'était ensuite ravisé et avait gardé ses distances.

   Tout cela n'était pas normal. Rilmë connaissait un peu le peuple de Beorn, et savait qu'ils ne portaient guère de métal. Et le changement dans l'attitude de Beleghil avait été perceptible : sans être particulièrement loquace, il lui avait néanmoins paru plutôt sympathique et sa brusque animosité était curieuse. D'autant que, quand bien-même il aurait affectionné le port du métal, ces gants-là ne semblaient pas être d'une valeur particulière.
   Quoi qu'il en soit elle avait suivi Beleghil de près jusqu'à Bree, et avait profité que Wellan aille avec lui au Poney pour interpeller le Sergent Toby et lui résumer brièvement les faits, non sans l'avertir pour les gants. Celui-ci était sceptique, bien sûr, quoique attentif. Elle n'insista pas et résolu de s'adresser à de plus hautes sphères si il le fallait.
   Elle en avait également informé Wellan, une fois Beleghil parti se reposer, et lui avait fait par de ses craintes au sujet des gants. Visiblement le Chevalier comptait rester encore quelques temps à Bree, ce qui n'était pas une mauvaise chose.

   Encore beaucoup de choses dont il fallait s'occuper, et tant pis si son corps lui criait de prendre du repos.

Rilmë, voyageuse

Morenlor

Depuis que les ténèbres avaient été vaincues, il s'était mis à vagabonder beaucoup plus que de coutumes. Bien sûr, les animaux était aussi important pour lui qu'avant, mais il se sentait comme pris d'une nouvelle sorte de mission.

Malgré le fait que l'ombre de Mordor ait disparu, il sentait toujours un mal être, peut être que l'ancien mal de la Forêt Noire l'avait empêché de sentir ce qu'il se passait ailleurs auparavant.

Aujourd'hui pourtant il se trouvait dans l'ancienne Arnor. Il fit la rencontre d'une jeune femme. Rapidement elle lui fit confiance, surement devait elle se doutait de qui il était. Il l'aida d'ailleurs à repousser le mal qui sévissait près de sa demeure. Cependant, elle dut l'éradiquer d'elle même, car l'ami des animaux avait à faire ailleurs. Elle fut aidé par un fils de Béorn. Mais qu'elle ne fut pas son erreur quand celui-ci trouva sur l'un de ces monstres une paire de gant, tellement brillant, tout de métal. Il scintillait comme une flamme, irrésistible. Le Béornide les saisi alors, et les mis machinalement... À présent c'était certain, il ne les enlèverait plus. Et quiconque voudrait lui faire faire le contraire gouterait de sa nouvelle force...
Faldwine, dresseur de chevaux.

Intalir

      Rilmë passa les portes de la ville sur sa monture, raide et terriblement cripée, avec le plus grand calme dont elle était capable à cet instant. Une fois les portes hors de vue, elle partit au galop vers l'ouest, comme si le vent pouvait chasser ses craintes. Même son cheval n'était pas tranquille, elle le sentait.

      Elle s'arrêta à la tombée de la nuit et fit grimper Orme sur une petite colline. Là elle s'assit contre un arbre, soudain épuisée, et ne prit même pas la peine d'allumer un feu. Il devenait urgent de faire quelque chose, vite, vite, vite.

      Elle respira à fond, ferma les yeux, fit le vide dans ses pensées. Puis elle balaya du regard le paysage en contrebas, le soleil couchant jetant une lumière inquiétant sur les Hauts des Galgals au loin et les cimes de la Vieille Forêt.

      Le changement devenait de plus en plus visible sur l'homme. Le blanc de ses yeux virait parfois au noir, ô horreur. En fait tout son visage semblait s'assombrir. Ses dents aussi, ses cheveux, mais plus à certains moments qu'à d'autres. Elle avait essayé de soutenir son regard, mais elle aurait tout aussi bien pu tomber dans un puits sans fond. L'expérience l'avait laissée chancelante et déboussolée, comme vidée. Puis il avait voulu savoir le nom de l'homme en brun, et avait crié pour qu'elle lui réponde. Un silence de mort était tombé sur la place de Bree. Le regard flou, Rilmë était restée droite, les dents serrées et avait lutté pour ne pas bouger lorsqu'il s'était approché. Il avait crié à nouveau, tandis qu'une étrange angoisse étreignait sa propre gorge.
      Soudain sa colère était montée, sans doute proportionnelle à sa peur, et elle l'avait sommé de reculer. Par deux fois elle avait presque crié elle aussi et senti les regards des villageois rivés sur elle. Il ne fallait pas rester là. Elle avait lâché qu'il n'obtiendrai rien de sa part, et était montée en selle tandis qu'il riait, se maîtrisant pour ne pas partir de suite au grand galop.

      Seul le voyageur en brun pouvait les aider. Peut-être ces gants maudits venaient-ils bien des Galgals, mais seul lui saurait quoi en faire et Rilmë ne pouvait agir seule. Le peuple de Béorn étant déjà réputé pour sa robustesse, que dire d'un de ses représentants portant en prime un supposé artefact maudit...
      Elle sortit de son sac de quoi écrire et griffonna rapidement dans la demi-pénombre. Il lui fallait avertir tous ceux qui pouvaient potentiellement aider rapidement, et ils tenaient sur les doigts d'une main : un Nain, deux Elfes et un Chevalier, du moins si ils se trouvaient encore tous dans les parages.
Rilmë, voyageuse

Gabien

Répondant à l'appel d'un marchand qui avait besoin qu'on lui rapporte ses biens, elle se porta volontaire avec un ami à elle. Comme elle le pensait, la tâche fut beaucoup plus ardu qu'il ne le semblait.

Tout commença avec une attaque de troll des collines et ensuite, ils échouèrent sur une île de pirate. Le bateau ayant rejoint le fond marin, ils ne pouvaient plus repartir chez eux. Un pirate fut une entente avec eux, une entente qui les mènera parmi des créatures peu fréquentable. Quand l'une des créature fut tué, l'objet recherché en question tomba, ainsi qu'un gorget en métal forgé d'un métal nullement vu ailleur comme il se faisait. Sans y réfléchit, elle le mit au cou et instantanément le désir de le gardé pour elle seule la prit, comme un instinct de le gardé précieusement étant prêt à tuer quiconque qui s'y approcherait trop.
Jynnea, femme d'Umbar

Tin

L'homme de Béorn n'a pas pu savoir ce qu'il voulait à propos de Rilmë et de l'homme avec qui elle avait discuter. 

L'homme de Béorn , disons ce qui le contrôlait savait qu'il n'était plus en sécurité en Arnor , particulièrement à Bree. C'est à ce moment qu'il décida de partir vers l'est...

Theomir

Tout ceci devait être écrit dans les étoiles. Lui y avait lu quelque chose. Le coursier ne l'atteindrait jamais...

Franky

Les objets anciens commencèrent a faire effet. Même si la colère ne semblait plus s'aggraver, comme si elle avait atteint son maximum, la soif de pouvoir s'installait peu à peu. Comme une drogue, les gens en possession de ces instruments maléfique voulaient en avoir plus. Les idées se faisait malvaillante.

Certains pouvaient croire que c'était qu'un mal à tolérer. Tandis que d'autre, en revanche, avait en tête de rechercher cette puissance comme pour acquérir un trophée personnel.

Les prochains évènements seraient peut-être mieux ou pire...
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Franky

Royame Réunifier, Haradwaith, Umbar.

On pouvait maintenant y retrouver une surpopulation de rat provenant des égouts. Après plusieurs jours, l'extermination n'était guère sufficante, des affiches avaient été placardé:

CitationCher Civil,
Nous sommes dans le regret de vous annoncer une investation dans la cité. Nous vous suggerons fortement de ne pas vous approcher trop prêt des égouts et fausse septique. Il va de soit que nous ne serons point responsable si vous décidiez d'y pénétrer, quelques soit vos raison bizzard. Nous demandons tout de même l'appuie de certains civils qui pourraient être en mesure de tenir des armes pour exterminer la vermine en profondeur, lors d'une expédition souterraine. Ceux qui participeront seront inscrit comme civil respecté et seront récompensé pour leur bonne volonté envers la cité et l'Intendant lui même.

Officier, de l'Intendant d'Umbar.
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Franky

Nord, Hithaeglir, Gundabad.

Plusieurs snaga des profondeurs faisaient passer le message:

Citation"Arg! Le sergent Granack veut faire une expédition, il demande aux chevaucheurs de warg de se tenir prêt. Nous partirons dans quelques jours!"
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Tin

Depuis un moment qu'on avait pas entendu parler de Uwe , celui qui portait les gants trouvé dans le refuge du maître du mal près de Bree.

Certain racontait qu'on le voyait a Vertbois-le-Grand et à Esgaroth et qu'il avait fait la rencontre d'un magicien soit Radagast le brun près de Esgaroth...

Franky

Royame Réunifier, Haradwaith, Umbar.

La cité était devenu trop investé. Les civils, qui étaient attaqué, spéculaient que les rats avaient mutté. "Des semi-homme-rats" les attaqueraient durant leur sommeil. Le peuple se devait de réagir et vite! Les officiers prirent décission d'envoyer des hommes dans les égouts pour exterminer ces créatures. Tout l'aide donné à l'intendant d'Umbar serait GRANDEMENT récompensé pour leur loyauté et leur bien veillance envers le Royaumes Réunifier.

Nord, Hithaeglir, Gundabad.

Les uruk-hai des mines avaient comme ordre de se rendre à la forge et l'armurerie. Le Roi de Gundabad serait présent pour parler a ses troupes de snaga pour l'expédition dans les montagnes blanches.
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Tiramankan

Après un très long voyage marin,Sunjata se rendit à Edoras pour aller s'approvisionner. En sortant,il prit d'un pas lent la route d'Umbar.Avant d'être arrivé,il rencontra un homme essouflé : Il ne put que s''arrêter,et ils échangèrent quelques paroles.
Sunjata salua l'homme,et avant même que la poussière qui s'était élevée sous les sabots de son cheval ne soit retombée sur le sol, il s'était envolé vers sa cité, bien décidé à avertir l'intendant de sa participation au combat.
Sunjata,le Númenóréen Noir,maître mineur et expert forgeron.

Tarken

Certaines personnes rapportaient que le sergent Erwan était de retour à Annuminas, il semble qu'il serait occupé pour les prochaines semaines...

Franky

La charge dans les égouts avait bien eu lieux. Les braves hommes et femme massacrèrent plusieurs rats humanoïdes. Plusieurs troupes gondoriennes périrent dans le combat, autant en surface que sous la terre. Le premier chevalier Wellan était appuyé par plusieurs de ses compagnons. Tous réussirent à massacrer jusqu'à la grande chute coulante et dégoutante. La sale était remplie de ces créatures nauséabondes, ceux-ci sortait de l'eau verdâtre par dizaine jusqu'à un calme plat. La terreur des égouts se faisait entendre plusieurs fois, ces cris étaient aigu et toutefois assez puissant pour effrayer de très loin. Quand la petite troupe finit par traverser les eaux, elle fut arrêtée par d'autre rat. Une mine, qui était relié à l'égout d'Umbar, en était ravagée. La reine fit finalement son apparition et n'eut guère le temps de faire quoi que se soit avant de se faire massacrer. Plusieurs hommes rats prirent leur jambe à leur coup, mais une créature encore plus puissante restait. Le combat fut long, mais la créature se laissa mourir par l'ingéniosité des hommes : De l'huile et une flamme.

La créature laissa tomber un autre de ces objets maléfiques. Des bras en plaque ancienne aussi puissante que les autres déjà retrouvé auparavant.  Et malheureusement pour Sunjata et ses deux amis du nord... Wellan en prit possession, son humeur devenue rempli de haine et de colère. Le premier chevalier de Dol Amroth parti en blessant ces compagnons et laissant derrière lui ce qui appartenait à la chevalerie.

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Plus au nord, Gundabad très précisément.

Urznack faisait la profusion d'arme. L'Uruk des monts d'Angmar frappait violement de son marteau pour entre choqué les lames et l'enclume. Toujours en suivant la métallurgie du fer, plusieurs armes se transféraient de mains en mains. Les orques nordiques seraient prêts à faire leur expédition dans les montagnes. Les troupes étaient appelées à ce rejoindre pour former une petite armée.
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Keren

[HRP : Egalement en réponse au sujet Errances ]

Parfois, une rafale parvenait à s'engouffrer dans l'étroite entrée de la grotte, et sifflait le long de ses parois suintantes en y répandant un froid glacial. Au milieu du petit refuge de fortune, gisait le corps inerte de son ancien propriétaire. De deux mètres de long, probablement plus de trois cents kilos, ses yeux éteints fixaient le plafond de son ultime demeure. Le pelage de la bête était encore trempé de ces trois derniers jours de pluie, et semblait intact si ce n'est dans l'unique point où le glaive l'avait perforée.

Dans sa tête où affluaient de noires pensées, sombres et morbides, le Chevalier essayait de mettre du tri. En vain.. A vrai dire, c'était tout juste si les souvenirs de sa discussion avec la Dame Rilmë demeuraient désormais. Tempête, Dol Amroth... Dol Amroth ? Il était le soldat de cette ville. Pourtant, n'était-il pas qu'un pion ? Obéir au Prince, telle était sa mission, son allégeance et son destin. Il regarda ses poignées nues, où les traces vestiges du port des bracelets du Cygne commençaient déjà à s'estomper. Au fond de lui, c'est comme si une voix lui disait qu'il "avait été" le soldat de cette ville. Qu'obéir au Prince "avait été" sa mission. Et déjà, Wellan se sentait investi d'une nouvelle mission...

Lorsqu'il avait décroché sa cape dans la noirceur du tunnel infesté de rats, nul n'avait pu se tromper, mais le doute pouvait subsister. Lorsqu'il avait décroché l'amulette, symbole pour tout chevalier de son appartenance à la chevalerie, tous avaient regardé l'objet s'écraser dans la poussière. Tous avaient compris. En  frappant Dame Rilmë, il avait enfreint le code de la chevalerie. En poussant l'homme du Nord contre la froide paroi, il avait enfreint celui du Royaume Réunifié. Le tout sous les yeux médusés d'un écuyer du Cygne, dont il se devait d'être l'exemple.

Pourtant, il n'avait pas pu résisté. Le sombre métal de l'armure était si... attirant. Et la sensation lorsqu'il l'enfila ne fut pas moins agréable. Bien au contraire... Cette haine et cette colère, cela faisait tant d'année qu'il n'avait plus rien senti de tel. Non, il n'avait jamais rien senti de tel!

Il finit par s'enfuir, galopant sans cesse jusqu'à ce que, d'épuisement, sa monture refuse de faire un pas de plus. C'est là qu'il trouva refuge provisoire dans une grotte. Refuge de courte durée, car adossé à la paroi rocheuse, le chevalier ne désirait plus qu'une seule, et unique chose... Et comme il l'avait promis, il irai à Edoras participer aux festivités.

Keren

Il n'était pas venu pour un cheval. Mais il était tout de même reparti avec ce qu'il convoitait.

Lorsqu'il était arrivé à la foire, il avait jugé préférable de ne pas révéler son identité. Non pas qu'il n'était plus le Sire Wellan, mais disons que sa violente réaction à Umbar n'était pas passée inaperçue. S'il voulait se représenter en tant que "Sire Wellan", il aurait des comptes à rendre. Les festivités se déroulèrent à peu près comme il estima qu'elles allaient se dérouler... Au plus merveilleux des détails près : cette femme portait autour de son cou une étrange pièce de métal. A la vue de celle-ci, la colère de Wellan ne fit que dédoubler, ainsi que son manque de respect. Tout ce qu'il voulait, c'était cette pièce. Rien de plus. Immobile pendant la plupart de l'évènement, le chevalier ne put tout de même pas s'empêcher d'analyser certains des participants. Sire Saltimbor, probablement le plus fidèle et loyal des Chevaliers de Dol Amroth. Sunjata d'Umbar, un écuyer très prometteur, talentueux et prompt à se battre. L'elfe, dont il ignorait tout... sauf qu'il était un elfe. Un homme du Gondor, Moloch à ce qu'il avait entendu. Dame Rilmë, brave, courageuse, loyale, dotée d'un sens du devoir exceptionnel, et d'un désir de justice exacerbé, elle était une femme très vive d'esprit, doublée d'une combattante hors pair. Pour la suite des évènements, elle pourrait être la plus grande des gênes.

Bien qu'un certain Rohir, Ceorl le Dresseur -et accessoirement l'organisateur de la foire-, finit par le mettre hors de lui, il parvint à se contenir pour ne pas lui sauter sauvagement dessus. Malgré tous ses efforts pour maintenir sa fureur, ses irrespectueuses réponses lui valurent une expulsion de la foire. Frustré, énervé, déçu, et encore sous le charme de la pièce de métal maudite, Sire Wellan avait repris sa route vers le Sud. Il frappa du poing dans sa main lorsqu'il réalisa qu'il n'avait même pas le nom de cette femme !

D'un coup d'un seul, le vent sembla tourner, lorsqu'il fut rejoint à la lisière d'une lumineuse forêt de bois fins. Une femme, en armure et armée, et dont le cou semblait protégé par ce qu'il convoitait tant. Après quelques échanges rapides, il n'y eut plus de doute possible : elle aussi désirait son armure. Finalement, après un échange martial, il finit par la désarçonner de son cheval, la chute l'assommant net. Profitant de l'inconscience temporaire de la femme, il lui déroba l'objet.

Sa rage décupla, et sa colère également. Sa tête lui faisait mal, mais il ne s'en rendait même pas compte. Deux pièces. Malgré son unique envie, celle d'achever le femme sur place, il n'en fit rien et la laissa sauve. Peut-être un vestige chevaleresque ? Il tira sur les mords de sa monture qui claqua des sabots et pris le chemin à toute vitesse vers Edoras.

Franky

Après une longue période de temps, le Prince ordonna a quelques hommes de se mettre à la recherche du Premier chevalier de Dol Amroth. Aucun nouvelle, depuis la demande d'aide à Umbar, lui avait été transmise.
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Tiramankan

Ça y est. Il l'avait trouvé. Sunjata ne pensait qu'à ça à présent. Un soir qu'il continuait un de ses nombreux périples,il vit au loin, aux environs du pays de Dun, un homme armé penché sur la carcasse d'un monstre.Il s'approcha,curieux,et vit à sa plus grande surprise qu'il reconnaissait l'individu,ou plus exactement son regard.L'homme entendit du bruit.Voulant l'entendre de sa propre bouche,Sunjata lui demanda qui il était.Celui ci ne voulut point répondre,et son attitude demeurait agressive,hostile.L'écuyer s'arma donc,cherchant à se défendre.Hélas,son ancien ami était vraiment trop puissant,et il dut se résoudre à prendre la fuite.
Mais c'est mal connaître Sunjata.Celui-ci,un peu honteux,eut soudain une idée : en l'attirant dans un piège avec un autre adversaire,il aurait surement plus de chance d'en venir à bout.C'est ainsi,en le provocant,que Sir Wellan se mit à courir après Sunjata dans le but de le tuer,mais celui-ci s'arrêta devant un terrible loup féroce qui attaqua de suite le premier Chevalier de Dol Amroth.Celui-ci parvint quand même à tuer la terrible bête mais il était trop faible pour continuer sa course.Sunjata sut que cet acte était un peu lâche mais il ne voyait pas d'autre solutions face à l'agressivité du Chevalier et face à son propre trouble.Il l'assomma donc d'un coup d'épée.A ce moment,il se sentit attiré par une force vers les objets anciens de son supèrieur.Mais après avoir poussé un cri de rage,il parvint à se détacher de cette force.Agissant un peu machinalement,et après avoir éloigné ses épées,il l'attacha contre un arbre grâce à une corde qu'il avait souvent sur lui lors de ses voyages.Quand le Chevalier reprit ses esprits,il se débattit mais était trop énervé.Il ne cessait de grommeler.Sunjata savait cependant que la corde allait céder d'une minute à l'autre. Il lui lança donc qu'il espérait seulement que le Chevalier,une fois libéré de ses liens,allait pouvoir retrouver ses esprits et cesser de vouloir menacer tout le monde à cause de son grade.
Sunjata le laissa donc là, contre cet arbre.Il savait que Sir Wellan se détacherait très facilement,mais il espérait un instant que cet événement allait bouleverser ses pensées,et,qui sait,le ramener dans le vrai monde...celui de la confiance,de la dignité et de la lucidité...
Sunjata,le Númenóréen Noir,maître mineur et expert forgeron.

Keren

De la même sorte que le vent ravive les braises, l'altercation avec l'écuyer Sunjata avait attisé la colère du Sire. En lui bouillait la rage de s'être fait prendre par la ruse. C'est ainsi qu'il réalisa qu'il devait se reprendre, agir avec plus de soin... Etre plus minutieux. Agir à l'instinct allait finir par lui valoir beaucoup plus qu'il ne cherchait à y gagner. Certes, la colère qu'il ressent en lui est d'une telle intensité qu'il ne peut guère la contrôler, mais il se doit d'essayer...

Agir avec intelligence, et avec plus de précaution, et ceci malgré l'afflux de colère. Voilà qui n'était pas une mince affaire, mais toutefois quelque chose d'indispensable. Lorsque le corde finit par céder, il s'écroula sur le sol, d'épuisement. Après avoir passé plusieurs heures à se débattre, il avait faim, et sommeil. Mais aussitôt qu'il reprit conscience, il grimpa sur sa monture et fit route vers le Sud, vers la Cité Princière. Était-ce la faim ou la fatigue ? Toujours était-il que, dans un éclair de lucidité, étrange et très court, le Premier Chevalier se décida qu'il se devait de prévenir le Prince. Il se devait de prévenir son seigneur, celui dont il était le vassal, qu'il n'était présentement pas apte à exercer ses fonctions. Une inaptitude qui, pour le Prince, allait probablement être dure à croire.

Une fois arrivé à Dol Amroth, Sire Wellan demanda une audition urgente et privée avec le Prince, sous les motifs "de sérieuses complications issues de l'affaire d'Umbar". Le Prince, dans un premier temps surpris de la réapparition du Chevalier, finit par rejoindre le Premier Chevalier dans les salles d'entraînements du palais. Les formalités brièvement accomplies, Sire Wellan déclara dans un second éclair de lucidité, et d'un ton étrange, mélange de tristesse et de confidence :

- Votre Altesse. Je ne suis malheureusement plus apte à me battre pour vous. J'ai.. Umbar a révélé quelque chose de mauvais et de malsain. Peut-être qu'Umbar a même révélé cette chose en moi. Votre Altesse, ne prenez pas ça comme une désertion, bien que je craigne que cela s'en apparente, mais ma présence ici même est suffisante pour vous mettre en danger. Quoi qu'il en soit, je dois partir pour quelque temps. Avec ou sans votre accord je partirai au crépuscule. Le Cygne a besoin d'un nouveau Premier Chevalier.


Franky

Le Prince, très déçu, laissa partir Wellan. Il va de soit qu'avec une très longue absence, l'homme serait remplacé par quelqu'un d'aussi digne et respecté que lui. L'altesse n'avait pas perdu foie pour autant envers l'homme qui décidait de partir de lui même... Il retira l'avis de recherche et se remit en chemin vers ses préoccupations.
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Franky

Les tributs d'uruk-hai avaient été rassemblés. Les plus féroces guerriers de Gundabad avaient été choisis pour former une seule troupe. Ceux-ci prouvaient leurs loyautés, la force brute et définitivement le courage que les snagas pouvaient avoir, en participant à une expédition donné par le Roi. La troupe avait pour mission d'entreprendre le chemin dangereux vers les plus hautes pointées des monts d'Angmar et y ramener tout ce qu'ils pourraient y trouvé.

Il n'y avait pas que la neige, le vent aussi était un puissant adversaire. Pendant des semaines le combat contre la nature se faisait aller. Mais rien ne pouvait arrêter cette troupe d'animaux violant. Quand ils finirent par traverser la ligné de montagne, ils aperçurent d'énorme ruine. Ne sachant point qu'ils étaient sur l'ancien territoire du royaume d'Angmar, ils prirent direction de la forteresse pour reprendre force et nourriture. Mais rien ne se passa comme prévu. Un ennemi endormi fut son apparition...

Quelques jours plus tard, aucun orques sauvages, sauf un, réussirent à sortir vivant de cette expédition. On dit que l'uruk-hai aurait fait saigner ces confrères de sa propre arme. Des humains pouvaient le voir rôder sur les terres de l'Arnor à la recherche de nourriture sanglante.
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Franky

Les nuits étaient sombre, mais souvent éclairées par les flammes rougeâtre pouvant se faire remarquer à des kilomètre. Certain croyaient que l'Arnor était de nouveau attaqué, mais les dégâts et les traces prouvaient que l'ennemi était seul. Des citoyens auraient vue une silhouette monstrueuse dans la lueur de la lune, à dos de loup.
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Keren

Les bruits qui couraient à propos de cette étrange silhouette d'une envergure monstrueuse et d'un aura malsain avaient finalement atteint les oreilles de Wellan, ce qui bien sûr, ne manqua pas d'attiser sa sombre curiosité. Le chevalier, déchu de ses fonctions et de sa noblesse, se mit alors en route vers le nord, et plus précisément vers l'Arnor.

Bertrand

#30
[HRP] Premier post RP depuis longtemps, désolé s'il n'est pas parfait faute de temps et s'il demeure des fautes... Et j'espère ne pas me tromper de sujet surtout lol [/HRP]

Berd s'en retournait à Esgaroth après une matinée à courir le lapin dans les bois voisins. Il était crotté des pieds à la tête, tel un cochon tout heureux de se vautrer dans sa marre de boue ! Mais la chasse avait été bonne : l'homme tenait en effet une bonne poignée de peaux fraichement retirées des carcasses. Carcasses qui devaient faire actuellement le bonheur de chiens sauvages ayant reniflés la piste.

En tout cas il aurait mieux fallut qu'elles fassent le bonheur de ce chien remuant et aboyant devant lui maintenant. Car malgré les remarques et gestes du chasseur, le chien persistait à lui casser les oreilles avec insistance. Ce fut le cas tout du moins avant qu'il ne se décide à filer sans prévenir droit devant lui en direction des bois à l'est, tel un fou furieux dont l'arrière train aurait été piqué par la lance d'un Rohir à la charge !

A tel point que si l'homme n'avait pas été l'un des pisteurs les plus aguerris de la région, et surtout si le chien n'avait pas eu la bonté de revenir sur ses pas à plusieurs reprises, il n'aurait surement plus entendu parler de ce sale cabot puant !
Mais il n'était pas aussi puant que les cadavres que Berd découvrit en rejoignant le chien. Les corps, ce qu'il restait d'hommes jadis surement bien fringants, montrés de gigantesques plaies comme on ne peut en voir peut être que chez le boucher lorsqu'il prépare les sangliers accrochés au plafond de sa boutique... Et encore ! Ce n'était pas ici une boucherie... C'était un carnage !

Des traces de pas divers partaient dans tous les sens, alors le chasseur préféra attendre que le chien renifle une piste à suivre, si ce sale cabot en était capable bien sûr. Et, aussi surprenant que cela peut sembler, ce fut le cas. Merci Eru ! Alors tous deux filèrent plus profondément encore dans les bois. Ces derniers devenaient aussi sombres que le derrière d'un Nain dans une mine de fer vieille de 1000 ans, mais Berd n'écoutait que son courage et suivait le chien de très près.

C'est au détour d'une rangée d'arbres épais que le chien fonça sur une créature étrange et difforme et  lui sauta au cou, tel un chevalier sans peur ni reproche ... Ou un fou peut être ? Le chasseur lui planta quelques flèches avant de s'emparer de sa lance et de charger en direction de la "chose" immonde. Malheureusement elle le balaya d'un simple revers avant que le chien n'eut raison d'elle en lui arrachant un gros morceau de son cou.

La bête gisait désormais devant eux, un reste de jambe humaine dans une main. Cela confirmait bien qu'elle était la responsable du massacre. Ce qui voulait dire que finalement ce sale cabot était bien plus doué qu'il ne semblait. Surtout qu'il dénicha rapidement un magnifique anneau visiblement très ancien à l'un des doigts du cadavre repoussant.

L'homme le désira immédiatement sans bien comprendre pourquoi. Et c'est alors qu'un inconnu arriva en lui demandant de le poser par terre. Bien entendu, Berd refusa, prétextant que l'inconnu voulait lui voler ! Qu'après tout cet anneau lui appartenait de droit : il avait combattu la bête et le chien ne pouvait pas raisonnablement le porter à l'une de ses pattes de toute façon ! Une dispute éclata, le chasseur menaça de se battre avec quiconque voudrait SON précieux anneau !

C'est alors que l'inconnu dévoila son identité : un certain Radagast. Puis dans un tour de passe-passe d'une rapidité impressionnante, il trompa la vigilance du chasseur et lui arracha sa lance des mains. Aussitôt Berd cria d'effroi : il s'agissait clairement d'un magicien pour lui avoir jouer un tel vilain tour ! Il implora Radagast de ne point le tuer, pire de ne pas le transformer en grenouille !

Radagast lui demanda de retirer l'anneau et de le jeter par terre. Et après avoir basculer tantôt dans la rage tantôt dans la peur du magicien, avoir tantôt écouté une petite voix intérieure bien convaincante tantôt les douces paroles de Radagast, Berd se décida à retirer finalement l'anneau. Mais celui ci refusait et le doigt aurait pu céder tellement l'homme tirait et tirait de désespoir. Puis soudain l'anneau lâcha sa prise et fut éjecté dans l'herbe. Aussitôt le magicien le recouvri d'un tissu épais et se chargea de calmer le chasseur épuisé et affolé par ce qu'il venait de vivre.

Puis, après quelques explications et sages conseils, Radagast prit congés laissant Berd à ses pensées. Le chasseur était alors tellement perdu dans ses pensées confuses qu'il ne sut pas si le magicien avait emporté l'anneau maudit ou si ce dernier avait tout simplement disparut comme par enchantement.

Tout ce que savait Berd, c'est qu'il revenait de loin... Très loin.


Franky

Pendant ce temps...

Des informations atteignirent le poste de garde de la grande et puissante Annuminas. Des corps massacrés, brûlés et violés étaient retrouvés dans les villages pauvres et enflammés de l'Arnor. Certains survivants parlèrent d'un orque à dos de warg. On pouvait le retrouver parmi les plaines du grand pays et ses attaques étaient surtout le soir. L'affaire pouvait rester en suspend, à moins que des hommes courageux voulaient s'en charger.
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Bertrand

#32
Par une nuit sans lune, Berd rencontra un homme encapuchonné comme un de ces rôdeurs errants un peu partout qu'il pleuve ou qu'il vente.

L'étrange individu lui glaça le sang lorsqu'il lui apprit qu'il recherchait quelque chose... Quelque chose d'attirant... D'attirant et ancien.
Berd grimaça, et prit surtout peur de ce qu'il allait encore lui arriver. Il n'avait pas oublié la sombre aventure qu'il lui était arrivé lors qu'il rencontra Radagast dans les bois.

C'est pour cela qu'il coupa court aussitôt à la discussion en lui répondant qu'il n'avait rien de tout cela. Puis il fila se cacher de peur que l'homme ne cherche à en savoir plus s'il n'avait pas été convainquant, s'il avait laissé échappé un geste montrant son trouble...

Bertrand

L'inconnu à la recherche de l'anneau maudit n'avait finalement pas cru un mot de ce qu'avait pu lui dire le chasseur l'autre nuit : il était revenu, et cette fois en plein jour ! Bien décidé à tout savoir, il n'épargna pas Berd de ses questions précises, montrant qu'il n'était pas dupe.

Cela ne rassura pas l'artisan local qui tenta de lui tenir tête malgré tout, bien qu'il fut bousculé à plusieurs reprises physiquement comme moralement.
Mais il ne put finalement que reconnaitre qu'il avait bien eu entre les mains un objet répondant à ce que recherchait l'étrange inconnu. Mais il jura qu'il ne l'avait plus, qu'il fallait être fou pour vouloir posséder un tel objet maudit et que lui ne l'était pas !

Aussitôt l'étrange chasseur de reliques maudites chercha à savoir où était désormais l'anneau qu'il convoitait. Berd, les os glacés par la peur, ne voulait pas révéler le nom du nouveau possesseur de l'anneau. Mais il n'eut pas le choix bien longtemps s'il voulait sauver sa peau. C'est donc, la mort dans l'âme, qu'il parla d'un "magicien au chien".

Étrangement, l'être devant lui savait visiblement très bien de qui il s'agissait et que ce magicien était Radagast. Il semblait même bien le connaitre, et peut être même où le trouver. Il ne demanda pas plus de renseignement.

Honteux d'avoir finalement céder, Berd demanda à l'inconnu de partir immédiatement et de ne plus jamais l'importuner avec cette histoire d'anneau maudit. Ce que promis l'inquiétant individu s'il lui avait effectivement dit la vérité. Berd lui promis que oui, l'autre parti immédiatement sans plus de cérémonial.

Berd espérait ne plus jamais le revoir... L'avenir lui dira.

Intalir

#34
     La situation était pour le moins complexe et évoluait en permanence. Rilmë avait quant à elle fait beaucoup d'allées et venues entre Edoras, Minas Tirith, Umbar, perdant un temps précieux. Depuis quelques semaines tout allait trop vite ou pas assez, lui donnant la terrible sensation que ce qu'elle s'évertuait à chercher lui filait entre les doigts.

     Avec ses compagnons ils avaient cherché Sire Wellan à Umbar, sans succès, et étaient en prime tombés dans une embuscade au niveau du pont. Sunjata avait alors été coupé d'eux, les ramenant à trois contre trois. Ce qui aurait paru équilibré ne l'avait pas vraiment été... Leurs adversaires étaient armés jusqu'aux dents, recouverts de métal de pied en cap, et Rilmë avait très vite perdu l'avantage procuré par l'arc en se faisant désarmer en un tour de main. Leur défaite avait été tristement rapide. Ils avaient cependant eu la vie sauve car visiblement seul Sunjata intéressait leurs ennemis, et ils l'avaient emmené avec eux.
     Alors qu'elle venait elle aussi de risquer sa vie pour le défendre, elle estima que cela était bien trop pour quelqu'un de si imprudent. Non que son sort la laissât indifférente - elle craignait qu'il lui arrive le pire entre leurs mains - mais les évènements récents ne pouvaient la faire douter sur ses priorités. D'autant qu'elle s'était trouvée nez à nez avec Wellan plusieurs jours après, devant les portes d'Edoras.

     Rilmë avait appréhendé cette rencontre, mais l'homme s'était contenu et ils avaient pu échanger quelques paroles. Peut-être était-ce dû à la présence des gardes en faction, peut-être aussi arrivait-il à se maîtriser selon les évènements, elle n'en savait trop rien. Mais en dépit de la sourde colère qui semblait bouillonner en lui, transparaissant dans son regard, dans ses intonations, elle avait perçu une sorte de retenue. Nul doute qu'il lui ferait du mal quand il en aurait l'occasion, il ne s'en était d'ailleurs pas caché, mais cette fois elle avait plutôt eu l'impression qu'il essayait de la faire basculer de son côté, lui vantant pouvoir et liberté...
     Mais elle avait parlé de l'autre Wellan, du Chevalier qu'il avait été, pour voir sa réaction. Et par trois fois elle avait pu noter son trouble, comme une infime brèche dans sa carapace haineuse. Quelque chose en lui pouvait encore être touché, elle en était certaine. Tant qu'il n'était pas trop tard. Car elle avait remarqué avec crainte qu'entre temps son attirail s'était bien complété... Elle n'aurait pas pensé qu'il existait tant de pièces. Rien que le fait de se trouver en leur présence la mettait terriblement mal à l'aise, comme si elle s'attendait presque à être tentée elle aussi, et sa peur avait amusé Wellan. Il en tirait bien sûr une certaine satisfaction. Mais comment ne pas les craindre lorsque l'on avait compris déjà une bonne partie de l'étendue de leur pouvoir?

     Elle ne connaissait pas leur nombre, mais une chose était certaine, le temps manquait, et il fallait de toute urgence qu'elle trouve Radagast.
Rilmë, voyageuse

Tiramankan

#35
Cela faisait maintenant quelques semaines que Sunjata pourrissait dans une mine abandonnée,où seule l'entrée était occupée par quelques gardes.
A en juger par les métaux qu'il obtenait,et vu la durée du trajet pour se rendre à cet endroit,Sunjata pensait miner à la montagne d'Ephel Duath,bien qu'il pouvait se tromper.La mine était composée d'un barril d'eau,et d'un barril de nourriture.Toutefois,les aliments avaient l'air eux aussi "pourris" et l'eau était sale et chaude.Les gardes étaient apparemment bien choisis,car ils étaient très robustes...Ou bien c'était Sunjata qui faiblissait.Alors qu'il tapait dans une roche dure,la pioche éclata au visage d'un garde et celui-ci n'hésita pas à assommer Sunjata d'un grand coup d'estoc sur la nuque.Le combat fut bref,car Sunjata n'avait déjà plus de forces.Cependant,il avait réussi à cacher dans la mine un marteau de forge qu'il possédait depuis son arrivée à la mine,et il comptait bien s'en servir au moment propice.Le seul avantage de cette mine était que cela lui permettait de s'entrainer.Un moment,alors qu'il s'approchait du barril d'eau,la vue du liquide lui rappela l'eau qui coulait sous le pont où il avait été enlevé.Il revoyait encore les images de ce terrible accident...Après avoir entendu les derniers mots que pouvait prononcer un garde de la cité d'Umbar sur le point de mourir,Sunjata et ses alliés s'étaient précipités au galop vers le pont situé tout prêt.Alors que Sunjata arriva le premier sur le pont,deux hommes fortement armés surgirent de nulle part, ainsi qu'une femme située à l'arrière tout en noir.Alors eut lieu une discussion entre les personnages.Et c'est là que Sunjata reconnut la voix de Razaek et de Karim,célèbre couturier du Fort Harnast.La conversation fut vaine,car chacun savait que le combat aurait lieu et ne cherchait qu'à gagner du temps.Sunjata put cependant remarquer que Karim semblait un peu tendu quand l'archer avec qui Sunjata avait combattu à Umbar lui adressait la parole,plein de courage et d'audace.Mais hélas ces deux qualités ne pouvaient impressionner les deux hommes du Sud qui en avaient vu bien d'autres.Les armes s'entrechoquèrent,les chevaux s'agitèrent,et ce fut hélas une cuisante défaite pour les alliés du royaume réunifié qui durent fuir.Un homme qu'il avait croisé quelques fois auparavant,du nom de Menelthar,avait l'air assez inquiet mais restait présent et prêt à combattre s'il le fallait.Rilmë quant à elle semblait certes préoccupée et courageuse,mais il l'avait déjà vu tendre son arc d'un air plus décidé.Là son regard semblait plus hésitant,et c'était sûr que si elle l'avait voulu,elle aurait pu transpercer la gorge d'un des deux ennemis d'un seul coup.Il se demandait si elle était si honnête que ça,car il y avait plusieurs choses dans les conversations entre elle et Sunjata qui demeuraient inexpliquées.Des phrases qui passaient et dont elle ne voulait plus parler ensuite.Sunjata se frappa le front.Il commençait à penser du mal des gens qu'il affectionnait jusqu'alors...Il fallait qu'il sorte...



Sunjata se réveilla,très las et fatigué par les travaux durs de la mine. La tête entre les deux mains,il se rendit compte qu'on avait découvert la cachette où il avait placé son marteau,et qu'on lui avait dérobé pendant son sommeil.Il mit en place un autre plan. Beaucoup de nouveaux gardes armés jusqu'au dents avaient faits leurs apparitions devant l'entrée de la mine,mais à l'intérieur même,il n'y en avait que deux. Sunjata pris son courage à deux mains et discrètement,il se forgea,calmement mais rapidement,une armure complète en fer.C'est alors qu'il réunit toutes ses dernières forces et qu'il fonça tête baissée sur les deux gardes.Il parvint à les assommer tous les deux.Mais alors qu'il sortit,et qu'il sentit enfin l'air frais,il fut frappé par un tir venant du ciel en pleine nuque.Il s'écroula,inerte.A son réveil,il était assis,et trois gardes l'entouraient. Il se rendit compte que ce qu'il avait reçu n'était autre qu'une flèche particulièrement longue. On avait posé celle-ci à quelques pas de lui. Et c'est là que commença le cauchemar.Il fut battu,et ce,pendant au moins une heure.Les gardes prenaient un plaisir fou à faire cela,et sunjata n'avait plus la force de se battre.Dans sa tête,il avait perdu.
Sunjata,le Númenóréen Noir,maître mineur et expert forgeron.

Intalir

#36
 
      Rilmë ne faisait que ressasser les derniers évènements et quel que fût l'angle elle ne parvenait à y trouver aucun élément positif ou encourageant. C'était juste une catastrophe, un fiasco total. Ils avaient pourtant essayé d'échafauder un plan mais rien ne s'était déroulé comme prévu, en fait cela avait même été pire, bien pire.

       Elle avait fait route jusqu'à Rhosgobel, où son ami du nord l'avait précédée, pour une entrevue avec Radagast. La discussion entre eux trois avait été animée car les avis sur la marche à suivre divergeaient. Alors que son ami était partisan d'une solution plutôt radicale, Rilmë estimait que le problème ne serait jamais résolu tant qu'aucun moyen de détruire les artefacts maudits n'aurait été trouvé. Il n'en avait pas moins raison sur un point : en attendant le chevalier déchu courait la campagne et représentait une incontrôlable menace.
       Mais Radagast refusant de porter les pièces d'armure – en dépit du fait qu'elles n'avaient sur lui aucune emprise, la situation devenait insoluble. Tuer Wellan induirait la révélation d'un nouveau "porteur", inexorablement. Et le serpent se mordait sournoisement la queue.

       A ce moment là il leur restait pourtant une chance de tendre un piège au chevalier car Radagast connaissait la localisation de l'anneau que celui-ci cherchait activement, une des pièces manquant à son funeste attirail. Sauf que les choses s'étaient précipitées. La présence du chevalier dans les environs de la forêt avait été rapportée au Magicien Brun et tous trois étaient aussitôt partis à sa recherche, accompagnés d'un étrange vieillard dont la présence ne semblait pas inquiéter Radagast.
       La suite avait été pour le moins désorganisée et chaotique.

       Ils s'étaient trouvés nez à nez avec Wellan. Ce dernier avait réclamé l'anneau, que le magicien avait emmené avec lui. Puis pris le vieux en otage. Et attaqué Radagast, qui avait eu la drôle d'idée de brandir l'anneau pour lui faire lâcher le vieil homme. Profité de la confusion générale pour s'en saisir, après avoir été désarmé, et poursuivi par Rilmë dont les flèches n'avaient fait que ricocher sur son équipement. Puis récupéré son épée, la prenant en chasse à son tour.
       Elle avait réussi à le semer et à rejoindre les autres, avec un terrible sentiment d'impuissance et d'échec. Bilan : un anneau perdu, un Wellan toujours plus puissant et insaisissable, et rien de nouveau.

       Ce qu'ils devaient impérativement éviter s'était produit, et leur pitoyable tentative d'empêcher le pire n'en avait été que plus risible et lamentable. Pris de court, ils avaient gâché leur chance.
Rilmë avait cru jusqu'alors pouvoir sauver Wellan mais en doutait à présent. L'homme du nord avait peut-être raison sur ce point également. Celui-ci avait d'ailleurs lâché sur le coup de l'agacement que mis à part jeter le chevalier tout entier dans l'Orodruin il ne voyait pas d'autre solution. Rilmë y avait déjà songé et en était arrivée à la même conclusion. Tout de même... Il devait bien y avoir une autre alternative. Mais elle était forcée de reconnaître ses limites en la matière. D'autant que rien de ce qu'elle avait tenté dernièrement n'avait porté ses fruits, bien au contraire, et elle en venait à se demander si elle ne serait pas plus efficace à élever des chèvres au fin fond de l'Ouestfolde en attendant la fin du monde.
       Aucune bonne nouvelle n'illuminait l'horizon et la rage impuissante de la défaite étreignait son coeur. Elle n'avait pas le souvenir d'avoir été si pessimiste depuis bien des années et se voyait en prime, sur le plan personnel, à deux doigts du désastre.

       En résumé, brouillard général, humeur massacrante, et une patience au niveau zéro. Mais les années ne l'en avaient rendue que plus obstinée.

Rilmë, voyageuse

Franky

Sunlending. Connu sous d'autre nom... Anorien.
Certaines rumeurs venaient accrocher les oreilles de la garde de Minas Tirith. Un mal rôderait dans la forêt, on rapportait plusieurs blessés. La milice se chargerait du problème avec l'aide de citoyen.


_________________________________________________________________

L'armure était presque assemblée en totalité. L'ancien Sir de Dol Amroth détenait un règne de terreur. Après avoir vaincu plusieurs ennemis, comme l'orque d'Angmar qui rôdait en Arnor, il ne pouvait presque plus être stoppé.  Une énorme crainte se faisait attendre sur les terres du milieu.   

Au nord, une vieille silhouette féminine se faisait remarquer. On disait qu'elle pouvait y voir l'avenir. Celle-ci avait déjà rapporté le malheur qui se plaçait lentement sur Arda.  Elle en avait même déjà parlé à certaine personnes, dont un elfe nordique


(HRP : Référence ici --- > http://www.turambar-uo.com/smf/index.php?topic=14961.msg142268#new)
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samsord

Les évènements se bousculaient.

Okkirhos avait fait le vœu de quitter le Palais de Thranduil, avide de connaissances sur les peuples, les territoires, l'énergie des éléments...etc.
Il s'attendait à une terre de paix suite à la chute de Sauron. Mais, au fil des renseignements, il dû constater que les récits que lui racontait le vieux Quentaro, qu'il croyait fictifs, reprenaient vie.

Comme un cercle vicieux, comme un nouveau départ d'une boucle sans fin.

Les évènements se bousculaient. Il médita longuement afin de mettre de l'ordre.

D'abord il eut cet homme, ou cette femme, c'était encore vague, qui l'avisa d'un mal qui jaillirais bientôt.

La visite d'Aiwendil, qui l'informa de l'existence d'une pièce ensorcelée aux pouvoirs maléfiques que même le Maïa ignorait comment la détruire.

La rencontre avec cet homme, Berd, et son histoire d'une autre pièce, d'un homme à la poursuite de ces artefacts, de Radagast impliqué aussi dans cette histoire.

Et pour couronner le tout, le jeune Elfe eu une longue discussion avec Rilmë, qui compléta le funeste récit. L'existence possible d'une armure complète de ces pièces maudites, dont plusieurs étaient déjà détenus par un homme du nom de Wellan. Lui procurant une grande force et une haine sans limite.

Quelle était la solution?  Tuer cet homme? 
Cela requerrait  une armée importante, mais, celui qui assènerait le coup mortel, serait-il obnubilé par le maléfice de ces pièces?  Et la boucle sans fin reviendrait à son point de départ...
De par sa nature, es-ce que Okkirhos pourrait résister à la tentation?

À venir jusqu'à maintenant, l'Elfe n'avait pas cru bon consulter, mais il était temps.
Il demanderait audience auprès de Nolwë et Istima, un couple d'Elfes anciens, pour qui les connaissances étaient aux yeux d'Okkirhos inépuisable.

Anciennement Parziven le Rohir,

4A = Okkirhos l'Elfe
La Forge D'Okkirhos

Keren

C'est sans aucun doute le mordant de l'air ambiant qui le ramena à la raison. Probablement du fait de l'humidité de la grotte et des nombreux courants d'air qui s'y infiltraient, la température y était glaciale. Lorsqu'il reprit conscience, Wellan tâcha de se rappeler de quelque chose. N'importe quoi qui pourrait lui dire ce qu'il faisait dans cette grotte morbide... et où était cette grotte ? Il ne savait pas pendant combien de temps il avait été inconscient. Sûrement trop, son estomac réclamant son dû et tordant le chevalier de douleur. Pourtant, malgré ça, il se sentait bien. A vrai dire, il se sentait mieux que jamais. La mémoire ne lui revenait pas. Mais cette sensation de puissance... et cette colère ! Il semblait vaguement  se souvenir qu'il ressentait déjà cette sensation avant son inconscience. Pourtant il lui semblait aussi que cette sensation était bien plus présente qu'auparavant.

Il constata qu'il portait une armure dont la noirceur du métal n'avait rien de commun. Son inconscience provenait-elle de cette armure ? Après tout, il pouvait comme ressentir que l'armure lui donnait cette force. Cette inconscience était peut-être liée à l'armure... Et dans ce cas, l'armure était-elle à l'origine de l'altération de sa mémoire? Il s'agissait de beaucoup de questions sans réponse, mais Wellan ne s'arrêta pas dessus. Pour lui, cette armure était une bénédiction. Pourquoi vouloir se rappeler de ce qu'il y avait avant son évanouissement ?.. Après tout, cela ne pouvait être mieux que ce qu'il ressent désormais.

Keren

C'était un jour noir pour la cité Blanche.

Jamais Wellan n'aurait imaginé faire étape si fructueuse à Minas Tirith. L'objectif d'origine de son voyage dans la capitale du Gondor était de rechercher un individu du nom de Sunjata. Parmi les quelques souvenirs qu'il lui restait, il demeurait quelques noms... Sunjata... Rilme... Afin de reconstruire un semblant de mémoire, il enquêta brièvement. Il découvrit vite que Rilme était une femme difficile à trouver car grande voyageuse de nature. Il décida de se pencher sur le cas de Sunjata. Ce coup-ci, les recherches furent un plus grand succès. L'homme était soldat du Gondor, et excellent forgeron. Il vivait à Minas Tirith.

Il ne fallut que peu de temps après son arrivée à Minas Tirith avant qu'il se fasse agresser pas deux hommes, l'un étant un soldat du Gondor dont Wellan ne parvint pas à avoir le nom. Le garde lui demanda de retirer son armure. Bien évidemment, Wellan ne s'exécuta pas, ce qui lui valu d'être attaqué par les deux hommes. L'armure était si présente en lui, et porteuse d'une si agréable sensation de puissance, que s'en dévêtir semblait une idée absurde, ridicule... et insurmontable... Cette armure et lui ne semblait ainsi faire plus qu'un.

Une fois l'altercation avec les deux individus terminée, Wellan fit la rencontre d'un nain, à qui il demanda d'examiner le métal de son armure. Étrangement et à sa grande surprise, le nain ne put donner un nom à ce métal. Il parla juste de l'ancienneté supposée de l'armure, et du fait que seul une personne pouvait savoir de quoi il s'agissait... Le Brun, a-t-il dit, sans pouvoir donner plus de précisions. Tel un coup de marteau de la poitrine, tel un poignard lui remuant les entrailles, Wellan se souvint. Le souvenir était douleur.  Radagast... Cet homme des bois - ou quel qu'il soit - lui avait pris les gantelets de sa précieuse armure. Cette information était sans prix pour Wellan, qui ne put difficilement retenir son excitation.

C'est à ce moment précis, pendant lequel Wellan était perdu entre un sentiment de puissance et d'excitation, que l'armure le ramena à la réalité. Tel un murmure dans son esprit, elle lui demanda de se rentre vers l'ouest de la cité. La voix, ou plutôt la présence, guida ses pas jusqu'aux cryptes de Minas Tirith. Par chance, seul son précédent statut de Chevalier de Dol Amroth et Officier du Gondor lui permirent de se rendre jusqu'aux tombes. Plus il s'en approcha, plus la puissance et l'attrait maléfique de l'armure grandissait. Ce dernier finit par devenir irrésistible au yeux de Wellan, qui s'enfonça dans les profondeurs de la crypte. Le spectacle qu'il y trouva était sinistre. Lugubre. D'étranges créatures y proliféraient, mettant fin aux doutes de Wellan : ici se trouvait quelque chose qu'il recherchait. Les combats furent sanglants, et sans pitié. Du petit contingent des troupes du Gondor qui le suivaient, il ne resta plus rien. Wellan demeura seul face aux créatures qui paraissaient vouloir protéger l'artefact que son armure lui demandait de récupérer. Si Wellan resta en vie, c'est uniquement grâce à l'étrange force que lui conféra l'armure.

Lorsque la dernière créature, et plus forte de toutes lâcha son dernier soupire. Wellan ne put détacher son regard de l'armure en maille sombre que celle-ci portait. Puis, il s'empressa de l'ôter à la créature. Son admiration était synonyme d'effroi et d'excitation, de colère et de puissance. Lorsqu'il la revêtit, il aurait dit que son cœur s'arrêta de battre. L'armure devint plus sombre, et donna l'impression de se resserrer, comme pour empêcher Wellan de l'enlever. Elle s'assombrit jusqu'à attendre un noir de jais, un noir de nuit et de néant. Wellan se sentait plus puissant que jamais. Ses ambitions les plus chères lui était révélées. Ses désirs les plus enfouis. Sa colère la plus intense. Pour la première fois, Wellan eut l'impression de ne pas être l'esclave de l'armure, mais son propriétaire. Elle et lui n'était qu'un.

Les gantelets étaient la pièce manquante du puzzle. Après avoir mis le main dessus ( ou plutôt, les mains dedans ), Wellan allait devenir la bête que l'armure tentait de concevoir. Et à la vision de sa propre ambition, la bête qu'il avait toujours voulut être.

Intalir

#41
    Rilmë avait quitté Edoras dans un état second. Elle avait repris la route de la Cité Blanche sans hâte, comme pour mieux réfléchir. Mais tout se mélangeait dans sa tête, et quel que fût le sens dans lequel elle tournait les différents éléments, aucune lumière n'émergeait. Trop de choses étaient encore incertaines. Et sans cesse la même interrogation venait troubler sa réflexion : « pourquoi avait-il fait ça? ». Et aucune des réponses possibles ne lui paraissait satisfaisante.

   Wellan était bel et bien revenu, et Eru sait ce qu'il avait fait pendant tout ce temps. Mais il n'avait hélas pas changé, si ce n'était l'armure sombre et luisante qu'il portait désormais, et cette aura qui la mettait encore plus mal à l'aise. Les rares fois où elle avait eu l'occasion de le croiser c'était en ville, par chance, et sans doute pour cette raison il n'avait jamais tenté d'acte agressif. Et à chaque fois Rilmë en avait profité pour essayer de le faire parler, notamment au sujet du Wellan d'autrefois, celui qui avait été Premier Chevalier de Dol Amroth, car elle était persuadée qu'une part de lui subsistait encore dans cet être avide de toute puissance. Lors de leur dernière rencontre des mois plus tôt elle avait d'ailleurs pu sentir son trouble à ce sujet, comme si son ancienne personnalité se manifestait encore par de rares sursauts, mais cette fois-ci avait été différente. Elle avait même eu l'impression qu'il s'en était servi, devinant ses intentions, et il était évident que le port de ce métal maudit n'y était pas pour rien, étouffant toujours davantage ce qu'il restait du Chevalier. Mais elle se demandait quelle part était assumée et laquelle ne l'était pas, car il y avait forcément une faille. Tour à tour il avait affirmé que l'ancien Wellan n'existait plus, puis avait parlé en son nom. Jouait-il avec elle? La menace n'en était pas moins présente, car  Rilmë savait qu'il n'hésiterait pas à la tuer et il l'avait maintenant lui-même formulé. Il avait également dit, prétextant parler pour Wellan, qu'elle n'aurait qu'une seule et unique chance si elle s'obstinait à le contrer une nouvelle fois. L'avertissement était clair.

   Mais pourquoi l'avoir embrassée? Le geste avait été rapide, brutal, et dans sa surprise et sa crainte Rilmë n'avait pu réagir. Puis une grande colère était montée en elle.  Il avait prétendu que « le Wellan dont elle parlait » désirait le faire depuis longtemps. A quoi jouait-il? Elle n'aurait pas pensé que le chevalier déchu chercherait également à asseoir sa puissance dans ce domaine-là. Sans doute s'amusait-il de ses vaines tentatives pour s'opposer à lui, sachant qu'elle n'était pas en mesure de le contrer réellement, et voyant dans son regard aussi bien le défi que la peur. Mais tout de même... Pourquoi l'avoir fait? Elle ne pouvait s'empêcher de se demander jusqu'à quel point cela serait exploitable.
Rilmë, voyageuse

Ruster , Dunadan

   « Faites place! Je dois incessamment m'entretenir avec Elfmyn Roi! »

   Halvard avait vivement traversé le hall de Meduseld, non sans rudoyer quelques-uns de ses frères d'armes alors en place. Son gabarit ne prévoyait pas qu'on puisse l'arrêter.

   La raison de son désarroi, il l'avait croisée au jour d'avant, alors qu'il se rafraîchissait à même l'eau de la rigole, semblant alors bien moins menaçante; plutôt d'une manière autre, à une autre échelle.

   Hui, le personnage avait tout à l'heure paru belliqueux. Il montait un solide destrier qui transpirait la supériorité et lui-même était gonflé d'arrogance alors qu'il parcourait la cité au Château d'Or, probablement alors affairé à augurer à propos d'un malheur encore à s'abattre sur la Marche. À son passage, un vigile vitupéra contre ses airs et ses atours. Ses invectives ne tombèrent point dans l'oreille d'un sourd. Aussi, l'homme en sombre arroi sauta de selle pour aller le molester, frappant le garde de mutisme. À son grand malheur – qui était à venir – Halvard ne put s'empêcher de rire, tout bonnement. S'ensuivit un échange coloré, l'éternelle rengaine du garde maître chez soi – bien qu'à connaître le rohir, cela n'avait rien de très zélé – et cela finit d'épuiser la retenue de l'hôte. Sans crier gare, la nausée faucha le Thane de l'épée, vociférant moult injures à l'attention de ce coquin, clamant que le vilain y trouvait son véhicule, tout en glissant le long de sa lance à laquelle il s'agrippait, déclinant. La garnison s'engagea d'emblée contre le malin, mais tout aussi soudainement, la fusée des épées et la hampe de frêne des piques se mirent à fumer et tous durent s'en défaire alors qu'en faisant volte-face, monté qu'il était, le sorcier d'un coup occis une poignée d'hommes avant de prendre congé.

   Là Halvard se tenait-il alors, devant le trône. Prêt.
THROND LE NAIN
[Histoire de Thrond]
HALVARD
[Histoire à venir]
SKAELTHOR
[Histoire de Skaelthor]
MHURG L'ORQUE MARAUDEUR
[Histoire de Mhurg]
Anciennement, Ruster Fëathalion, Thoryll des Monts Bleus, Garok le Troll, Gaspard le Corsaire et Grush le Maraudeur.

Cûbeleg

#43
Aujourd'hui Bogatyr avait dû révéler son jeu.

L'époustouflant et terrible duel qui opposa l'Istar Radagast le Brun et le chevalier noir Wellan le maudit devait rester gravé dans l'histoire de la Terre du Milieu. Mais toute histoire à également des personnages secondaires. Ce jour là le cavalier de l'Orient en fut un.

C'est à la lisière sud de l'Ithilien qu'il les distingua. Alors que l'air crépitait d'énergie magique, Radagast et Wellan se faisait face. Autour d'eux, quelques spectateurs impuissants et aux yeux écarquillés observaient la scène. La plupart se rangèrent bientôt du côté de Radagast, poussés dans ce camp par la violence de Wellan qui menaçait de s'en prendre à eux si Radagast ne lui obéissait pas.


« Donne-moi les gants Radagast ! »

Et il menaçait de tuer toute personne qui lui tombait sous la main. Mais sa rage incontrôlable obscurcissait sa vision d'ensemble et Radagast déchaina sur lui tous ses pouvoirs. Le vent, le feu et les animaux sauvages s'abattirent tour à tour sur l'ancien chevalier de Dol Amroth. Mais jamais il ne succombait, toujours contrant les assauts par la force et les pouvoirs surnaturels que lui conférait l'armure.

Comprenant qu'il ne pouvait vaincre son adversaire enragé, le magicien brun ordonna aux témoins de la scène de fuir, puis se replia à son tour vers Osgiliath. Tous fuirent le chevalier noir... sauf Bogatyr, qui resta là, auprès de lui. Que cherchait-il ? A le combattre ? A l'espionner ? Ou suivait-il un dessein plus obscur et ancien ?

C'est sur les champs de Pelennor qu'eut lieu le second affrontement entre Radagast et Wellan. Et c'est tandis qu'ils s'affrontèrent que Bogatyr se glissa aux côtés de Radagast. C'est là aussi que le cavalier de l'Orient dévoila pour quel camp il travaillait depuis le début. Car dans la confusion de l'affrontement du mage sylvestre et du serviteur de l'armure noire, Bogatyr tenta de distinguer et de subtiliser les gants tant convoités.

Son effort fut vain : Radagast n'avait rien sur lui. Pour tromper le mage, Bogatyr fit mine d'avoir simplement trébuché. La ruse marcha mais la situation s'envenimait pour Wellan. Une troupe de gardes du Gondor sortit de Minas Tirith. Le chevalier parvint à les maintenir à distance en élevant devant eux, grâce aux pouvoirs de l'armure, un mur de flammes bleutées et mortels. Radagast, avec Rilmë à ses côtés, en profitèrent pour s'enfuir vers la cité blanche. Et tout ce joli monde se dissimula derrière les murs clos de la capitale du Gondor.

Cependant la colère du détenteur de l'armure noire était à son comble. Il hurla contre la citadelle, menaçant de faire payer au Gondor l'infamie de protéger le mage. Et apercevant son serviteur oriental derrière lui et monté sur son destrier, il le saisit, le désarçonna et le traina dans la poussière. Bogatyr, d'abord surpris de cette trahison, se débâtit violemment. Un coup de bouclier sur son crâne calma douloureusement sa résistance et sa vision se troubla.


« Radagast, donne-moi ses  gants ou bien cet homme mourra ! »

Formes, lumière, couleur... tous se mélangeait dans l'esprit du cavalier de l'Orient. « Ils ne me viendront jamais en aide. Je ne suis qu'un étranger pour eux... » : voilà ce qu'il pensait, ne sachant si c'était pensées ou mots qu'il prononçait. Une voix lui murmura :

« Je t'avais dit de bien choisir tes alliés Bogatyr. Et je ne suis pas un bon allié... »

Les idées lui revenaient progressivement et il se rendit compte que son casque, tombé au sol, avait grandement amorti le choc du bouclier sur son crâne. Il distingua une escouade de gondoriens, menée par un officier. Derick tentait de négocier la libération de l'otage. Bogatyr ne compris pas tout de suite qu'on parlait de lui. L'idée même que des gondoriens lui venaient en aide lui paru grotesque et il lui sembla que ces occidentaux cherchaient davantage à combattre Wellan qu'à le sauver. Soudain, Wellan concentra les pouvoirs de l'armure et jeta un sort pour faire apparaître un mur de flammes entre lui et la menaçante troupe gondorienne. Il ricana ignominieusement en les invitant à approcher. Mais comme il fut affaibli par cette invocation, Bogatyr  profita de l'occasion pour fausser compagnie à son ancien maître. Se saisissant d'une dague, il la planta dans la main nue du chevalier noir. Un hurlement strident et immonde résonna sur les murs de la cité blanche. Le cavalier de l'Orient fuya loin de cette horreur.

Par les exigences de ces traditions, après avoir jadis été vaincu une première fois par Wellan, Bogatyr s'était rangé à ses côtés. Il trahi et menti à ceux qu'ils considéraient comme ses amis. Et pourquoi ? Pour si peu... Pour être trahi à son tour.

Aujourd'hui Bogatyr avait dû  révéler son jeu. Et il avait perdu.
Bogatyr, le cavalier de l'Orient
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Personnages du Troisième Âge :
- Dorom, dit Morondir, dit l'Ombre, chef de la Fraternité & opportuniste notoire.
- Alkhanaï l'oriental, frère de Murkhan, Lieutenant de Rhun pour l'Ordre du Soleil Noir
- Jorb, farouche défenseur des terres beornides

Franky

La cité avait les lourdes portes fermées.

Les gardes de Minas la blanche étaient sur le pied d'alarme lorsque le tout arriva. Tous étaient finalement dévoués à détruire ce nouveau mal que certain disait invincible, selon les dernières rumeurs. L'officier se situait à l'extérieur formé d'une petite escouade de soldat.  Certain garde du haut de la tour voyait la scène ce dérouler à la perfection. Tandis que le gradé marchandait pour l'otage, une armée d'homme se militarisait à l'intérieur de la cité des Rois. Lorsque Bogatyr finit par s'échapper, la discussion était toujours de bonne voie. Mais trop longue furent les menaces venant de l'homme à l'armure aussi sombre que la nuit et les nuages ce jour là.

Les ordres venaient d'être lancés. Des cris de guère se faisaient entendre, l'armée était prêt à défoncé l'énorme porte pour se battre. Lorsque celle-ci ouvrit, les guerriers se mirent un seul objectif;  capturé ce malfaisant. On put voir la couleur des cieux redevenir aussi clair qu'autre fois quand Wellan s'enfuit.  Est-ce une victoire pour le peuple du Gondor ? Rien ne pouvait présager quelque chose de meilleur pour les heures à venir. La garde fut triplement renforcé  et les citoyens prévenu d'être sur leur qui-vive.
-Maître du jeu
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samsord

Assis paisiblement dans sa maison, on cogna à la porte.
Radagast Le Brun était sur le seuil. Okkirhos fut à peine surpris que l'Istar ait pu trouver sa demeure.
Il l'invita à s'asseoir, visiblement, Radagast avait quelque chose à lui demander et à lui raconter.

L'Istar lui demanda de retrouver la femme qui avait prédit au jeune Elfe la naissance d'un mal et qu'on appelait « L'oracle ». Bien que cette femme hante les souvenirs d'Okkirhos, il mit un temps à associer l'oracle à cette femme, Cette dernière ne s'étant jamais nommée. 

Ensuite, Radagast entama le récit des récents évènements survenu près d'osgiliath, avec Wellan.
L'Elfe buvait ses paroles. Un mélange d'effroi et de fascination l'habitait.

Après le départ de l'Istar, Okkirhos était perplexe sur la façon de trouver l'oracle, car il avait bien entendu accepté. La femme s'était toujours manifestée d'elle-même.
Lors de leur première rencontre, l'Elfe était à Bree. Il irait donc errer aux alentours du village, et poser des questions...
Anciennement Parziven le Rohir,

4A = Okkirhos l'Elfe
La Forge D'Okkirhos

Ruster , Dunadan

L'étranger avait vu son protecteur quitter la cité. La cible étant à priori réservée à ce dernier, le guetteur jugea davantage pertinent de suivre. Conservant une bonne distance, sa présence était aussi subtile que l'air immobile d'une journée de point de brise. Le spectacle qui se déroula sous leurs yeux lui fit sentir soudainement l'ostensible futilité de sa présence. Cela faillit se révéler exact, n'eut été du carreau d'arbalète qu'il décocha habilement, atteignant par chance ce qui apparu comme une faille dans le sombre harnois du spadassin responsable de tout cet émoi, alors que icelui s'en prenait précisément à son employeur. La douleur fut la distraction dont eut besoin ce dernier pour s'arracher de l'étreinte mortelle de ce fol prodige.

Pris d'une sévère naupathie, cause de violents haut-le-cœur entraînant maintes éructations, il s'en fit, à la manière d'un loup portant la queue entre les pattes jusque sous le ventre, sans demander son reste et laissant pour compte le haradan, en meilleure position qu'avant son intervention...
THROND LE NAIN
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HALVARD
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SKAELTHOR
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Anciennement, Ruster Fëathalion, Thoryll des Monts Bleus, Garok le Troll, Gaspard le Corsaire et Grush le Maraudeur.

Menelosil

La journée avait pourtant bien commencé. Menelthar venait d'apprendre que Sunjata, qu'il n'avait plus vu depuis un moment, venait de devenir Garde du Gondor. Il voyait bien que celui-ci en était fier, mais après lui avoir offert quelques lingots qui l'embarassaient plus qu'autre chose, il remarqua vite que son âme de forgeron était loin d'avoir disparu. C'était certes l'épée qu'il tenait vigoureusement à la main, mais c'était bien plus le métal éclatant qui bouillait en son coeur.

Très vite cependant, la situation se renversa. Le Garde fut méfiant, examina le sol, huma l'air. Même si Menelthar n'était pas perturbé au début, il redoubla de prudence en voyant un tel comportement et la curiosité qui l'habitait depuis toujours se fit plus forte.

Puis soudain, un cri terrible, glacial, effroyable, inhumain... Tout avait commencé par là. Ce cri avait envahi les deux hommes qui s'élancèrent vers l'entrée de la Cité, l'arme au point. Tout à coup ils se figèrent, et à partir de ce moment-là, l'instinct devint leur seul guide. Une créature sordide et noire comme les ténèbres était plantée là, juste devant eux, à quelques pas à peine de l'entrée de la Blanche Cité.

L'échange de paroles amères et glacées leur sembla infini. Ponctué de rires malsains et de ricanements cruels, le dialogue fut pour les deux hommes une épreuve à part entière. Pour Menelthar surtout, qui garda longtemps le silence avant de pouvoir formuler la moindre menace. Ils tentaient du mieux qu'ils pouvaient de rassembler leur courage et leur bravoure face à cet être venu du Mal, mais rien n'y faisait : l'assurance leur manquait, ils ne pouvaient que perdre leur sang-froid face à ce monstre, et ce, malgré tout ce qu'ils avaient pu voir et apprendre au cours de leur vie...

Même si la créature avait fini par disparaître, le mal en lui-même était toujours là, et il était bien réel. Il fallait de nouveau renforcer la défense de la Cité, et surtout, agir vite. Un seul mot régnait dans l'esprit des deux hommes à présent : Pelargir...
4A.
Moloch le Númenóréen Noir.
Menelthar le Gondorien.
Eranyel la Dúnadan.

3A.
Menelosil le Gondorien, Soldat-Recruteur de Minas Tirith.
Lindawel la Dúnadan.

samsord

Comme c'était là que l'Elfe avait vu l'Oracle pour la première fois, et que Radagast lui avait mentionné qu'elle habitait non loin, Okkirhos se rendit à Bree.

Peu de temps après son arrivé, il devait raconter la visite de l'Istar à Lainhel. Il lui demanda d'aller l'attendre au Poney Fringant le temps qu'il range ses choses.  Sur le chemin de l'auberge, Okkirhos rencontra Rilmë, il en profita pour l'inviter à la rencontre. Ils ne seraient pas trop pour chercher l'Oracle.

Mise à part Lainhel, il y avait un autre client assis dans l'auberge. Les trois compagnons prirent place. Le client assis à la table voisine était très violent dans ses gestes et dans ses propos, faisant exploser sa bouteille de bière dans l'âtre du foyer et agrippant le serveur par le collet. Soudain, Rilmë le reconnu...c'était Wellan.

Le trio sorti rapidement de l'auberge. Cherchant un moyen d'affronter la menace.
Nul ne savait comment agir sans mettre leur vie en danger ou celle des habitants du village.
En retournant discrètement à l'auberge, afin d'évaluer la situation, Wellan n'y était plus...mais le serveur Hobbit gisait dans une mare de sang...

La suite des évènements se déroula à un rythme infernal.  Avec l'aide de ses amis, Radagast fit comprendre aux trois comparses que la menace était présente, et il les amena plus loin pour leur parler.

Wellan avait quitté vers Vertbois-le-Grand. L'armure maudite réclamait la dernière pièce, selon Radagast. Ses amis étaient en danger. C'est dans le sillage de Wellan que l'Istar quitta Bree accompagné de Rilmë.

Le temps pressait, l'Oracle devait être retrouvé. Radagast en avait besoin.
Okkirhos se retira avec Lainhel dans un endroit paisible pour méditer se concentrant sur les traits de la femme, l'appelant mentalement...sans résultat...pour l'instant.
Anciennement Parziven le Rohir,

4A = Okkirhos l'Elfe
La Forge D'Okkirhos

Franky

#49
Les nuages commencèrent à s'assombrirent, ceux-ci étaient très menaçant et les citoyens de Bree n'avait jamais vu quelques choses de se genre. À la porte Sud, des hurlements de terreur se faisaient entendre de niveau, comme il y a quelques mois, lorsque le village fut attaqué par des espèces de créatures sombre et squelettique.  Certains garde de l'arnor, qui avait su survirent et résister a cette malédiction s'attendaient de nouveau au pire.

Mais cette fois, ce n'était pas une armée qui se tenait devant les portes. Une seule créature habillée d'une armure aussi maléfique qu'elle-même s'y trouvait. Une ligné d'archer y fessait face, mais rien de pouvait l'arrêter. Pour l'un des premières fois, cette abomination était rassemblée au complet depuis sa création. L'armure détenait de grand pouvoir et rien ne laissait croire qu'elle pouvait être vaincue.  Une fois rassemblé, le détendeur pouvait à sa guise construire sa propre armée. Une énorme horde de créature jamais vu au paravent par de simple civil.

Comme de fait, plusieurs heures plus tard, Bree fut reprise par l'ennemi. La cité déclencha l'état d'alerte et même avec plusieurs tentatives de renfort provenant d'Annuminas, elle dût céder sous la pression des bêtes hurlantes. Ceux qui survécurent à cette puissante infestation, replièrent dans la cité construite par Eldarion le grand.  La Comté n'avait pas encore été touché par ces créatures meurtrières mais reçurent des messagers pour les prévenir.

Les flammes étaient à nouveau soulevées vers les cieux. Bree avait été conquise.
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