Auteur : David Wyatt
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Auteur Fil de discussion: Elias du Gondor  (Lu 1964 fois)
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Elias
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« le: 2012-06-23, 18:58:32 »

http://www.youtube.com/watch?v=KEOolYYe60k   (petite musique pour la lecture Sourit)



Description physique:

Elias est un véritable Gondorien. Jeune et habitué à l’entraînement militaire quotidien, il est grand et large d’épaules. Il rase son visage tous les jours depuis ses seize ans, et ses traits montrent déjà la maturité et le sérieux qui viennent d’habitude avec un âge plus avancé…Ses yeux gris pétillent souvent de joie, mais peuvent aussi être froids comme l’acier, lorsqu’il fait face aux ennemis ou traîtres. Pendant son temps libre il s’entraîne pour devenir un épéiste ambidextre, mais sans grand succès…pour l’instant du moins. Elias est doté d’une très courtes chevelure brune. Les mains du jeune guerrier sont la meilleure preuve qu’il ne s’agit pas là d’un noble arrogant et feignant. Ses doigts sont épais, la peau de ses paumes usée. Ses ongles sont le plus souvent d’une couleur noire ; tâchés d’encre ou de sang. Habitué aux longues heures dans la selle, il est un voyageur et combattant endurant et patient. Son arme de choix est l’épée longue, mais seuls les plus habiles se servent d’une lance et d’un arc mieux que lui.




Description mentale:

Elias partage les caractéristiques de ses ancêtres. Il a en lui la flamme et le courage de Boromir, ainsi que son amour pour le Gondor. Cependant il s’agit aussi là d’un érudit ; le jeune chevalier connaît parfaitement l’histoire de sa patrie, et a lu de nombreux textes sur la Terre du Milieu et l’Ile de Numenor, son père l’ayant envoyé à Minas Tirith pour plusieurs mois afin qu’il se familiarise avec les collections de la grande bibliothèque. Avant tout, Elias est un meneur d’hommes ; il respecte les simples soldats et paysans tout comme ses confrères. Cependant sa grande honnêteté lui pose parfois des problèmes ; il ne s’agit pas là d’un diplomate. Le fils Fabör de  est un perfectionniste. Il s’entraîne jusqu’à ce que personne dans son entourage ne puisse l’égaler dans ce qu’il fait. Il est de nature jaloux, et a énormément de mal à accepter ses propres échecs. Cependant il ne laisse jamais sa jalousie influencer directement ses relations avec son entourage, et rares sont ceux à l’avoir vu en colère. Elias désire faire revivre la gloire de sa dynastie, et apporter la paix au Gondor et aux autres contrées de la Terre du Milieu. Comme beaucoup d’autres, il est désillusionné par l’inactivité des dirigeants des Peuples Libres, et souhaite mettre fin à l’injustice qui touche ceux qui ne savent pas se défendre contre les menaces de l'ennemie. Elias se rend parfaitement compte du fait qu’il y a un responsable derrière la corruption et les attaques sur les différentes régions de la Terre du Milieu, et est déterminé d’y mettre fin une fois pour toutes.




Histoire :
Un beau jour d'automne, il y a 25 ans de cela, les cris d'un enfant se firent entendre dans une petite maison dans le centre de la cité. Elias était né. Sa mère, Sophia, avait souffert le martyre pendant des heures. Un premier enfant n'était jamais facile à mettre au monde mais la présence de son mari, Fabör, guerrier de la cité et de permission ce jour-là, donna la force nécessaire à sa femme pour terminer la merveilleuse aventure qui avait commencée il y a 9 mois de cela.
L'enfance d'Elias fut heureuse, ses parents lui offrirent deux petits frères et le bonheur envahit la maison durant de nombreuses années. La guerre ne faisait plus rage, Fabör passait tout le temps possible avec ses fils, les emmenant se promener dans les vastes terres du Gondor.

Un jour alors qu'Elias n'avait que quinze ans il découvrit dans le grenier de sa maison un vieux livre. Celui-ci racontait comment son ancêtre avait combattu pendant la Guerre de l'Anneau, bravant les milliers d'orques qui avaient déferlés sur la Cité Blanche causant d’importants dégâts. Mais son ancêtre avait combattu vaillamment, voyant nombre de ses compagnons tombé sous la fureur de l'ennemi. Il avait tenu et vécu la victoire de son peuple sur la noirceur des armées du Mal.
Ce récit bouleversa Elias. Il supplia son père de le laisser devenir lui aussi un soldat du Gondor. Fabör ne put refuser car intérieurement il souhait qu'au moins un de ses fils deviennent lui aussi un soldat de la puissante armée du Gondor.
Sa formation dura trois années durant lesquels il vécut à la caserne de Minas Tirith. Ses journées étaient rythmées par les combats, les marches forcées, les exercices physiques et les entrainements à la formation de bataille. Ces trois années endurcirent Elias, et battirent un physique de guerrier déjà présent dans ses gènes.
L'année de ses dix-huit ans il participa à la cérémonie d'intronisation des jeunes recrues a la prestigieuse armée de Minas Tirith. Pour commémore cet événement il se fit tatouer le blason de la Cité Blanche sur le pectoral gauche, l'Arbre Blanc qu'il avait juré de défendre.
Deux années plus tard ses deux frères intégraient eux aussi l'armée. Leur père était aux anges, leur mère fière de ses trois fils et inquiète de ce que le combat pouvait leur prendre.



Un jour de pluie, au début du printemps, un messager débarqua en trombe dans la caserne de la Cité. Un petit groupe d'orques avait été aperçu non loin de la frontière de l'Est et avait apparemment pillé quelques villages.
Les capitaines de l'armée décidèrent d'envoyer une vingtaine d'hommes pour exterminer leurs ennemis et ramener le calme dans la région.
Elias, ses deux frères et son père furent choisis ainsi que d'autres soldats de leur compagnie. Fabör fût nommé à la tête du groupe et ils partirent dans le milieu de l'après-midi.
Il leur fallu deux jour de cheval pour arriver sur le lieu de l'attaque. Lorsqu'ils arrivèrent aux abords de l'un des villages attaqués, les chaumières fumaient, certaines brulaient encore et les corps des habitants gisaient dans un sang sombre et visqueux. L'odeur des corps pourrissant et fumant emplissait l'air mais le calme marquait de son empreinte le malheureux village. Les hommes du Gondor mirent pied à terre. Ils dégainèrent leurs épées et avancèrent prudemment au milieu du village. Les vingt hommes avançaient de concert, tendant l'oreille au moindre bruit. La lumière de leur torches se reflétaient sur les murs noircis et un épais brouillard commençait à leur masquer la vue.
Alors que le brouillard finissait de tomber le son d'une corne se fit entendre. Une corne orque. C'est alors qu'une multitude d'ennemies déferlèrent sur les hommes du Gondor. Il y avait au moins cinq orques pour un homme. Elias fut le premier à charger les orques, sachant néanmoins que cette bataille allait lui couter la vie. Sa lame transperça un orque de part en part, faisant jaillir un flot de sang noir. Dans le feu de la bataille il avait du mal à distinguer ses alliés de ses ennemis. Il priait pour que son père et ses frères puissent s'en sortir. Un cinquième ennemi tombait sous sa lame. Mais il sentit une vive douleur dans le dos. Une lame orque venait de le frapper. Il s'effondra sur le sol, la vue embrouillée. Elias ne sut combien de temps il resta à terre. Alors qu'il commençait à s'évanouir, sentant la mort prête à offrir son baiser, un homme le souleva. C'était un des hommes de sa compagnie, Wyl, l'armure cabossée et couverte de sang. Le brouillard commençait à s'évanouir et un spectacle horrible lui apparaissait. Lui et son compagnon étaient les seuls survivants. Les orques avaient péris en grand nombre mais il avait cependant gagné. Il ne sut pourquoi il fut laissé en vie, les orques ne l'avaient sans doute pas trouvé à leur goût. Tout comme son compagnon. Alors que celui-ci le soutenait pour avancer vers les chevaux il aperçut les cadavres de son père et de ses frères. La vision était si horrible qu'il n'eut pas la force de s'effondrer. Il réussit à se tenir debout. Un dernier regard vers sa famille. Les cris des orques n'étaient pas loin, ils revenaient. Son compagnon le força à prendre les rênes d'un cheval et de se mettre en selle.
Sur le chemin du retour il prit la force de demander à son sauveur de lui raconter ce qu'il s'était passé après qu'il fût tombé. Après sa chute, certains des soldats fuirent, essayant d'échapper à une mort certaine. Les autres soldats du Gondor étaient tombé, agonisant ou mort et la troupe d'orque réduite de moitié, se lança a la poursuite des fuyards. Wyl s'était caché et il vit qu'Elias était le seul soldat encore vivant sur le champ de bataille. La suite Elias la connaissait.
Lorsqu'ils revinrent à Minas Tirith, l'état-major décida d'envoyer une plus grande armée pour exterminer les orques et leur faire payer le prix du sang. Elias fut soigné rapidement et la blessure n'étant pas trop grave il pût rentrer chez lui au bout de deux jours. Il trouva sa mère effondrée, ne parlant plus, les yeux dans le vide. Elias lui raconta en détail tout ce qu'il savait pour qu'elle sache. Elle mourut de désespoir un mois après.

La vie d'Elias n'avait plus de sens que dans la guerre. Il jura sur l'Arbre Blanc de venger sa famille en offrant sa vie et sa loyauté la plus profonde au peuple du Gondor.
Journalisée
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