Au sire Estelglin

[Intalir]

   Cela faisait plusieurs jours maintenant que Rilmë était rentrée d'Umbar avec Miya. Celle-ci avait fait son rapport à la chevalerie, maintenant au courant des faits, mais Rilmë n'avait toujours pas eu l'occasion de rencontrer son chevalier de tutelle, avec qui elle souhaitait s'entretenir assez rapidement. Elle écrivit donc une missive à son intention.

Sire Estelglin,

Vous sachant très pris actuellement je me permets de vous faire parvenir cette lettre.
Mon nom est Rilmë, et par un hasard de circonstances j'ai combattu aux côtés de Miya lors de l'attaque sur le camp de brigands en Umbar, fait dont vous avez eu connaissance. Je souhaiterais vivement vous entretenir au sujet de  la carte que j'ai trouvée sur le brigand interrogé par votre écuyère, car je dois avouer que cette affaire m'intrigue et m'inquiète.
J'aimerais vous offrir mon aide, sans aucune prétention, à moins que vous n'estimiez que cette affaire concerne la chevalerie exclusivement.
Je souhaiterais toutefois vous rencontrer, quelle que soit votre réponse. Vous pouvez me trouver à la taverne du Joyeux Cavalier ou laisser un message au banquier.

Bien respectueusement,

Rilmë

[Baradon]

Estelglin prit connaissance de la missive. Décidément, son écuyère s'était bien entourée lors de sa mission! Il décida d'y répondre sans attendre.

Dame Rilmë,

Cette affaire est de la plus haute importance et toute assistance est à ce titre la bienvenue, ainsi que la plus grande discrétion, cela va de soi. Dans la mesure où vous étiez présente lors de la prise de cette carte mystérieuse, j'ai grande hâte de vous rencontrer, hâte d'autant plus grande que vous avez porté assistance à mon écuyère qui est une personne chère à mon coeur, comme vous devez vous en doutez, chaque instructeur étant désireux de voir revenir vivant de mission ses protégés.

Nous nous verrons donc bientôt à la taverne du Joyeux Cavalier.

Cordialement

Sire Estelglin, chevalier paladin de l'ordre du Cygne

[HRP: ce week-end, je suis totalement pas dispo, sauf peut-être le dimanche soir, si cela te va.]

[Intalir]

Rilmë lut la réponse du chevalier avec satisfaction, voilà qui allait faire avancer un peu les choses en attendant. Elle la relut une fois ou deux même, réfléchissant.
"Que du bon, se dit-elle, même si un chevalier demeure un chevalier". Elle estima également que son nom était de bon augure et ne put s'empêcher de sourire.
Quant à la discrétion, il n'aurait pas à s'en soucier...

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(HRP : pourquoi pas, dimanche soir normalement je suis dispo, sinon fais-moi signe sur msn )

[Intalir]

Rilmë écrivit de nouveau au chevalier, de façon un peu moins soigneuse car nettement plus spontanée, prenant le risque de bousculer quelque peu les usages.

Sire,

Permettez-moi d'attirer à nouveau votre attention au sujet de la carte trouvée sur les brigands. Je ne sais où en est l'affaire, mais vu que nous n'avons pas encore pu nous rencontrer et que je n'ai rien appris de nouveau, je suppose que rien n'a encore été entrepris.
Pardonnez mon audace, mais si vous n'y voyez pas d'inconvénient je souhaiterais au moins récupérer la carte, ou une copie, de façon à effectuer une reconnaissance et surveiller les environs.
Je reste bien évidemment à votre disposition si vous avez un peu de temps à consacrer à une entrevue.

Très respectueusement,

Rilmë

[Baradon]

Les choses avaient suivi leurs cours sans lui et il en était satisfait. Le chevalier perdait pied petit à petit mais cela ne devait pas nuire à la bonne marche de la chevalerie. Il se devait également de répondre à la missive de Dame Rilmë, ce qu'il fit donc.

Dame Rilmë,

C'est le coeur fort marri de mon attitude peu courtoise que je vous réponds aujourd'hui. J'ai bien conscience que cette réponse est tardive et votre audace n'est aucunement un problème car elle est signe d'un grand désir de bien faire et de combattre la menace qui plane. En tant que chevalier, je ne peux même que louer votre attitude mais malheureusement, je ne peux répondre à votre requête. Je ne suis plus en possession de la carte, elle a été remis à un autre membre de la chevalerie qui est en charge de la mission.

Pour ma part, je m'emploie à d'autres affaires mais, si votre souhait de me rencontrer est toujours d'actualité, je me ferai un plaisir d'y répondre favorablement.

Cordialement et avec toutes mes excuses renouvelées,

Sire Estelglin, chevalier paladin

[Intalir]

Ainsi quelqu'un d'autre était en charge de la mission? Rilmë resta songeuse un instant. Le chevalier avait manifestement ses propres problèmes, et elle se demanda si ce choix lui avait été imposé. Elle répondit aussitôt.

Sire,

Les choses ont en effet avancé entre temps, mais je vous remercie de votre réponse. Je ne sais encore combien de temps les affaires me maintiendront dans le sud mais j'espère toujours avoir l'occasion de vous rencontrer, si toutefois votre charge vous le permet.

Avec tout mon respect,

Rilmë