Auteur : David Wyatt
 

Concours de texte

Démarré par Zelphalya, 2007-09-02, 12:28:37

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Zelphalya

Bon ben le concours de texte n'a pas eu grand succès. Donc je souhaiterais savoir si ceux qui n'ont pas participé, ne l'ont pas fait par manque de temps, manque d'idées, pas envie, ou autres.

Si c'est une question de temps, on pourrait éventuellement revoir la date, mais je ne le ferais que si certains d'entre vous me disent : si j'ai du temps je le ferais. J'ai pas envie de repousser si derrière j'ai qu'un texte de plus.

Aussi, si la date est revue, les premiers participants auront un petit lot, histoire que ce soit méritant d'avoir envoyé le texte dans les temps. Et ainsi on ne désavantagera pas les retardataires.

Evidemment si la date est repoussé, les textes déjà envoyés peuvent être renvoyé, seule la dernière version sera prise en compte.

Voilà, je vous écoute :P

Cécilienne

Pour ma part, j'aurai souhaité y participer, mais je suis rentré il y a peu et je n'est pas de bonne idée. Je vais essayer de me repencher sur la question pour pouvoir ainsi envoyer un texte en espérant qu'il ne soit pas si mauvais que çà.
Cécilienne


Actuellement :
Melawen, Aprentie couturière du Gondor

Anciennement :
-Lili, Gondorienne,  Grand Maître couturier
-Elderel, Nain, Mineur pour vous servir :)
-Ibrawen, Numénoréene-Noir

Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant...

kaar

j'attends mon lot de la précédente. :P
- Mais pour qui prennez vous cet homme, Dieu ?
- Non, Dieu aurait pitié...
R3

Pour mieux connaitre le point de vue des Numenoréens, c'est ici.

Pierrot

J'avais voulu me pencher sur un texte à faire, mais sans idées, je me suis vite démotivé ...

Sandor

Manque de temps de mon coté.  J'ecris pas beaucoup à chaque soir, je revise bcp ce que j'ai deja écris et je fais des corrections.  Je suis conscient des problemes que je rencontre sur le plan des dialogues principalement et j'essais de m'améliorer.  Puis c'est un texte que j'allais écrire concours ou pas donc voilà... Je préfère prendre mon temps et comme c'est le cas, j'veux pas retarder tout le monde.  Si je suis dans les temps tant mieux, sinon tant pis.  Donc tant pis.  :P
I saw pale kings and princes too, Pale warriors, death-pale were they all;
They cried--"La Belle Dame sans Merci hath thee in thrall!"
I saw their starved lips in the gloam, with horrid warning gaped wide,
And I awoke and found me here, on the cold hill's side.
And this is why I sojourn here alone and palely loitering,
Though the sedge is withered from the lake...

...And no birds sing.

- La Belle Dame Sans Merci by W.B. Keats - 1819 -

Franky

Pour une fois que je me force le derrière pour faire un text...Il y a des chances qu'il y est meme pas lui. :(
-Maître du jeu
-Décorateur
-Mappeur
-Statificateur

Zelphalya

Urgash, tu as envoyé un texte ?


Je n'ai reçu que 3 textes, d'où mon étonnement.
Bragelonne
Avrigney
Gaun

Renvoyez si vous n'êtes pas dans la liste.

Faites moi savoir aussi si vous avez une préférence de date.

Kaar, je ne me suis pas chargée du précédent, si tu peux me faire un récap en pv, je vais voir ce que je peux faire.

Franky

Oui J'avais envoyer...

J'ai juste oblier comme un gros tata de dire que le texte était de moi. :D
-Maître du jeu
-Décorateur
-Mappeur
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Zelphalya

Faut que tu le renvois parce que je le trouve pas. :(

Gaun

Pour la date j'imagine qu'une semaine ou deux en plus suffira à recevoir les textes en retard non?  :)
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Franky

-Maître du jeu
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-Mappeur
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Zelphalya

Tu l'envois à quelle adresse Urgash ? je n'ai toujours rien reçu.

Franky

Je l'avais envoyer a staff@turambar-uo.com.

J'vais te l'envoyer par MP a la place. :)
-Maître du jeu
-Décorateur
-Mappeur
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Cécilienne

Je viens de t'envoyer le mien.  :)

Quand tu passeras par la boite de réception,  pourras-tu me confirmer que tu l'as bien reçu s'il te plaît ?

Merci
Cécilienne


Actuellement :
Melawen, Aprentie couturière du Gondor

Anciennement :
-Lili, Gondorienne,  Grand Maître couturier
-Elderel, Nain, Mineur pour vous servir :)
-Ibrawen, Numénoréene-Noir

Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant...

Belgarion

J'ai deux idées, mais du mal à trouver un vrai temps de le faire. Quand bien même, mon texte serait sans doute "hors compétition".
MJ Belgarion
Chroniqueur et correcteur des Chroniques de l'Imaginaire, Co-administrateur du Coin des Lecteurs, Membre de l'Association Tolkiendil

Gaun

Avez vous fixé une nouvelle date finalement? :)
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Belgarion

Zelph voulait déterminer avec les réponses si ça valait le coup.
MJ Belgarion
Chroniqueur et correcteur des Chroniques de l'Imaginaire, Co-administrateur du Coin des Lecteurs, Membre de l'Association Tolkiendil

Zelphalya

Bon, je dois faire la liste des textes reçus, si après ce récap plus personne me demande d'attendre dans la semaine qui suit, je clôturerai. Ca me semble le plus "efficace".

Gaun

Je voulais juste savoir où cela en était? :)
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Franky

-Maître du jeu
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Zelphalya

Oups je dois faire le récap.

J'ai un soucis de disponibilité pour ce mois-ci, j'ai beaucoup de choses à préparer pour la fin du mois :(

Franky

Ok... Et maintenant ? :)
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Pierrot


Franky

#23
heuuu c'est pas le même concour ça  :wink:

Celui-là c'est pour faire un BG d'un perso et l'envoyer au staff pour avoir un prix. Il y a une grosse différance entre lui et l'autre.  :)

http://www.turambar-uo.com/smf/index.php?topic=12340.0
-Maître du jeu
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Pierrot


Cerebrus

Enfin tu l'accepte !!
Sire Elethor, premier chevalier de Dol Amroth

Celebhen, orfevre d'Ost-in-Edhil

Zelphalya

Pas avant mi novembre désolée, là je suis surchargée de travail et après j'ai une bonne semaine de vacances loin d'ici, donc je pourrais pas gérer ça avant mi novembre.

Gaun

Sans vouloir presser les choses je poste simplement pour remonter l'évènement :)

Aussi pourrait-on avoir une petite liste des "concurrants" svp? :)
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Zelphalya

*crotte crotte crotte*

*sifflote*

Je dois faire ça, je suis désolée T_T

Gaun

Quelques nouvelles?  :)
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Zelphalya

J'oublie pas, mais là j'ai un truc urgent à faire avant noël :P
Désolée -_-

Gaun

Au risque de parraître lourdingue je reviens prendre des nouvelles :D
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Franky

-Maître du jeu
-Décorateur
-Mappeur
-Statificateur

Zelphalya

Vous avez raison, je tâcherai de me faire pardonner de ce retard (le pire c'est que j'y pense toujours quand j'ai pas les outils sous la main -_-)

Zelphalya

Bon j'ai les textes de :
Bragelonne
Cécilienne
Celebhen
Gaun
Avrigney
Urgash

S'il en manque un merci de me l'envoyer en mp directement.:)

Gaun

J'actualise le post qui commençait à sombrer dans la 2ème page, vu qu'il y a eu quelques retours et des nouveaux ça peut faire des intéressés en plus :)
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Zelphalya

La notation a déjà commencé.
J'attends encore l'un de mes juges, mais je crains de devoir le remplacer :/

Gaun

Je repost pour prendre les nouvelles :)
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Franky

Je retriple seconde.
-Maître du jeu
-Décorateur
-Mappeur
-Statificateur

Zelphalya

C'est Celebhen qui remporte le concours :)

Viennent ensuite ex-aequo : Bragelonne, Gaun et Avrigney, et enfin Cécilienne et Urgash :)

On doit fixer les lots histoire que vous ayez quelque chose qui vous soit digne d'interêt :P
N'hésitez pas à nous faire savoir (envoyez moi un mp) si vous avez une requête particulière ;)

Merci à tous :)

Razaek

On vas pouvoir les voirs ses petites merveilles? :D
-Rasaek le Númenóréens Noir
-Gadrock le Trolls des neiges, Meutre Noir dit Gros Gras

-Ex: Braek le Númenóréens Noir, Mercenaire des Lames de l'Ouest

Gaun

Uhuh bravo à toi Cerebrus et aux autres aussi, j'ai hâte de lire tout ça ^^
Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Zelphalya

A chacun de poster son texte s'il le souhaite :)

Gaun

Ne sachant pas trop où faire un nouveau sujet je met le mien dans celui là ^^

Histoire d'un elfe:
Lhûnêl, l'étoile bleue,
devenu Rachuir, l'éternel maudit,
puis Prak'Gar, le capitaine rouge.


C'est durant les jours heureux du pays d'Aman, alors que Melkor était tenu enfermé dans le cachot des Valar, que naquît Lhûnêl, au sein des murs de Tirion sur la colline de Túna. Lorsque le nouveau né ouvrit les yeux sur le monde les rayons de Laurelin prenaient l'ascendant sur la lumière de Telperion, imbibant l'atmosphère de teintes dorées et fantastiques. Il sembla alors aux elfes qui assistèrent à la naissance que deux saphir à l'éclat pur et limpide brillaient au creux du visage de l'enfant, ce qui lui valu le nom de Lhûniant, Onnenelu, Lhûnêl et d'autres encore qui n'avaient de cesse de glorifier sa singularité.
Le bambin était de famille Noldo. Fils de Gallim, un joaillier renommé qui travailla quelques fois aux côtés de Fëanor, de qui il apprit beaucoup. Nombreuses sont ses créations qui reposent désormais dans les cavernes écroulées et englouties de Nargothrond. Et s'il portât beaucoup d'amour à son père, c'est de sa mère qu'Onnenelu préféra la compagnie, elle qui était dotée d'une beauté toute particulière, le teint pâle comme la rosée de Telperion et le caractère aussi éclatant que le fruit de Laurelin. En cela elle restait admirée de beaucoup de ses frères. On l'appelait Maluil, la pâle beauté du matin.

Lhûnêl grandit vite tant en taille qu'en talents ou qu'en esprit, car il égalait maintenant le savoir de son père et se rendait régulièrement dans les mines et les forges pour y réaliser de grandes merveilles. Il devint beau comme le pouvaient être les gens de sa maison aux jours des jours heureux. Mais vint l'époque où Melkor devait être libéré d'Angainor, les chaînes forgées par Aulë le Vala. Ainsi le poison des rumeurs de l'Ainur se répandit petit à petit parmi les eldar, dont nombre de Noldor et Lhûniant en faisait partie. Le bruit courant contre les Valar était à son comble lorsque la lumière des Deux Arbres fut aspirée par le bec d'Ungoliant. Et si leur disparition fut marquée d'un grand coup dans le c½ur des elfes et de tous les êtres d'Aman le déclin de Valinor n'allait pas en rester là. Le sang coula sur les terres immortelles et Morgoth s'enfui jusqu'aux Terres du Milieu avec les Silmarils, les joyaux de Fëanor qui seuls gardaient le souvenir de la lumière des arbres.
Le peuple des Noldor fut alors pris de courroux; poussé par les discours de Fëanor dont les mots ardents assaillaient les esprits pour abattre leur raison. Il entraina ainsi, avec ses fils, la décadence de sa maison et le premier massacre des elfes par les elfes, sur les rivages des Teleri. Lhûnêl était parmi les siens en ce funeste jours, l'esprit embrumé par les paroles fumantes de Fëanor et ses fils. Il s'embarqua donc avec nombre des siens dans les navires volés, laissant son père et sa mère derrière lui. Car il en resta parmi les Noldor qui préférèrent demeurer en compagnie des Valar sur les terres immortelles.
Quand la nouvelle de la malédiction de Mandos fut portée aux oreilles de elfes de Valinor, Maluial en fut tellement bouleversée que sa peine la porta jusqu'aux cavernes de Mandos où elle attend encore, laissant son époux seul, dans une sombre dépression. La tristesse de Gallim put cependant être apaisée dans les jardins de Lórien où il se rendit souvent.

De l'autre côté de la Grande Mer se déroulait la seconde perfidie de Fëanor à laquelle Lhûnêl pris part: l'abandon d'une partie des voyageurs sur Helcaraxë; la bande glacée du nord qui reliait Aman aux Terres du Milieu. Mais Lhûnêl ne s'en soucia guère et n'eut pas de regrès comme certains en qui le doute s'insinuait. Il contempla la fumée des premières nefs qui aient jamais navigué sur les eaux d'Ulmo et l'éclat de ses yeux en fut à jamais terni, bien qu'il en subsista quelques résidus au fond de lui même. Il advint par la suite que les Noldor s'établirent dans les Terres du Milieu alors occupées par les Elfes Gris, avec qui ils n'eurent que peu de contacts. Ils y réfléchirent aux moyens qu'ils devraient adopter pour récupérer les Silmarils volés. En voyant les armées des Noldor arriver sur son territoire Morgoth eut d'abord peur et se terra plus profondément dans les abîmes du Thangorodrim, ses créatures et ses orques se retirant pour un temps devant la flamme qui brillait dans les yeux des Noldor. Mais les germes d'un plan malsain prirent de l'ampleur dans ses noires pensées. Bientôt les portes de sa retraite de rouvrirent pour cracher quelques immondices d'Angband.
Au cours des campagnes que les elfes menèrent pour débarrasser les bois et les montagnes des orques qui s'y étaient installés, Lhûnêl fit ses preuves en tant que guerrier et fut mis par les fils de Fëanor à la tête de cinq mille lames. Fier de son nouveau statut et rempli d'orgueil, Lhûnêl poussa plus loin que tout autre ses expéditions armées. Ses nombreuses victoires attirèrent l'attention du Maudit sur lui, ce dernier se réjouit alors en voyant la témérité de son ennemi, qui continuait son avancée avec un bataillon à chaque pas plus diminué.
Morgoth attendit que son projet mûrisse avant de lancer une armée de six milles orques contre le capitaine elfe, à la tête de laquelle se tenait Mornûr, le second de Gothmog. Ainsi les troupes de Lhûniant furent écrasées et les survivants réduits en esclavage dans les mines nordiques. Lhûnêl fut quant à lui trainé comme un animal par Mornûr jusqu'aux pieds de Morgoth, qui lui dit:

- Salut elfe téméraire ! Capitaine orgueilleux ! Toi que tes exploits ont portés jusqu'à moi tel un esclave ! Tu as ordonné et maintenant tu vas subir. Tu t'es cru fort à la tête de cinq milles glaives mais te voilà seul face à moi, le plus puissant des Valar. Pour t'être levé contre moi tu auras une sentence. Et saches que mon jugement fait autant autorité que celui de Mandos ! Je te condamne à la ruine, tu subiras mes expériences pour en ressortir changé à jamais, et tu oublieras la lumière des Arbres !

Et il en fut comme il avait dit. Lhûnêl fut enfermé dans une salle secrète, au delà de toute lumière si ce n'est la vile lueur des yeux de Morgoth, qui lui rendait souvent visite. Il n'entendit plus rien d'autre que le son terrible de la voix de Melkor, qui résonnait comme le tonnerre. Et tout ce qui lui fut donné de ressentir pour les siècles à venir fut la souffrance et la solitude, l'humiliation et le désespoir. Alors il oublia la lumière de Valinor qui se transforma en ténèbres. Il oublia tout ce qui avait été sa vie avant qu'il ne foule le sol des sombres cavernes d'Angband. Il devint ainsi Rachuir l'éternel maudit, et fut relâché par Morgoth tout en restant soumis à sa volonté.
Il erra longtemps dans les forêts et les collines au sud du Thangorodrim, sans but, jusqu'à ce que son maître conduisit ses pas jusqu'aux fils de Fëanor, dont le père était mort quelques temps tôt. Lorsqu'il rencontra les elfes ces derniers le chassèrent hors de leur territoire en lui décochant des flèches, car son apparence avait changé au fil des tortures de Melkor. Ce fut là la dernière étape de son supplice, rejeté par sa propre maison, il dut rentrer à Angband la tête basse et le c½ur plein de haine. Rachuir avait pris la forme d'une étrange créature, on aurait pu le prendre pour un orque bien que les traits des immortels restèrent gravés sur son visage, il marchait le dos courbé et avait le pas lourd. Enfin ses yeux de saphir s'étaient effacés dans les ténèbres pour prendre une teinte grisâtre qui lui faisait le regard vitreux.
Morgoth le garda donc près de lui, entretenant les braises de la haine dans l'esprit de Rachuir et lui enseignant de nombreux arts maléfiques et odieux.

Lorsqu'il fut prêt, l'éternel maudit franchit les portes du Thangorodrim à la tête d'une grande armée. Il apparaissait plus terrible encore qu'il n'avait put l'être et fit régner la terreur en Beleriand, jusqu'aux frontières de l'Anneau de Melian. Lors d'une bataille contre les troupes de Maedhros, l'un des sept fils de Fëanor, ce dernier put reconnaître Lhûnêl et comprit alors l'erreur qu'avaient fait les siens en le chassant. Une fois de plus la malédiction de Mandos s'abattait sur les fils de Fëanor, et bien que Maedhros sortit victorieux de l'assaut conduit par Rachuir, il ne put s'en réjouir. Il prévint ceux de ses frères qui étaient encore en vie lors d'un conseil, proposant de lever une armée pour vaincre Rachuir, car ils ne pouvaient supporter que Morgoth utilisa un elfe de leur maison d'une façon aussi épouvantable. Mais le Maudit, qui avait des oreilles dispersées dans toutes les Terres du Milieu, eut vent du projet et décida d'écarter son serviteur. Il fit revenir Rachuir dans sa forteresse et lui confia une mission qui le mettrait hors d'atteinte des fils de Fëanor. Car le jours s'était levé sur les Terres du Milieu et avec lui la venue des Suivants, des Etrangers. La naissance des Hommes.
Melkor, tout en maudissant ce nouveau tour des Seigneurs de l'Ouest, envoya de nombreux émissaires dans les terres orientales, à la rencontre des humains. Parmi eux était Rachuir, qui portait une épaisse armure d'acier que les esclaves Noldor lui avaient façonné, et son glaive était celui qu'il avait toujours eut, issu des forge de Tirion. Il avait avec lui fait couler le sang de nombreux Teleri lors de la trahison de son peuple.
Lorsqu'il se présenta ainsi paré devant les hommes, ces derniers furent pris de peur dans un premier temps mais les mots qu'il leur adressa les fit rebrousser chemin. Il leur parla du Dieu qu'il servait, celui qui avait créé le Monde et eux-même. Il les invita à rejoindre leur vénéré créateur qui saurait les récompenser de leur loyauté. Enfin il les mit en garde contre les démons immortels qui vivaient à l'ouest et qui complotaient contre le Tout Puissant. Bien d'autres mensonges furent tenu pour des vérités par les hommes que Rachuir rencontra, et bientôt s'élevèrent de lugubres cérémonie autour du culte de Melkor.

Les premières générations des hommes disparurent et Rachuir devint le roi de ce peuple qu'il avait corrompu. Il levait une armée docile et fanatique qu'il utilisait pour soumettre d'autres humains, restés à l'est. Enfin, lorsqu'il fut maître de milliers d'hommes, il les poussa à voyager vers le Thangorodrim, ravageant tout sur leur passage.
Sur la route d'Angband des orques dispersés se joignirent à ses rangs. Au fil des campagnes contre les divers factions des hommes, Rachuir se fit appeler Prak'Gar par les orques, le Capitaine Rouge, tant ses faits d'armes étaient grands et terribles. Car la lumière de Valinor restait en lui, bien que corrompue, et il conservait la force de ses origines.
Il croisa également le chemin d'Ulfang et de sa maison, mais un plan vicieux inspiré par Morgoth vint suggérer à Rachuir de ne pas écraser ou soumettre ces hommes qui étaient par ailleurs aussi nombreux que sa propre armée. Il joua de sa ruse avec Ulfang qui écouta l'éternel maudit sans prendre garde avant de continuer sa marche.

Prak'Gar arriva finalement à Angband avec son armée qui se rangea sous le couvert du Thangorodrim. Morgoth en fut grandement satisfait et jubila en pensant à l'effet que produirait la trahison des humains, car rien n'était plus cher à ses yeux que de retourner les enfants d'Illuvatar les uns contre les autres. Il fit de Prak'Gar un de ses lieutenants, l'égal de Mornûr, et lui confia plus de troupes. En effet le Maudit avait appris l'alliance des fils de Fëanor et leur projet. La peur et le doute lui firent fortifier ses murs et creuser dans la montagne des issues secrètes pour ses armées. Ces passage débouchaient en différents points de la désertique plaine d'Anfauglith. Tout était près pour accueillir la Cinquième Bataille; celle qui serait chantée jusqu'à ce que le monde change.
Il advint donc que la coalition des elfes et des hommes s'avança sur Anfauglith, faisant raisonner les trompettes de la guerre. Angband se mit alors à vomir en un flot ininterrompu ses armées jusqu'alors tenues cachées. Lorsque Prak'Gar sortit du passage secret avec ses troupes, l'armée de Fingon fut violemment repoussée avec de lourdes pertes. Ainsi les elfes furent séparés et les orques redoublèrent d'ardeur. Les Haladins, l'une des maisons des hommes fidèles aux elfes, issus des forêts de Brethil, défendirent vaillamment la retraite de Fingon, mais Haldir tomba au combat sous le glaive du Capitaine Rouge. La victoire semblait proche mais le son des cors des Gondolidrim ainsi que la mer d'acier que constituait leur armée firent leur entrée dans Nirnaeth Arnoediad, ils enfoncèrent les rangs de Prak'Gar et rejoignirent Fingon.
Les eldar reprirent l'avantage sur Anfauglith et les fils de Fëanor se jetèrent vers les portes du Thangorodrim en écrasant les orques jusqu'à ce que Fingon engagea un combat singulier contre Prak'Gar. Il eut beau être un des lieutenant de Melkor qu'il fut jeté à terre par le Seigneur Elfe, ce dernier allait achever Rachuir quand le sol trembla et le fit basculer. La terre souffrait de l'avancée de Glaurung et des Balrogs à la tête desquels se tenait le terrible Gothmog, seigneur des Balrogs,  Angband s'était vidée. Le Capitaine Rouge en profita pour s'enfuir derrière eux avant de rejoindre les colline proches d'Anfauglith.
Pendant ce temps Gothmog et ses suivants séparaient les armées des elfes jusqu'à ce que le Seigneur des Balrogs se lança dans une joute contre Fingon, il terrassa l'elfe après que Mornûr soit arrivé par derrière pour l'immobiliser à l'aide de son fouet.

Mais tous les Balrogs, les Dragons et les orques auraient failli si les hommes n'étaient pas intervenus. C'est à ce moment qu'Ulfang révéla sa trahison et prit les elfes de revers avec ses hommes, tandis que de l'autre côté Prak'Gar allait chercher les hommes renégats tapis dans les collines pour les envoyer dans la bataille. La surprise de cette trahison fit basculer le cours de la bataille et les elfes furent massacrés, repoussés et dispersés à travers les terres ravagées. Prak'Gar reprit la tête du gros des armées et les fit poursuivre loin à l'ouest où il assiégea les Falas où les rescapés de Nirnaeth Arnoediad s'étaient réfugiés. Il fit le siège d'Eglarest et de Brithombar, forçant les gens de Cìrdan le Charpentier à fuir sur l'île de Balar, plus au sud. S'ensuivirent des années de chaos sur les Terres du Milieu et Morgoth riait au plus profond de ses salles, contemplant le désordre établit sur Arda. 
Après le siège des Falas où Prak'Gar où avait entrainé la désolation, il revint à Anfauglith et participa à l'amoncellement des cadavres qui fit naître la Colline des Larmes.
Pendant un temps la vie fut très agréable pour les serviteurs du Noir Ennemi du Monde et les monstres se multiplièrent dans des forêts toujours plus sombres et mourantes.
Seul le Royaume de Thingol restait inviolé grâce à l'Anneau, tout comme la vallée cachée de Gondolin.

Puis le voyage d'Ëarendil eut lieu, celui qui entraina le pardon des Valar pour la trahison des Noldor et des fils de Fëanor ainsi que la Grande Guerre de la Colère. Toute la puissance d'Aman se déversa sur le Thangorodrim d'où Melkor fut délogé et jeté hors des limites du monde. Les combats qui eurent lieu sur la plaine d'Anfauglith virent tomber nombre de Balrogs, de dragons ailés descendant de Glaurung, et d'innombrables orques. Ils furent balayés par l'incendie des armées de l'Ouest et le Thangorodrim écroulé.
Les créatures des ténèbres qui purent s'enfuir se cachèrent par la suite dans les entrailles de la terre pour y être oubliés, Prak'Gar était de ceux là. Il attendit, recroquevillé dans la nuit, les pas de Tulkas le Fort grondant toujours à ses oreilles, jusqu'à ce que de nouveau Sauron pût prendre une apparence visible.
Il le rejoignit donc et le suivit dans tout ses méfaits. Il resta néanmoins à l'écart quand Sauron décida de s'infiltrer chez les elfes d'Eregion où les anneaux de pouvoir furent forgés. Lorsque les elfes se détournèrent de Gorthaur après avoir découvert la supercherie des anneaux, Sauron fit appelle au Capitaine Rouge pour dévaster la région où il tua Celebrimbor avant de rentrer au Mordor.
Mais il arriva que la nuit qui voilait le souvenir de la lumière de Valinor à Lhûnêl commença à se dissiper, car le pouvoir de Morgoth s'était retiré du monde, si ce n'est les graines du mal qu'il avait semé avant sa chute. Sauron eut tôt fait de le remarquer et se hâta de réagir avant que l'éternel maudit n'eut retrouvé toute sa conscience, il lui offrit donc un des anneaux qu'il avait reprit aux elfes. Lorsque Lhûnêl le passa au doigt il ne senti pas le pouvoir de l'unique s'emparer de lui et sombra de nouveau dans les ténèbres, désormais soumis à la volonté de Sauron.

Prak'Gar fut chargé de tenir les rennes du Mordor lorsque Sauron se rendit à Ar-Phârazon avant d'être conduit sur l'île de l'offrande. Il y resta discret et ne se fit pas connaître des peuples libres, ne menant ouvertement aucune action contre eux. Ils n'eut d'ailleurs pas à le faire car, sous les conseils de Sauron, le descendant d'Elros le demi-elfe faisait régner la terreur parmi les hommes des Terres du Milieu, à qui il imposa un tribu. Lorsque les plans maléfiques de Sauron portèrent leurs fruits et que vint la sentence d'Eru, l'Ennemi rentra au noir pays sous la forme d'un vent ténébreux. Prak'Gar lui apprit alors comment Gil'galad avait étendu son royaume sur les Terres du Milieu pendant son absence. Gorthaur prit alors une nouvelle forme et rappela les orques qui devinrent légions dans les tunnels sans fin des sous-sols de Lúgbúrz.
Durant ces années de réarmements les Fidèles de Nùmenor étendirent leur empire en bâtissant de nombreuses tours et places fortes. Finalement Sauron sortit de sa retraite avec Prak'Gar et les armées du Mordor pour s'emparer de Minas Ithil, forteresse du Gondor plantée dans les Montagnes de l'Ombre.
La menace que faisait planer l'Ennemi était telle qu'elle entraina la Ligue, l'alliance des hommes et des elfes qui vint porter la guerre jusqu'au coeur du Mordor, devant les remparts de Barad-Dûr. Le siège dura sept ans et la terre jusqu'alors desséchée de la vallée de Gorgoroth fut teinte du sang des elfes, des hommes et des orques. Le Capitaine Rouge commandait la plupart des sorties pour harceler les troupes de l'Alliance où Anárion, un des fils d'Elendil, tomba sous son glaive. Enfin Sauron s'avança en personne à travers ses armées et terrassa Elendil et Gil-galad, mais il fut vaincu par Isildur, le deuxième fils d'Elendil, qui garda l'Anneau Unique.

Avec la chute de Sauron s'était également envolée son emprise sur Prak'Gar qui s'enfuit alors loin à l'est. Nul ne put le retrouver car il portait un des anneaux autrefois offerts aux elfes et son pouvoir l'aida à couvrir sa fuite.
On dit que l'éternel maudit continua de vivre dans les terres de l'extrême orient. Il y aurait pris le pouvoir sur les hommes qui vivaient là depuis la venue de leur race et fonda un large empire où il régna sans partage.
Il ne revint jamais auprès de Sauron, même quand ce dernier reprit des forces et que Barad-Dûr s'éleva de nouveau face à la Montagne du Destin. Préférant garder le pouvoir qu'il avait désormais étendu sur les hommes de l'est.

Prak'Gar mourut au quatrième âge de la main d'Elessar, le Seigneur des Hommes de l'Ouest, qui faisait campagne pour étendre son royaume toujours plus à l'est. Le Gondor s'avança sur les terres sauvages pour apporter la lumière aux hommes qui avaient subi la tyrannie du Capitaine Rouge.
C'est alors que Lhûnêl fut délivré des tourments que lui avait fait subir Morgoth durant des siècles. La nuit quitta son esprit en même temps qu'il voguait vers les cavernes de Mandos. Il se souvint de la lumière des jours heureux et de sa vie, avant qu'il ne fut fait prisonnier. Lhûniant resta longtemps dans les salles du Juge où il passait son temps à pleurer en contemplant ce que Morgoth avait fait de sa vie. Mais Maluial était là qui l'avait attendu des millénaires durant. La compagnie de sa mère apaisa son c½ur et bientôt il leur fut possible de retourner en Aman où il rejoignirent Gallim à Tirion, sur la colline de Túna. L'éclat bleuté revint donner vie aux yeux de Lhûnêl quand il porta son regard sur le Taniquetil, la demeure du véritable Roi du Monde et de la belle Varda. Il vécut alors aux pieds des Valar dont la bienveillante lumière vint chasser le ténébreux souvenir de Rachuir l'éternel maudit et de Prack'Gar le Capitaine Rouge pour laisser place à Lhûnêl l'Etoile Bleue, jusqu'à la fin d'Ëa.



Gaun le nain, Grand Maître Mineur et Grand Maître Forgeron des Montagnes Bleues

Humain, Rôdeur

Morfirë, Lieutenant de Barad-Dûr

Franky

Bravo Celebhen  :)                                                         


                                                              Eldrick Higil

Eldrick Higil peut-être ne me connaissez-vous pas, mais vous allez apprend à me connaître. Bientôt je vais entrer dans l’armée de notre glorieux Empire du Gondor, car j’ai bientôt atteint l’âge pour la conscription obligatoire, du moins c’est obligatoire dans la famille. Si un fils de la famille des Higils n’est pas garde de la cité blanche, il sera maudit d’après les légendes de mon père. J’ai fait l’école durant quelques années, pour savoir écrire et lire, mais rien de plus. Je ne voulais pas perdre un temps qui me semblait précieux. Ce qui m’a fait décrocher de l’école, c’était de voir mon père s’entraîner aux armes sur la ferme. Je suis un jeune homme vigoureux et fougueux à la fois. Je ne me laisse pas écraser par les autres et lorsque j’ai quelque chose en tête, je l’exécute. Dans mon enfance, les autres enfants du village me bousculaient dans la boue et me criaient des jurons qu’aucune personne ne disait. Je détestais ces petits bâtards plus que tout. Un de ces jours, l’un d’eux qui se nommaient Pierre, a osé s’approcher de moi pour m’étendre du purin de porc au visage à nouveau. Ce garçon était celui qu’on n’osait pas narguer. C’était le fils d’un grand marchand prospère de noble lignée. J’avais alors décidé que s’en était assez et que j’avais assez souffert. Mon poing ne resta pas stationnaire, il vola en direction du nez de Pierre. Sous l’impulsion d’une certaine rage, les autres coups s’en suivirent. En apercevant Pierre s’écraser au sol avec lourdeur, le visage en sang. Ses amis ou plutôt dire, ses esclaves, ont alors bondit sur moi. Une question me vint à l’esprit quelque temps après l’événement. Étaient-ils si lâche au point de s’attaquer à quatre contre un? Peu importe, je ne retins pas mes coups et infligeai au premier qui osa m’affronter une sacrée raclée que je n’oserai pas décrire. C’est d’ailleurs après cette querelle que les autres enfants du village me crainièrent et avaient peur de moi. Deux d’entre eux me retinrent par les bras pendant que les autres me frappaient. J’étais complètement cuit. Mon père n’était pas loin et observait la scène avec une certaine admiration sans intervenir. Il semblait m’évaluer en frottant sa courte barbe. C’était un ancien militaire qui venait tout juste de toucher sa retraite. Un véritable héros pour moi. D’ailleurs si je possède un nom de famille, c’est grâce à ce fier soldat qui a su démontrer sa valeur au Gondor dans diverses batailles, dirigeant ses hommes d’une poigne de fer. C’est pour son bon service que mon père fût anobli. Malgré cet anoblissement, la richesse n’est pas sienne. Un homme qui n’avait pas de frontière et encore moins de faiblesses. Je voulais d’ailleurs lui ressembler en tous points. Être, un soldat parfait, droit, fière et ne vivre que de l’armée, dans la garde. La bande de Pierre finit par me relâcher. Je m’écrasai au sol, souffrant au plus haut point. Alors, Pierre et ses amis s’étaient attroupés autour de moi, je levai ma tête parsemée de longs cheveux bruns, mon regard noisette observait les voyous et le pied botté du jeune noble qui gardait mon torse bien plaqué au sol. Pierre prononça alors ces mots :


-Petit rat, retourne sous la jupe de ta mère !


J’étais mal en point, mais je me relevai avec fierté et honneur, en écartant le pied du noble. Des sentiments que je ne pouvais pas décrire à mon jeune âge, mais maintenant je comprends ce qui m’avait poussé à me relever pour poursuivre le combat. Sous leurs regards stupéfaits, l’un d’eux élança à nouveau son poing vers moi, alors que j’allais reprendre le combat, de larges bras fermes et puissants me prirent par la taille et me soulevèrent du sol pour me retirer de cette bagarre d’enfant. Je me tortillai pour échapper à l’emprise de mon père, mais celui-ci avait une poigne d’acier. Criant tout les insultes qui me passaient par la tête, je finis par me calmer après quelques minutes. Je fixais mon père dans les yeux et l’inverse. Puis un large sourire vint se dessiner sur ses lèvres légèrement gercées.
-Père, je veux retourner là-bas pour leur casser la figure!

-Mon fils, j’suis fier de toi, tu as été courageux, tu me fais honneur. J’ai un fils qui sait se tenir debout devant ces satanés nobles qui nous pourrissent la vie!


-Merci père mais ces crottins de chevaux ont osés traiter ma mère de femme de joie!


- Tu es sage mon fils de défendre ta mère ainsi, mais je t’ai observé et tu manques disons d’un peu de technique pour te battre.

-Laisse-moi t’endurcir un peu, et je te laisserai clamer vengeance auprès de ces petits garnements.

-Merci père, vous êtes bon!


Depuis cette bataille, les ans passèrent et mes petits bras se développèrent. Je pris encore quelques centimètres pour atteindre les six pieds. Mon père m’avait fait subir divers entraînements et m’avait trouver un travail dans les mines. Dans cet art j’étais vraiment un débutant, mais le vouloir d’y exceller n’y étais pas. Ce que je voulais faire c’était une carrière dans notre pays. Faire un bon boulot dans cet encadrement, pour le prestige. J’suis bien déterminé à gravir les échelons. La peur, je ne la connais pas et je n’ai pas froid aux yeux. Où du moins je n’ai jamais vue la peur de face. L’honneur, la force et la loyauté sont innés en moi ! Puissants et solides comme celles d’un château. On peut dire qu’avec les ans, et avec l’aide de mon père, j’ai acquiert un moral dure comme de la roche. Rendu à cet âge, j’étais toujours aussi bagarreur.


Je ne revis pas les cinq vermines. Mais je me jurai alors de les retrouver, ou d’étendre cette souffrance refoulée sur autre chose. J’ai bien l’intention de gagner en grade par mon prestige, ma réelle puissance musculaire et mentale. Le grade de Sergent, ou quelque chose d’équivalent m’intéresse au plus haut point et je ne veux rien d’autre. Ce titre m’intéresse pour le simple fait que j’adore entraîner et surtout si l’on me confie des recrues, de la chaire fraîche, dis-je ; plutard dans mon service militaire. Les faire suer, les faire endurer de grandes souffrances, donc les rendre puissants. J’adore voir le progrès que font les autres dans cette matière. À quelque jour seulement de mon enrôlement obligatoire, je poursuivis mon entraînement avec mon père, sur la ferme familiale qui est située aux abords de la grande cité blanche.

Un beau jour, alors qu’il ne me restait plus que trois jours de liberté, mon père fût appelé à reprendre les armes pour défendre la cité d’une attaque de pourriture d’orque,du à son incroyable talent à commander ses hommes. Mon père partit alors en direction de l’armurerie puis s’en alla directement prendre possession des troupes qui lui ont été donner. Il m’avait dit avant de partir, que s’il arrivait malheur à la ferme ou à lui-même, de prendre les armes et de veiller sur ma mère et mes s½urs. Des bruits de guerre résonnaient avec puissance des murs de la grande cité. J’observais le champ de bataille du haut d’une petite élévation non loin de la ferme familiale. Les nombreuses troupes étaient bien alignées en rangs. Mon père était l’un de ces guerriers là-bas, qui porte fièrement la lance. Les archers étant sur les remparts et les cavaliers préparaient une charge puissante. Le spectacle me captivait De savoir que mon héros était là-bas, prêt à faire face à un ennemi, encore invisible. Puis une grande marrée d’orque et de créature malfaisante sorti de leur bateau. La cavalerie prit alors de la vitesse et charge cette marée. Sous la vitesse, les créatures furent écrasées, puis subitement, les cavaliers commençaient à tomber comme des mouches. La marée poursuivit alors son chemin pour se heurter à un mur de lance. Puis des fantassins se firent un chemin à travers les piques pour se jeter dans la mêler. Les combats durèrent plus d’une heure et les dernières bestioles se repliaient vers leur bateau. Les soldats n’avaient plus l’énergie de poursuivre les créatures aussi laide l’une que les autres et préféraient s’occuper de leurs confrères blessés. Pour ma part, je retournai vers la ferme pour m’occuper de la coupe des bûches. Je coupai une bûche, puis une autre puis regardais souvent vers le versant de la ferme et aperçus une bestiole noire qui avançait lentement. J’appliqua un sourcil puis courus immédiatement dans la ferme pour prendre la lance honorifique de mon père. La bête approchait de plus en plus et mon c½ur n’arrêtait pas de battre au fur et à mesure que la distance qui nous séparait s'amenuisait. La bête noire bondit alors sur moi en ouvrant bien grand sa gueule et d’un geste réflexe, j’y plantai ma lance. La pointe perfora la chaire tendre de sa gueule. D’une poigne assez ferme, je mis la lance bien haute pour faire souffrir la bête qui se débattait, puis elle s’affaissa. Je retirai la lance de sa bouche puis repartis m’asseoir sur un bout de bois. Mes jambes tremblaient de joie, mais j’adorai planter cette lance dans la créature. Je suis resté assis sur ce bout de bois jusqu’à ce que mon père revienne chez nous. Avec un air miteux, qui signifiait qu’il était fatigué et blessé. Il vit alors le cadavre de la bête que j’avais moi-même abattue, puis appliqua un large sourire sur ses lèvres ensanglantées.

-HÉ bien! On dirait que tu t’es battu toi aussi!

-Ouais père, j’ai adoré massacrer cette bête impie! Voire son sang putride couler sur le bois de votre lance et la sentir gémir.

-J’ai ressenti le même sentiment toi mon fils! Tuer pour l’Empire est un geste si plaisant. Si tu savais combien j’en ai massacré en cette journée!

-Pourquoi ne m’as-tu jamais parlé de ce plaisir qu’on peut avoir à tuer des êtres qui ne méritent pas d’être?


-Parce que tu n’étais pas assez mature auparavant pour comprendre, mais je veux bien te raconter mes histoires de guerre maintenant que t’est un homme. Allons célébrer cette victoire et ce futur soldat!


C’est alors dans un esprit de fête que la journée se termina. Il ne restait plus que deux jours et j’allais peut-être obtenir ma place dans les rangs du Gondor. Dans mon lit, je m’imaginais déjà dans une armure étincelante sous les rayons du soleil, une gigantesque armée de soldats devant moi, tous en position de garde-à-vous. Mes lèvres réprimèrent un sourire de joie. Puis le sommeil me prit pour enfin m’endormir.
-Maître du jeu
-Décorateur
-Mappeur
-Statificateur

Cerebrus

Ahahaha Merci  :D et bravo à tous  :)
Sire Elethor, premier chevalier de Dol Amroth

Celebhen, orfevre d'Ost-in-Edhil

Cécilienne

Bravo à toi Celebhen !  :)
Cécilienne


Actuellement :
Melawen, Aprentie couturière du Gondor

Anciennement :
-Lili, Gondorienne,  Grand Maître couturier
-Elderel, Nain, Mineur pour vous servir :)
-Ibrawen, Numénoréene-Noir

Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant...

Mandör

#47
Je raffole de ce genre d'histoire RP, il est dommage qu'on ai droit qu'à un "merci" de la part du gagnant, j'aurais espéré qu'il nous livre son ½uvre auréolée du premier prix...
A moins que celle-ci soit trop éthérée pour être vue ?

Zelphalya

A noter que toutes ne sont pas des histoires RP, il y en a qui sortent du cadre de Turambar et tant mieux :P

Avrigney

Je faisais juste un tour sur le forum et je vois que les résultats sont sortis... pas eu le temps de lire les textes postés encore, mais je le fais dès la semaine prochaine et je vous balance le mien en même temps ;)

Avri :)
Thralil le Dunadan