Auteur : John Howe
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Turambar  |  Rôle-Play - Quatrième Âge  |  Forum Role Play  |  Fil de discussion: L'histoire d'un homme du Nord
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Auteur Fil de discussion: L'histoire d'un homme du Nord  (Lu 2272 fois)
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Simon
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« le: 2011-02-26, 02:20:22 »

Il y a douze ans... Une belle petite maison se trouvait au nord d'Annuminas. Rien d'extravagant, tout simplement une maisonnette capable d'abrité une famille. En fait, les ancêtres d'Adwedalken n'ont jamais été de grands noms, mais tous étaient vaillants et avaient le coeur à la bonne place. D'ailleurs, c'est probablement à quoi le Lieutenant de la Garde de l'Arnor doit son poste aujourd'hui. Cette maisonnette avait été construite des propres mains du représentant de l'ordre, quatres mûrs en pierre isolés de terre et de glaise, et un toit de bois où de la paille le rendait étanche. Cultivateur à temps plein, il était aussi bijoutier à ses heures, mais le manque de matériaux ne pouvait faire de lui l'un des plus reconnus. Il partageait sa maison avec sa femme Éléna, ainsi que son fils Karléus. Ce dernier avait onze ans et voulait suivre les traces de son père. Il était le portrait tout craché de celui-ci, par contre il n'avait pas les yeux bleus paternel, mais bien les yeux noisettes de sa mère. Karléus n'était nullement intéressé quand son père lui demandait d'échanger quelques coups à l'épée de bois. Son truc à lui était l'arc. Il était tellement fier lorqu'il rapportait des prises tels que des lièvres à la maison. Il n'attendait que les félicitations de son père, ce qui lui mettait un sourire aux lèvres. Rien de bien compliqué, mais Karléus adorait faire plaisir à son père. Il était fier d'être son fils, même si le nom d'Adwedalken n'était connu que par ci et pas là, son père était son héros.

Comme à chaque fin de mois, Adwedalken devait se rendre à Annuminas pour aller y vendre ses récoltes en trop et les bijoux qu'il avait confectionnés. Fidèle à ses habitudes, il donna un baiser à sa femme et embrassa son jeune fils sur le front en lui demandant de bien veiller sur sa mère jusqu'à son retour. Il aurait tant aimer savoir que cet au revoir était aussi important. S'il avait su ce qui l'attendait, jamais il n'aurait mis le pied hors de chez lui. Il serait resté chez lui auprès de la famille qu'il aimait tant. Par contre, on ne peut se méfier de ce que l'on ne sait pas, c'est pourquoi ce jour là, l'homme quitta sa maison pour la grande ville.

Le voyage se déroula à merveille, il resta pendant deux jours au marché d'Annuminas afin d'écouler toute sa marchandise. Plus rien en stock, il rembala ses affaires et partie vers chez lui où sa famille l'attendait. Marchant sur la route, il commença à apercevoir de la fumée au loin. Plus il avançait, plus la cadence de ses pas augmentait. La maison où il croyait revoir sa famille comme à l'habitude était en feu. Il laissa tout sur le chemin et s'empressa de courir en sa direction. Au loin, il aperçu une bande d'uruk-hai rebelles qui se sauvait. Son coeur battait à une vitesse inimaginable, jusqu'à ce qu'il voille son fils. Gisant sur le sol, inerte, son fils, Karléus, ne bougeait plus. Son visage ci doux, avait été coupé à plusieurs endroits par les lames de ces rebelles. De plus, son torse et son dos dénudé était couverts de coups de fouet. Il s'empressa de regarder à gauche et à droite dans l'espoir de voir Éléna. Il fini par entendre sa voix. Elle l'appelait au secours. Celle-ci était prise au piège à l'intérieur de la maison en feu où les assaillants avaient baricadé les fenêtres et la porte pour l'emprisoner à l'intérieur. Adwedalken se dirigea rapidement vers la fenêtre où il pouvait voir sa femme. Il tenta de retirer les planches à mains nues... Mais en vain. Sous ses yeux, lea flammes allaient emporter Éléna. Il passait sa main entre les planches et pris celle de cette dernière. Le couple s'échangea un regard interminable, ci vrai, ci amoureux... Avant de pousser des cris de douleurs infernals résultant des flammes, elle lui dit : je taime mon amour. Adwedalken n'eut pas le temps de répondre. Il voyait sa femme brûler, brûler sous son regard. Il était ci impuissant... Il aurait préféré mourrir plutôt que d'assister à cette scène aussi brutal. Son coeur, replié sur lui même battait à son point culminant. Adwedalken hurlait de douleur et de rage. Il tira, tira, puis frappa avec ses pieds pour entré à l'intérieur et délivré Éléna de cette douleur insupportable. Il n'avait pas la force de briser cette baricade. Pour l'une des rares fois, il était complètement impuissant. Le père de Karléus pleura agenouillé près du corps de son fils pendant des heures. Il resta jusqu'aux dernières lueurs de flammes, à verser des larmes de tristesse, de colère, de rage... Il prit bien le temps de faire des funérailles dignent de ses ancêtres à son défunt fils. Il pria les dieux pendant des heures pour qu'ils veillent sur sa famille. Où il y avait une maisonnette de bois et de pierre, il ne restait que cendre et une tombe sous une croix. On pouvait y lire : Reposes en paix mon fils Karléus, descendant d'Adwedalken. Quand il jugea qu'il était temps de partir, Adwedalken se dirigea vers Annuminas en murmurant les mêmes mots qu'il avait prononcés avant de partir : Karléus, veille sur ta mère jusqu'à mon retour, je vous aime...

Encore aujourd'hui, le Lieutenant Adwedalken de la Garde de l'Arnor entant les cris que poussaient sa femme dans son sommeil. À tous les jours, sans exceptions, il pense à elle et à Karléus. Il s'inflige cette souffrance pour être sur de ne jamais les oublier, et de ne surtout jamais oublier l'homme que serait devenu son fils. L'image de sa femme emprisonnée dans les flammes et de son fils gisant sur le sol est gravée à jamais dans ses mémoires. Maintenant qu'il est l'un des plus hauts dirigeants d'Annuminas, il défend cette citée et Bree, ainsi que tout l'Arnor, pour que personne ait à vivre ce qu'il a vécu. Ceux qui connaissent bien le célèbre Lieutenant aujourd'hui vous diront tous qu'il aurait aimé partir avec sa famille ce jour là. Approximativement cinq minutes... Cinq minutes plus tôt et il aurait pu tenter de défendre sa famille et partir avec eux... En attendant de les revoir sous d'autres cieux, Adwedalken attend patiemment son heure. L'heure où un simple coup d'épée lui ramènera la douceur de sa femme et le sourire de son fils...
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Adwedalken, Lieutenant de la Garde de l'Arnor, Franc Tireur Nordique, Maître Forgeron et Mineur d'Annuminas

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Simon
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« Répondre #1 le: 2012-04-05, 23:59:26 »

Minuit. Adwedalken se réveille en sursaut. Des gouttent de sueurs froides perlent sont corps. Ça ne va pas, ça ne va pas du tout. Depuis plusieurs nuits, il ne fait que rêver au chaos qu'est la guerre. Le Lieutenant était parfaitement au courant de se qui se tramait en dehors des mûrs de Bree et d'Annuminas. Beaucoup de déplacements inhabituels avaient été rapportés à la Garde par les Rodeurs. Les rangs de l'Arnor se devaient de se remettrent d'aplomb le plus vite possible, mais en même temps, Adwedalken voulait-il vraiment que des familles perdent un être cher? Il était le mieux placé pour savoir ce qu'est un coeur brisé et le fait d'être complètement impuissant face à une situation qu'il ne peut gérer. Il n'y a pas une journée qui passe sans qu'il s'imagine la main de sa femme lui caressant la joue, ou encore qu'il s'imagine son jeune fils s'amuser avec une épée en bois contre un arbre. Je servirai la Garde comme toi papa! disait Karléus d'un ton très téméraire pour son âge. Il voit encore le visage d'une mère qui a perdu son fils, d'une femme qui a perdu son mari, ou encore d'une femme qui a perdu les deux, chaque fois qu'il revient d'un affront, toujours avec moins de soldats dans ces rangs. Adwedalken n'avait pas été nommé Lieutenant par hasard. Personne ne connaissait mieux que lui les tactiques de bataille. Il n'était toutefois pas le meilleur manieur d'arme, c'était plutôt sa qualité de rassembleur qui l'avait menée jusque-là et c'est pourquoi l'on redoutait d'affronter ses troupes. Une chose est sûre, c'est qu'Adwedalken n'est plus le militaire qu'il a été autrefois. La guerre le répugne de plus en plus à chaque jour de son existence, mais c'est de son devoir de former les jeunes.

Le lieutenant referme les yeux, couché sur le dos dans son lit, puis s'endort. Jamais il n'enverrait seul un homme face à une mort certaine, il serait à ces côtés pour l'affronter.
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Adwedalken, Lieutenant de la Garde de l'Arnor, Franc Tireur Nordique, Maître Forgeron et Mineur d'Annuminas

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