Auteur : John Howe
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Turambar  |  Rôle-Play - Quatrième Âge  |  Forum Role Play  |  Fil de discussion: Le cavalier de l'Orient
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Auteur Fil de discussion: Le cavalier de l'Orient  (Lu 3531 fois)
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« le: 2012-06-01, 23:26:02 »

~ Ambiance musicale ~


L'exil perpétuel


Les hommes d’Ilya avaient fini par le retrouver. Se terrer dans la multitude avait été une erreur, c’était visiblement insuffisant pour le cacher de son passé. Bogatyr avait dû fuir tout ce qu’il connaissait, laisser tous ceux qu’il aimait, et toujours partir plus à l’ouest. Ce depuis cette terrible nuit où il avait vu l’ensemble de ces certitudes s’envoler au ciel, comme balayées par le vent des steppes. C’est tout ce qu’il était maintenant : une étincelle s’envolant hors du brasier. Une étincelle à la merci du vent, poussé vers des terres occidentales inconnues, dont l’espoir menaçait à tout instant de s’éteindre. Mais il suffit parfois d’une simple étincelle pour qu’un monde devienne un monstrueux brasier.

Fuyant dans l’obscurité, Bogatyr laissait derrière lui l’immense campement oriental qui lui avait donné quelques jours de répit. Son cheval suivait à vive allure le chemin de l’ouest, laissant dans leurs dos les ténèbres engloutir les bâtisses et caravanes orientales. Ce soir-là, aussi, le sang avait coulé. Pourtant, encore un instant avant le massacre, tout se déroulait comme il l’avait prévu.

Unis autour d’une cause commune, une vingtaine d’orientaux s’étaient rassemblés dans le grand chariot-habitat que Bogatyr occupait depuis deux semaines déjà. Dans cette assemblée indomptable, les armures de cuirs, les armes affutées et les discours exaltés révélaient  sans peine le complot qui se tramait. Tous les hommes s’était mis d’accord : le temps était venu de se venger l’Ilya. Le temps était venu de rétablir, à l’Est de la Mer de Rhûn, l’autorité du clan du Cheval Vermeil. Et son légitime prétendant n’était autre que  l’instigateur de cette réunion : Bogatyr. Tout était prévu : la soi-disant paix avec Ilya, l’assassinat de ce traître, la proclamation du retour du fils de Dobrynya comme chef des clans de l’Est de la Mer Rhûn. Mais à la guerre rien ne se passe jamais comme prévu et bientôt tout ne fut plus que chaos et feu.

Car lorsque les hommes du jeune Bogatyr voulurent sortir du chariot-habitat, ils comprirent qu’ils en étaient les prisonniers. La porte était bloquée de l’extérieur. Ils venaient d’être trahis. Dehors une trentaine de guerriers orientaux, armés de piques, de sabres et de torches, encerclaient l’habitacle. Alors, tandis que les torches furent lancées, ce fut comme une nuée d’étoiles qui s’abattirent sur la demeure, pour ne laisser des ennemis d’Ilya que des cendres. Ceux-ci frappèrent de toutes leurs forces les parois de bois de leur prison enflammée mais la chaleur terrible et la fumée étouffante menaça progressivement de tous les terrasser. La moitié des hommes fidèles à Bogatyr moururent ainsi, étouffés par la fumée et achevés par les flammes. L’autre moitié parvint à se frayer un passage hors du brasier. Ce ne fut que pour être mieux taillés en pièces par les hommes d’armes d’Ilya.

Mais, malgré la lumière du brasier,  la confusion des combats et la nuit sans lune permirent à deux personnes de réchapper au massacre. En effet le jeune Kaheïl et Bogatyr parvinrent à se glisser hors de la demeure enflammée à la suite de quelques compagnons et, profitant que ceux-ci se battaient désespérément face à l’ennemi, profitèrent de la confusion pour s’enfuir en courant. Leur fuite ne passa pas inaperçue aux yeux de tous les assaillants : bientôt deux archers furent sur leurs talons. Mais les fuyants étaient galvanisés par le désir insatiable de survivre. Plus rapide, ils parvinrent à trouver un cheval qu’ils volèrent en toute hâte, Bogatyr prenant les rênes et Kaheïl montant en croupe. Ils partirent au galop lorsque soudain, les deux poursuivants les ayant rattrapés firent parler leurs arcs. Et malgré la situation terrible qui étaient la leur, Bogatyr se cru bénit des dieux lorsqu’une de ces flèches lui frôla l’oreille mais qu’aucune ne l’atteint.

Pendant des heures Bogatyr obligea le cheval à forcer l’allure, de crainte d’être poursuivit. Ils traversèrent les ténèbres les plus profondes, suivant hasardeusement une route que vint heureusement bientôt éclairer les étoiles. Au loin se dessinaient alors de menaçantes montagnes inconnues et menaçantes, dont Bogatyr ignorait jusque-là l’existence. Lorsque tout à coup Bogatyr jeta un regard derrière lui, pour vérifier qu’ils n’étaient suivit, l’effarement traversa son cœur. Kaheïl, appuyé sur lui depuis le début du voyage, demeurait immobile. Une flèche était plantée dans son dos.
Alors Bogatyr, le cœur endurci des pertes qu’il comptait parmi les derniers des siens ce soir, laissa son jeune compagnon au bord du chemin. Puis l’homme de l’est reparti vers son destin, son dernier compagnon allongé pour un sommeil éternel, sans se douter qu’en ces terres inconnues son voyage le menait vers le Mordor.
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- Jorb, farouche défenseur des terres beornides
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« Répondre #1 le: 2012-06-04, 01:10:02 »

Extraits du journal de Bogatyr

Une encre noire à la calligraphie anguleuse et appuyée.


Citation
Terres dévastées de cendres qu’encerclent des montagnes noires et sans vie. Serait-ce cela le Mordor ? Où est le grand royaume d’un noir seigneur qui rêvait de régner de la Mer de Rhûn aux océans de l’Ouest ? Les rêves sont morts, avec le noir seigneur, et le royaume du Mordor n’est plus que l’ombre de ce qu’il fut jadis. Dire que certains de mes ancêtres sont morts pour ce grand désert de cendres... Moi qui traverse ces plaines sans vie, je désespère d’y trouver de quoi survivre. Je présume que les choses étaient bien plus faciles avant, ici.

J’ai erré pendant des jours avant de trouver des êtres pensants. La faim m’a tiraillé au point que l’idée m’est venue de manger mon destrier. Fort heureusement je n’en suis pas arrivé à cette extrémité…
Les anciens serviteurs du noir seigneur, ces créatures hideuses mais combatives qu’on nomme orques, se terrent dans de profonds souterrains. C’est là qu’ils ont élu résidence, dans ces terriers bons pour les rats… au moins ai-je pu négocier avec ces gens un sauf-conduit pour aller acheter chez eux quelques provisions.

Mordor, royaume de jadis, aujourd'hui désert de cendres. Qui sait quand viendra le jour où les monstres que tu abrites en tes entrailles rejailliront de la terre pour se déverser sur les royaumes de l'Ouest ?
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« Répondre #2 le: 2012-09-03, 13:57:58 »

On dit parfois en Orient que pour unir l'acte et l'art, le mouvement et la pensée, le sabre et la plume, le guerrier doit savoir se faire poète.

Ce court poème en prose, sans prétention artistique, Bogatyr l'avait écrit d'une encre noire à la calligraphie anguleuse et légère. Il en laissait une copie passer de mains en mains parmi quelques cercles de connaissances à Minas Tirith.


Citation
Lumière d'Orient et blancheur d'Occident


En compagnie d'un fol je traversais les plaines verdoyantes
des champs du Pelennor lorsque soudain je la vis.
Suspendue le long des cette falaise qu'on nomme Mindolluin,
la majestueuse Cité Blanche apparut devant moi,
ses tours et ses pics s'élevant rangés entre sept murailles,
comme les pétales d'une rose dont la blancheur immaculée
s'épanouirait doucement aux premières lueurs du jour.

Laissant mon destrier m'approcher lentement,
je vis les lumières de la cité s'allumer une à une dans le jour naissant.
Alors Minas Tirith, lumineux point au centre des ombres de l'aurore,
me sembla tel une étoile tombé du ciel parmi les mortels,
une étoile dont la blancheur reflétait toutes les lumières du monde,
une étoile de l'Occident reflétant la lumière de l'Orient.

Et pensant amèrement à ces terres lointaines où le soleil naissait,
dans le silence des souvenirs, à mes yeux vinrent les larmes.
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« Répondre #3 le: 2012-09-04, 22:37:14 »

Extraits du journal de Bogatyr

Une page où une écriture très appuyée et irrégulière côtoie des tâches d'encres. L'auteur était visiblement dans un état second lorsqu'il se mit à rédiger.

Citation
La cité blanche m'aveUGle, la cité blanche me noie dans sa masse... une masse d'hommes si compacte que les steppes ne sauraient les contenir... où est le vent et le silENCE? OU Est le cavalier et le scintillement sonore des ornements d'or ? Je haïs cette ville tout autant que je l'aime. Minas Tirith, centre du monde. Minas Tirith, Minas Tirith... ta masse d'étrangers m'insupporte. Et je te suis moi-même un étranger. Si seulement je pouvais lever autant de cavaliers qu'il y a de gens dans ton peuple pour m'en faire une armée !! Je reprendrais ce qui m'est dût... oui, cette jeune rousse avait raison : pourquoi est-ce que je ne m'occupe pas des terres qui me reviennent... de mes terres ! Avec mon armée je les reprendrais, et alors je n'aurais plus de miséricorde, je ferais toMber l’œuvre de mes ennemis sur leurs têtes, et alors ils sauront que mon nom est Bogatyr, fils de Dobrynya, seul chef du Clan du Cheval Vermeil !

Une long trait rapide, allant du dernier caractère écrit au bord du cahier, achevait la page.
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« Répondre #4 le: 2012-11-18, 16:59:06 »

~ Ambiance musicale ~


Illumination dans l'Harondor


Rumeur des pas réguliers du destrier se perdant dans le silence des terres désolées.

Ici les murmures, le cliquetis du sabre et du poignard, le choc des sabots contre la terre sèche,  tout son n’apparaît que pour disparaître dans le silence. Seul le passage  d’avides marchands et de sombres voyageurs semble troubler le murmure du néant, par la grande route que surveillent sans bruit de grandes ombres noires, les hommes du Fléau des Steppes.

Et voici venir du nord un de ces sombres voyageurs. Monté sur un robuste cheval du Pelargir à la robe grisâtre, tacheté de blanc, il s’enfonce doucement dans le sud du royaume par la grande route. Le pas calme du destrier, régulier comme pour un long voyage, ne perturbe point ce cavalier. Une grande cape rouge recouvre son corps, harnaché de cuir et de métal usés par de lointains combats. Ce corps solide de guerrier semble s’élancer vers le ciel mais le visage pensif du cavalier reste tourné vers le sol.

Pourquoi est-il ici ? Bien sûr il connait les événements l’ayant précipité si loin d’où il pensait avoir trouvé demeure. Mais ces événements, il ne parvient pas à les comprendre dans leur ensemble, à les assembler en une raison cohérente, pour y trouver une signification. Au fond peut-être était-il vain de chercher un sens. Au fond, il ne sait pas pourquoi il est ici.

Cela fait des jour qu’il n’a pas croisé âme qui vive.

Ces landes, les rayons du soleil les brulent depuis des siècles. La chaleur pèse sur les épaules du voyageur et il ne sait s’il parviendra à trouver autre chose que la mort dans ce désert. Sa raison vacille, sa vision devient progressivement plus floue.

Est-ce ici que l’histoire de Bogatyr, fils de Dobrynya, s’achève ?

Le délire s’infiltre insidieusement en son esprit. Il se demande si ses os blanchiront dans le désert, s’ils se transformeront en sable, si le sable du désert n’est fait que des os dissous des voyageurs perdus. En pensée lui revient le souvenir de tous ceux qu’il a abandonné derrière lui, ces lointains amis qu’il a laissé dans la cité blanche, ces êtres chers qu’il a comme trahis en devant suivre le chevalier noir, avant d'être trahi à son tour. Sunjata, ce brave Sunjata, un valeureux combattant et un homme de confiance, l’homme en lequel il placerait sa confiance, si la confiance était dans ses gènes. Aliyah, sa belle muse énigmatique de la cité blanche, une apparition. Rilmë, la dame des forêts d’Arnor, aussi gracieuse que dangereuse. Et bien sûr Amadis, le terrible fol, plus lucide que quiconque…

Dérivant dans ses pensées, il ne s’aperçoit que trop tard qu’une ombre s’approche de lui. Il se demande, frappé de stupeur, si c’est la mort qui se cache sous cette toge brune. L’ombre parle d’une voix de vieillard.

- L’homme perdu en un pays étranger, il ne sait pas où il va mais il ne sait pas non plus d’où il vient. Il ne voit que des lieux sans nom. Il tente d’y accrocher un souvenir, de mémoriser l’endroit, pour pouvoir s’en souvenir à l’avenir. S’en souvenir s’il y revient un jour…  S’en souvenir pour ne pas tourner en rond.
Un vieillard sous toge de pèlerin, ce n’est rien de plus, un vieil homme étrange, se dit Bogatyr. Mais un brumeux mélange de sagesse et d’effroi émane de lui.
- Je vous conduirais à la prochaine ville. J’y vais moi aussi. Venez.

Le vieillard lui accorde un peu d’eau de sa gourde et reprends sa route, appuyé sur un grand bâton. Pris par cette docilité propre à l’atonie mais aussi par une crainte quasi mystique, Bogatyr reprends des forces et se mets à le suivre. Le voyage se fait sans un mot. Ils font finalement halte la nuit tombée, autour d’un feu de camp. Là le vieillard commence à parler.
- Vous n’avez rien d’un homme d’ici et à vous voir l’on sait que vous venez de loin. Alors que cherchez vous ici que n’aviez pas là où vous étiez ?
Il marque un silence, son regard perçant et vide planté sur le cavalier de l’Orient désappointé.
- Je… je ne sais pas. Peut-être les événements se sont précipités… peut-être ai-je perdu avant de me perdre moi-même. Ce que j’ai fait, pour l’honneur, pour la survie… Peu importe. Je n’ai pas vraiment eut le choix…
- On a toujours le choix, lorsqu’on est prêt à affronter la mort.
Bogatyr a un reniflement de dédain et lance d'une acrimonie sourde :
- La liberté de mourir ? Je me passe de vos vitupérations...
Mais d’une voix emplie de flegme le vieil homme se contente de répondre :
- La liberté… Ce n’est que la possibilité de choisir quelle image de soi on veut laisser sur terre avant de s’éteindre. C’est le choix de sa vie jusqu’à son achèvement, la mort. Réfléchissez à cela.

Sur ces paroles le vieil homme s’allonge calmement pour dormir. La discussion vient de s’achever. Le cavalier de l’Orient grogne, mais au fond de lui il sait qu’il y a de la vérité dans ce qu’il vient d’entendre. Sa nuit s’agite en pensées tourmentées. Qu’a-t-il été ? Un lâche ? Un renégat ? Puis il se rend compte que là n’est pas la question. Ce qui importe maintenant, c’est ce qu’il sera désormais. Chaque jour est une renaissance que l’homme peut saisir à pleines mains. Chaque jour de vie doit mériter la mort pour tribut. L’homme est un voyageur dans le royaume de la vie. En acceptant la mort comme son lot,  Bogatyr se sent prêt à retourner au monde des vivants. Et le sommeil vint.

Au matin l’étrange vieillard a disparu, tout comme la moindre des cendres du feu de camp de la veille. Bogatyr est allongé au milieu de nulle part, et le soleil de l’Harondor se lève au loin, la moitié du disque solaire dévorant l’horizon de ses longs crocs vermeils. Bogatyr se relève difficilement, l’échine usée par le sol rocailleux, et remonte en selle.

Rumeur des pas réguliers du destrier se perdant dans le silence des terres désolées.

Deux jours plus tard, en suivant la direction qu'il a pris avec le vieil homme, Bogatyr parvint à Umbar.
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