Auteur : David Wyatt
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Turambar  |  Rôle-Play - Quatrième Âge  |  Forum des Backgrounds  |  Fil de discussion: Lainhel Lunhril ou la passion de la jeunesse
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Auteur Fil de discussion: Lainhel Lunhril ou la passion de la jeunesse  (Lu 2716 fois)
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Kiribii
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« le: 2012-07-18, 22:51:03 »

Lainhel était une petite fille pleine de vie. Ses parents voyaient bien qu’elle était animée par un désir de vivre plus important que leurs onze autres enfants. Son signe était celui du feu, la cartomancienne l’avait bien prédit à sa mère et avait ajouté que cela n’avait absolument rien à voir avec sa chevelure flamboyante et ses yeux verts pétillants. Tout le monde dans sa famille disait qu’elle avait tout pris de son pépé Gunthanel. Autant le caractère que l’allure. Pépé Gunthanel était roux aux yeux verts et se trouvait être également son parrain. Homme au pied marin, il lui rapportait de ces voyages des objets étranges qu’elle posai dans son armoire qu’elle appelait son petit cabinet de curiosités. Il lui racontait des histoires d’hommes aux visages basanés, de combats contre de terribles orques ou encore, des histoires d’humains plus petits que les gondoriens mais tout aussi robustes, taillant dans la montagne des cités magnifiques. Elle aimait ses histoires et jouait souvent dans les ateliers de couture de la société Lunhril qui n’était d’autre que la société de ses parents. Elle courait partout imitant chevalier ou princesse enfermée dans sa tour, combattant à l’épée les dragons et se servant des employés pour l’aider dans son interprétation.

A côté de ses frasques de petite fille, elle reçoit une éducation comme dans toute bonne famille. Elle est élevée par une nourrice qui la chaperonne et l’éduque aux bonnes manières comme la lecture, la comptabilité et les travaux pratiques, en particulier celle de la couture. L’intérêt de cette éducation est bien évidemment de reprendre l’affaire familiale. Son frère aîné en serait le principal gestionnaire.
Malgré tout, cette petite aux genoux constamment écorchés se révèle bonne élève et plutôt douée dans la couture. Dès 12 ans, elle lance une nouvelle mode à Minas Tirith. Ses parents, très fiers de leur fille chérie, présentent ses créations sous la forme d’un défilé. Ils conviennent d’appeler ce défilé, le défilé de Lainhel, du nom de leur fille qui dans un langage autre reprend le nom propre de Maude et deviendra le nom commun de « mode » dans d’autres contrées et d’autres âges.

Mais où est l’aventure me direz-vous dans toute cette histoire ? Si vous aviez vu le fameux défilé, vous auriez compris. Les robes confectionnées étaient essentiellement faîtes pour voyager aisément avec une monture tout en étant bien apprêté. Cette petite fille tirée ses ressources de ces fameuses histoires chevaleresques. Au milieu des machines, des rouleaux de tissus … elle rêve. Minas Tirith lui offre la fortune, les rêves lui offrent les grands espaces, la liberté, la nouveauté, l’adrénaline qui lui manque dans sa vie bien rangée
A l’âge de ses16 ans, pépé Gunthanel meurt d’une maladie. Cette épreuve sera déterminante dans la décision de Lainhel. Dès que possible elle partira de la capitale.

C’est quelques jours après l’enterrement de Gunthanel que Lainhel rencontre une dame mystérieuse portant arc, épée et cape. C’est la providence qui l’envoie pense-telle. Intriguée, elle l’aborde (non sans crainte). Lainhel lui propose de se reposer dans une taverne au centre ville tenue par un de ses amis. La jeune fille rousse insiste pour entendre les aventures de cette commerçante parcourant les routes. Son pépé lui manque beaucoup.
Soudain, dans le creux de son ventre, le désir de partir devient plus fort. Plus personne ne lui offrira du rêve. Elle veut désormais les vivre. Elle supplie Rilmë de l’emmener avec elle, au moins un bout de chemin. Elle n’a connu que cette ville et souhaite partir pour revenir un jour raconter ses histoires comme pépé Gunthanel.
Rilmë réfléchit, l’esprit indépendant dans la bourgeoisie gondorienne n’est pas si courante pour les jeunes filles de Minas Tirith. Elle sent la détermination de la jeune fille mais hésite. C’est qu’elle est bien jeune cette petite. Qui est-elle pour foncer tête baissée dans les contrées dangereuses sans un sou et aucun matériel sur elle ?
Lainhel insiste et fait valoir ses talents de couturière et son éducation pour assister la gente dame.
Rilmë accepte l’offre mais pas d’une assistante. Elle lui explique qu’elle restera près d’elle juste ce qu’il faut pour lui apprendre les lois de la vie itinérante.
Au fond d’elle, Rilmë, se demande si elle a bien fait d’accepter.
C’est sur ses pensées qu’elle rencontre un homme qui semble la troubler. Cette homme ressemble à ceux du nord et parle la même langue qu’elle.
Lainhel reste à l’écart de leur discussion dont elle ne comprend un traître mot. Plus tard l’homme vient lui parler et lui propose de l’emmener au sud. Si Rilmë suit cet homme, Lainhel le suivra bien évidemment.

C’est au cours de sa première nuit de voyage que Lainhel se souvient ne pas avoir dit un mot à ses parents avant de partir, mais la fatigue l’emporte et elle s’endort sur sa monture. Elle n’est réveillée que plus tard auprès d’un feu de camp entourée de ses deux compagnons de route et de deux hommes inconnus à l’allure peur rassurante. La discussion semble tendue et Lainhel ne comprend, encore une fois, rien de la conversation.
C’est aussi ce soir là qu’elle eut sa première grosse frayeur. Peu habituée à voyager durant la nuit, elle se met à suivre ces deux hommes à l’allure bizarre au lieu de ses compagnons. Heureusement que sa réaction ne se fit pas attendre, elle fait demi-tour et retrouve ses compagnons qui l’attendent avec un petit sourire aux lèvres. Lainhel, prend son air fier et feint de n’avoir rien remarqué. Le voyage est long et toute cette nouveauté subite la fatigue, elle se met à rêver sur sa monture avec un nom bizarre qui raisonne dans sa tête celui de « Sunjata ».

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« Répondre #1 le: 2012-07-23, 10:43:34 »

Cela faisait quelques semaines que Rilmë avait accompagné Lainhel à Pelargir avec pour consigne de ne pas bouger. Forte tête, Lainhel, part dès le lendemain avec sa nouvelle monture explorer les environs. En chemin elle tombe sur une bande de brigands. Ils lui tombent à trois dessus, l’assomment et lui volent son cheval, son or et ses chaussures. Heureusement Rilmë repassant par là, voit celle-ci allongée par terre. Elle la remet sur pied et ramène l’écervelée à Pelargir non sans une remontrance. Lainhel fit le trajet pieds nus jusqu’à la ville qui n’était heureusement pas loin. Elle est confiée à des hommes de médecine à l’hospice et repart vaquer à ses occupations. Cela fait trois semaines maintenant que Lainhel ne l'a pas vu. La jeune fille rousse se demande si elle la reverra un jour et si elle n’en a pas profité pour se débarrasser d’elle. Puis se dit quand même, qu'elle l'avait sauvé et ne l'avait pas laissé sans rien. Une fois sa tête guérie, et pour payer le logis et la nourriture offert par les marchands, elle décide de se rendre utile. Ayant une petite expérience de combat, elle s’en va débarrasser les alentours de la ville des vermines comme les orques. Même s'ils sont dangereux, leur caractère plus sauvage les rendent moins vils que des brigands.
C’est au cours d’un combat qu’un homme la hèle en la traitant elle-même de brigand. C’était trop fort ! Elle réprimande ce chevalier en lui disant qu’elle travaillait pour la ville et qu’elle portait ce que son travail lui permettait de lui rapporter.
Le chevalier voyant bien le minois jeune de cette combattante débutante décide de l’aider dans sa tâche et même de venir l’aider à occire les bandits qui l’avaient attaqués quelques temps auparavant.
Mais le drame se produit, une nouvelle fois, les malfrats s’en prennent à elle. Quels pleutres pense le curieux chevalier en armure verte.
Mais la petite revient à elle et n’a aucune blessure grave. La chance est avec cette jeune fille. Il bande ses quelques blessures. La jeune fille ne sait comment le remercier. Après s’être assuré que celle-ci pouvait se lever et marcher, il enfourche son cheval et part au galop comme un éclair vert. La jeune fille lui fait signe de la main. Quand, un souvenir lui revint en mémoire, « mais » … se dit-elle … « cette armure … les hommes de l’autre soir … »
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« Répondre #2 le: 2012-07-27, 14:19:37 »

Ayant gagné quelques pièces d’or, la jeune fille se décide à revenir dans sa ville natale un mois après son départ. Une fois arrivée là bas, elle retrouve en premier lieu son ami le tavernier qui l’accueille dans ses bras. Il étouffe un sanglot.
« On te croyait perdu » dit-il.
Gênée par tant de démonstration d’affection, elle se dégage de ses bras et lui demande comment ses parents ont pris la nouvelle de sa « disparition ».
Son ami lui répond : « ils ont cru que tu étais morte, tu aurais pu au moins envoyer un message ». Il a raison pense Lainhel, j’aurai pu …
Elle salue rapidement son ami et court chez ses parents. Une fois arrivée devant la société de couture, elle entre et voit son frère aîné qui reste hébété devant l’apparition de sa sœur en armure de mailles. Il va vite la rejoindre pour l’étreindre, et l’emmène vite auprès de ses parents. Ceux-ci, l’apercevant, courent l’embrasser.
Une fois les fortes émotions passées, et les explications données. Lainhel leur explique son désir de voyager et voir autre chose pour peut-être un jour revenir …
Son père se met en colère, sa mère le calme et accepte la décision de sa fille. Mais elle devra se débrouiller seule sans leur aide. La jeune fille aux cheveux de feu comprend et accepte.
Elle les embrasse et promet de venir les voir avant de partir.
Telle une personne convaincue de ce qu’elle va faire, elle met une annonce pour la commande d’une armure. L’annonce reçoit une réponse et le rendez-vous est pris. Elle ne connaît pas le forgeron avec qui elle va faire affaire. Au lieu dit du rendez-vous elle voit l’artisan. Son cœur s’emballe. C’est son sauveur. Elle lui commande son armure. Une jolie armure d’airain lui irait à ravir d’après lui. Elle acquiesce mais il faut encore discuter le prix.
Lors de l’entrevue, la jeune fille essaie de lui parler de leurs rencontres antérieures à ce rendez-vous. Elle sent bien qu’il occulte ses questions.
Il se recroise à nouveau. Cette fois le jeune homme du sud ne nie rien de leurs rencontres auparavant, mais avec les compagnons de route de Lainhel c’est une toute autre histoire. Lainhel ne veut pas savoir, elle a confiance en lui, et lui plaît beaucoup. Il lui donne l’armure et part rapidement. Mais qui est-il ? Pourquoi me l’avoir donnée ? Pense Lainhel.
Le même soir, tout ce petit monde décide de tester ses compétences, « lui » aussi était présent.
Elle a lors de cette soirée, l’insigne honneur de revoir des présents d’un seigneur elfe. Elle se demande si elle n’est pas trop gâtée, après celui de Sunjata… Elle pense à lui.
Elle se dit que si elle le revoit une nouvelle fois, elle se lance …
Le lendemain, elle le revoit. La jeune fille essaie de cacher son émotion en adoptant une attitude désinvolte. Elle lui propose de l’entraîner une nouvelle fois avant son départ (qui ne devrait pas tarder normalement). Elle l’annonce imminent, espérant un geste de sa part.
Il ne parle que de l’aspect technique de l’entraînement. Fallait s’y attendre, il ne ferait rien. C’est donc elle qui s’approche pose les mains sur ses épaules, les remonte le long de ses joues, monte sur la pointe des pieds et l’embrasse.
L’homme recule et semble surpris. « Il en a mis du temps » pense-t-elle « et en plus il est surpris ». Il lui fait tout un laïus lui expliquant qu’il n’était pas l’homme qui lui fait et la laisse seule partant rapidement.
Et voilà qu’il fuit pensa Lainhel. « Et puis d’abord » se dit-elle tout haut, « De quoi il se mêle, ce n’est pas à lui de me dire avec qui je dois avoir une histoire d’amour. Les hommes bien rangés et sans histoires, il y en a plein Minas Tirith, si j’avais voulu ça, je n’aurai jamais décidé de partir. J’ai l’impression de faire aussi peur qu’un orque. Les hommes fuient les jeunes femmes comme moi. Va-t-il falloir que je me mette au ménage et à la broderie pour que l’homme qui me plaît s’intéresse à moi ? Ridicule ! »
Elle s’assoit énervée au milieu de la salle d’entraînement, puis se lève et va faire les cent pas.
Oh non, elle n’en restera pas là, elle sait ce qu’elle a déclenché. Ce n’est pas anodin. Elle n’en a pas fini avec lui.
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