Auteur : David Wyatt
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Turambar  |  Rôle-Play - Quatrième Âge  |  Forum Role Play  |  Fil de discussion: Lainhel ou la passion de la jeunesse
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Auteur Fil de discussion: Lainhel ou la passion de la jeunesse  (Lu 7624 fois)
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Kiribii
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« le: 2012-07-27, 16:34:15 »

C’est au cours de sa première nuit de voyage que Lainhel se souvient ne pas avoir dit un mot à ses parents avant de partir, mais la fatigue l’emporte et elle s’endort sur sa monture. Elle n’est réveillée que plus tard auprès d’un feu de camp entourée de ses deux compagnons de route et de deux hommes inconnus à l’allure peur rassurante. La discussion semble tendue et Lainhel ne comprend, encore une fois, rien de la conversation.
C’est aussi ce soir là qu’elle eut sa première grosse frayeur. Peu habituée à voyager durant la nuit, elle se met à suivre ces deux hommes à l’allure bizarre au lieu de ses compagnons. Heureusement que sa réaction ne se fit pas attendre, elle fait demi-tour et retrouve ses compagnons qui l’attendent avec un petit sourire aux lèvres. Lainhel, prend son air fier et feint de n’avoir rien remarqué. Le voyage est long et toute cette nouveauté subite la fatigue, elle se met à rêver sur sa monture avec un nom bizarre qui raisonne dans sa tête celui de « Sunjata

(dorénavant mes post seront dans ce sujet pour permettre à d'autres de participer, merci par avance  Sourit)
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4A : Lainhel la gondorienne
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« Répondre #1 le: 2012-07-27, 16:35:04 »

Cela faisait quelques semaines que Rilmë avait accompagné Lainhel à Pelargir avec pour consigne de ne pas bouger. Forte tête, Lainhel, part dès le lendemain avec sa nouvelle monture explorer les environs. En chemin elle tombe sur une bande de brigands. Ils lui tombent à trois dessus, l’assomment et lui volent son cheval, son or et ses chaussures. Heureusement Rilmë repassant par là, voit celle-ci allongée par terre. Elle la remet sur pied et ramène l’écervelée à Pelargir non sans une remontrance. Lainhel fit le trajet pieds nus jusqu’à la ville qui n’était heureusement pas loin. Elle est confiée à des hommes de médecine à l’hospice et repart vaquer à ses occupations. Cela fait trois semaines maintenant que Lainhel ne l'a pas vu. La jeune fille rousse se demande si elle la reverra un jour et si elle n’en a pas profité pour se débarrasser d’elle. Puis se dit quand même, qu'elle l'avait sauvé et ne l'avait pas laissé sans rien. Une fois sa tête guérie, et pour payer le logis et la nourriture offert par les marchands, elle décide de se rendre utile. Ayant une petite expérience de combat, elle s’en va débarrasser les alentours de la ville des vermines comme les orques. Même s'ils sont dangereux, leur caractère plus sauvage les rendent moins vils que des brigands.
C’est au cours d’un combat qu’un homme la hèle en la traitant elle-même de brigand. C’était trop fort ! Elle réprimande ce chevalier en lui disant qu’elle travaillait pour la ville et qu’elle portait ce que son travail lui permettait de lui rapporter.
Le chevalier voyant bien le minois jeune de cette combattante débutante décide de l’aider dans sa tâche et même de venir l’aider à occire les bandits qui l’avaient attaqués quelques temps auparavant.
Mais le drame se produit, une nouvelle fois, les malfrats s’en prennent à elle. Quels pleutres pense le curieux chevalier en armure verte.
Mais la petite revient à elle et n’a aucune blessure grave. La chance est avec cette jeune fille. Il bande ses quelques blessures. La jeune fille ne sait comment le remercier. Après s’être assuré que celle-ci pouvait se lever et marcher, il enfourche son cheval et part au galop comme un éclair vert. La jeune fille lui fait signe de la main. Quand, un souvenir lui revint en mémoire, « mais » … se dit-elle … « cette armure … les hommes de l’autre soir … »
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4A : Lainhel la gondorienne
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« Répondre #2 le: 2012-07-27, 16:35:44 »

Ayant gagné quelques pièces d’or, la jeune fille se décide à revenir dans sa ville natale un mois après son départ. Une fois arrivée là bas, elle retrouve en premier lieu son ami le tavernier qui l’accueille dans ses bras. Il étouffe un sanglot.
« On te croyait perdu » dit-il.
Gênée par tant de démonstration d’affection, elle se dégage de ses bras et lui demande comment ses parents ont pris la nouvelle de sa « disparition ».
Son ami lui répond : « ils ont cru que tu étais morte, tu aurais pu au moins envoyer un message ». Il a raison pense Lainhel, j’aurai pu …
Elle salue rapidement son ami et court chez ses parents. Une fois arrivée devant la société de couture, elle entre et voit son frère aîné qui reste hébété devant l’apparition de sa sœur en armure de mailles. Il va vite la rejoindre pour l’étreindre, et l’emmène vite auprès de ses parents. Ceux-ci, l’apercevant, courent l’embrasser.
Une fois les fortes émotions passées, et les explications données. Lainhel leur explique son désir de voyager et voir autre chose pour peut-être un jour revenir …
Son père se met en colère, sa mère le calme et accepte la décision de sa fille. Mais elle devra se débrouiller seule sans leur aide. La jeune fille aux cheveux de feu comprend et accepte.
Elle les embrasse et promet de venir les voir avant de partir.
Telle une personne convaincue de ce qu’elle va faire, elle met une annonce pour la commande d’une armure. L’annonce reçoit une réponse et le rendez-vous est pris. Elle ne connaît pas le forgeron avec qui elle va faire affaire. Au lieu dit du rendez-vous elle voit l’artisan. Son cœur s’emballe. C’est son sauveur. Elle lui commande son armure. Une jolie armure d’airain lui irait à ravir d’après lui. Elle acquiesce mais il faut encore discuter le prix.
Lors de l’entrevue, la jeune fille essaie de lui parler de leurs rencontres antérieures à ce rendez-vous. Elle sent bien qu’il occulte ses questions.
Il se recroise à nouveau. Cette fois le jeune homme du sud ne nie rien de leurs rencontres auparavant, mais avec les compagnons de route de Lainhel c’est une toute autre histoire. Lainhel ne veut pas savoir, elle a confiance en lui, et lui plaît beaucoup. Il lui donne l’armure et part rapidement. Mais qui est-il ? Pourquoi me l’avoir donnée ? Pense Lainhel.
Le même soir, tout ce petit monde décide de tester ses compétences, « lui » aussi était présent.
Elle a lors de cette soirée, l’insigne honneur de revoir des présents d’un seigneur elfe. Elle se demande si elle n’est pas trop gâtée, après celui de Sunjata… Elle pense à lui.
Elle se dit que si elle le revoit une nouvelle fois, elle se lance …
Le lendemain, elle le revoit. La jeune fille essaie de cacher son émotion en adoptant une attitude désinvolte. Elle lui propose de l’entraîner une nouvelle fois avant son départ (qui ne devrait pas tarder normalement). Elle l’annonce imminent, espérant un geste de sa part.
Il ne parle que de l’aspect technique de l’entraînement. Fallait s’y attendre, il ne ferait rien. C’est donc elle qui s’approche pose les mains sur ses épaules, les remonte le long de ses joues, monte sur la pointe des pieds et l’embrasse.
L’homme recule et semble surpris. « Il en a mis du temps » pense-t-elle « et en plus il est surpris ». Il lui fait tout un laïus lui expliquant qu’il n’était pas l’homme qui lui fait et la laisse seule partant rapidement.
Et voilà qu’il fuit pensa Lainhel. « Et puis d’abord » se dit-elle tout haut, « De quoi il se mêle, ce n’est pas à lui de me dire avec qui je dois avoir une histoire d’amour. Les hommes bien rangés et sans histoires, il y en a plein Minas Tirith, si j’avais voulu ça, je n’aurai jamais décidé de partir. J’ai l’impression de faire aussi peur qu’un orque. Les hommes fuient les jeunes femmes comme moi. Va-t-il falloir que je me mette au ménage et à la broderie pour que l’homme qui me plaît s’intéresse à moi ? Ridicule ! »
Elle s’assoit énervée au milieu de la salle d’entraînement, puis se lève et va faire les cent pas.
Oh non, elle n’en restera pas là, elle sait ce qu’elle a déclenché. Ce n’est pas anodin. Elle n’en a pas fini avec lui.
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4A : Lainhel la gondorienne
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« Répondre #3 le: 2012-07-30, 14:37:40 »

Son travail terminé à Edoras, Lainhel rencontre au village une connaissance. Elle avait déjà échangé quelques temps auparavant à Minas Tirith avec Ymir le nain sur ses talents de mineur et de forgeron. Vu les circonstances, elle n’était pas contre de connaître un autre maître forgeron. D’ailleurs quel forgeron ! Il se révélait être très talentueux d’après les quelques objets qu’il lui montrait. Cela, lui a même donné des idées créatives pour une nouvelle lignée de vêtements.

Elle lui expliqua le but de son voyage et Ymir accepta de la guider dans le nord vers les Monts brumeux.
Ymir partant du hameau pour la journée lui promit de revenir le lendemain. La perspective de découvrir plus en détail la culture d’un peuple différent du Gondor la rendait toute heureuse. Elle souriait enfin depuis son départ de Minas Tirith.
C’est sûrement ça l’excitation de l’aventure et de la découverte. Elle comprend un peu mieux ce que pépé Gunthanel ressentait.
Elle décida, le reste de la journée, de flâner et de discuter avec les marchands.
Elle était dans ses pensées quand elle bouscula un homme. Confuse elle s’excusa et s’aperçut que l’homme ne portait qu’un pagne en guise de vêtement. La jeune fille n’ayant jamais vu un homme aussi dénudé,  rougit encore plus face à cet étrange personnage et partit vite vers une autre direction.
Mais qu’est ce que c’est que ce personnage marmonna-t-elle ?
La journée passa, le lendemain Ymir et elle partirent en direction des Monts brumeux non sans contraintes et en évitant le plus de dangers possibles.

C’est au moment d'entrer dans la forêt maudite qu’un énorme grizzly, le plus gros que l’on est jamais vu, se lève sur les pattes arrières et barre la route aux deux compagnons.
Ces derniers reculent prudemment. « Comment allons nous faire si ce mastodonte nous barre la route » grogne Ymir.
Le grizzly ne bouge pas et les regarde. Le nain et la gondorienne (surtout le nain) veulent faire demi-tour.
Le grizzly balance sa tête à droite et à gauche mais n’émet aucun grognement. Curieux se dit la jeune fille, il n’a pas l’air agressif. Elle s’approche, le nain essaie de l’en empêcher. C’est que, d’après lui, c’est carnivore ces bêtes là !
Elle se rapproche encore, la grosse bête ne semble pas vouloir la manger. Elle lui tend du pain. Il balance sa grosse tête comme pour dire non. Ai-je rêvé se demanda-t-elle ?
Elle lui tend du poisson fumé celui-ci le dévore d’un seul coup de dents.
Lainhel se recule surprise face à la démonstration d’une telle puissance de la mâchoire.
Ymir rétorque qu’il vaudrait mieux lancer un poisson très très loin dans la forêt et passer en courant.
La jeune fille ne l’écoute pas. L’ours continue de les regarder passant de l'un à l'autre et se tournant vers le chemin de la forêt.
« Je crois qu’il nous dit de le suivre » dit Lainhel. Le nain rit : « mais un ours ça ne parle pas c’est pour mieux nous attirer dans sa caverne qu’il fait le mielleux ! ».
 La fille commence à suivre l’ours. L’ours ne voyant pas le nain décidé le pousse par derrière avec son museau ce qui fait beaucoup rire Lainhel.
Oh non elle ne regrette pas d’être partie !
La route se déroule sans encombre et sans coup de dents de la part des autres grizzlis rencontrés en chemin. Une fois arrivé à un village Beornides l’ours s’arrête devant sauf que ce n’était pas la direction à laquelle les deux compagnons s’étaient destinée au départ. La question et pourquoi avoir été guidé par l’ours jusqu’ici à part pour traverser la forêt dite "maudite" sans danger ? Lainhel s’avance doucement et caresse le museau du grizzli pour le remercier. L'ours laisse glisser en douceur sa patte sur la main de la demoiselle et s'en va sans se retourner.

Le village dans lequel ils sont arrivés se situe non loin d’une cité naine où Ymir ne manque pas d’aller. C’est alors qu’il rencontre Tìn. Un autre nain plus âgé et ayant tout aussi mauvais caractère qu’Ymir.
La jeune fille est impressionnée. Elle hésite et a peur de ne pas savoir parler comme il faut à ces êtres petits mais non moins robustes. Elle n’en a jamais vu autant d’un coup. Elle comprend comment une armée naine peut être impressionnante avec tous ces valeureux combattants. D’ailleurs elle n’aperçoit aucune femme … ou n’arrive pas à les distinguer.
Elle arrive tant bien que mal grâce à Ymir à convaincre Tìn de sa présence ici. Ymir la laisse seule un instant ce qui la met un peu plus mal à l’aise mais leur hôte se montre accueillant. Il lui offre des épées de rechanges de mauvaise faction d’après lui, car la jeune fille ne peut se payer ce qu’il y a de mieux ayant trop peu de pièces d’or à son goût. La jeune fille observe les deux épées en airain et les trouve sublimes. Elle quitte la cité artisanale non sans oublier de remercier Tìn.

Au moment de reprendre la route pour Edoras. elle rencontre à nouveau l’homme à moitié nu.
Elle se décide cette fois de le regarder en face et de l’aider. Elle lui propose à manger et à boire. Le pauvre ne doit avoir rien mangé depuis des jours, maigrichon comme il l’est.
Lainhel est très surprise de sa réponse. Il refuse poliment.
Elle n’insiste pas de peur de le vexer. C’est peut être un mode de vie après tout. Il est un genre d’hermite.
Elle lui explique qu’elle souhaite regagner le Rohan. Il lui indique le chemin mais lui explique que des évènements importants se préparent et il faudrait un observateur dans la région.
Elle ne comprend pas de quels évènements il parle amis en examinant en détail cet homme, il lui parût moins fou qu'elle le pensait lors de leur première rencontre. Elle le voyait plus à présent comme une sorte de sage. Elle décide d’accepter. Elle n’a d’ailleurs rien d’autre à faire de particulier à part envoyer une missive à Rilme pour la mettre au courant. Il l’amène en attendant jusqu’à un village beornides qui avaient besoin d’un chasseur pour aller débarrasser le lieu de quelques gobelins.
Un soir, de retour au village, après avoir saigné une vingtaine de ces êtres dégoutants et monstrueux, une affiche attire sont regard.
Citation
Un marché et un bal masqué à Minas Tirith ?

Aucun intérêt pour elle. Le grand air lui faisait du bien. Et avec le visage amaigrie et fatiguée et les quelques cicatrices récupérées en combat, elle ne ferait pas bonne figure, puis des larmes se mettent à couler. La fatigue sans doute …
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« Répondre #4 le: 2012-08-04, 10:30:43 »

De retour à Edoras auprès de son guide spirituel, dame Rilmë, et une rencontre plus inattendue de l’elfe Okkhiros. Lainhel se sentit un peu plus forte face à son choix de partir dans une nouvelle vie. Après une histoire avec un chien blessé qui sentait très mauvais et que Lainhel a aidé a soigné (un petit peu) parce qu’elle se trouvait en présence de deux amoureux de la nature, Ils décidèrent tous les trois d’aller à la fête du carnaval de Minas Tirith.
Lainhel souhaitait en secret revoir Sunjata mais appréhendait également. Elle trouvait sa réaction envers lui, avec le recul, idiote, digne d’une jeune fille râvant d’un prince charmant ; mais ce qu’elle redoutait le plus, c’est un coup d’éclat du meurtrier du Gondor.

Une fois à l’entrée de la ville, un masque acheté, elle compta ses sous. Elle soupire, il était temps qu’elle se trouve une activité régulière avec des entrées d’argent régulières aussi. Elle s’y mettrait une fois le bal masqué terminé.
Le soir du bal, elle revoit son ami nain Ymir déguisé en orque et se prenant au jeu ce qui la fit beaucoup rire. Pas besoin de s’acheter à boire, il buvait déjà largement pour deux.
Pareillement, aux enchères, elle passa une soirée inoubliable. C’est la première fois qu’elle voyait une personne négocier un prix aux enchères. Qu’est ce qu’elle a pu rire.
La soirée était plaisante  mais ne reconnut pas beaucoup de monde. Elle savait qu’Okkhiros était présent et avait acheté des fleurs une fortune. Ce qui avait dans sa bourse correspondait à 0,01% du prix auquel il a acheté les fleurs. La personne a côté d’elle aussi. Il avait d’ailleurs (car c’était un homme) acheté un étrange gobelet. Pour elle il s’était fait avoir par le discours du vendeur. Ni Sunjata, ni dame Rilmë n’étaient apparus durant la soirée. Ils devaient être ailleurs … ou bien masqués.

Au cours de la soirée Lainhel sortit prendre l’air et enleva son masque. Quand une personne à l’allure féminine la rejoignit. Poliment Lainhel la salua mais la présence de cette femme, qui resta silencieuse, au bout d'un moment se fit rapidement pesante. Lainhel se sentit mal à l’aise surtout au moment où elle entendit celle-ci ricanait.
La femme semblait attendre que plus personne circule dans la rue pour pouvoir agir. Lainhel regarda en direction de la salle des enchères et se précipita à l’intérieur.
Elle trembla un long moment, se retourna et vit que la personne était entrée également.
Elle a bien essayé de prévenir une personne mais celle-ci lui rit a nez pensant à un jeu de comédienne.
Elle resta sans rien dire un moment, puis se leva voir cette personne adossée au mur au fond de la salle. Elle savait que rien ne lui arriverait tant que la salle serait pleine. Elle lui dit ce qu’elle pensait. Apparemment Lainhel n’était pas la personne visée, juste une simple distraction. La jeune fille rousse attendit alors que plusieurs personnes se lèvent et partit au milieu d’un groupe vers une nouvelle activité prévue par les animateurs au cours de la soirée.

A la fin de la soirée, elle jugea qu’il était bon d’aller voir dame Rilmë et de la réprimander pour n’avoir pas été prés d’elle à ce moment là.
Le lendemain, Lainhel commença sa nouvelle activité. Sous les conseils d’Okkhiros, elle reprit la couture en indépendante et partit voir des fournisseurs et des artisans. Elle se mit à confectionner des sacs en cuir. Elle se révéla douée. Les marchands de Minas Tirith semblaient contents de la marchandise… C’est aussi ça l’indépendance se dit Lainhel …
La jeune fille compris qu’elle avait grandit … elle ne regrettait pas sa nouvelle vie, oh non !…


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« Répondre #5 le: 2012-08-05, 13:54:34 »

Citation
changement de texte sur le passage de Karim et l'histoire du manoir, mea culpa  Sourit


Lainhel se mit à l'ouvrage pour son  nouveau commerce. Elle partit à Edoras se fournir en cotons pour revenir à Minas Tirith et filer dans un atelier prêté par une vieille connaissance de la famille.
Elle était en train de négocier les prix avec un tailleur sur sa marchandise. Quand elle surprit une conversation. C'est surtout le nom de "Sauron" qui l'interpella. Qui ne tendrait pas l'oreille à ce nom ? !
Elle sortit du magasin et s'avança doucement en longeant le mur pour écouter ce qui se disait. Un autre nom l'interpella c'était celui de karim qui revenait souvent. Elle resta un petit moment à écouter quand L'un des deux la repère et se met à tousser pour lui figurer qu'il l'avait vu, et continua la conversation dans une autre langue. Agacée, elle ne comprenait seulement que la moitié de la conversation. L'autre par contre continuait à parler dans sa langue natale.
Ce qu'elle apprit fût terrible. Karim le haradan soulevait des habitants du sud contre le Gondor. Elle compris également que les avis dans le sud étaient partagés sur ce sujet. Durant la conversation, un des deux hommes a entrepris de soulever que les humains étaient une "sous-espèce", l'autre semblait en désaccord. Ils parlaient également d'armée ... bref des bribes de conversations mais l'essentiel était entendu.

Une fois la conversation terminée, les deux hommes se dirigèrent vers l'atelier où elle se trouvait.
Lainhel monta rapidement au deuxième étage et descendit comme si de rien était. Elle n'était pas certaine de les duper mais bon ... elle voulait voir les visages de ces deux hommes. Elle n'en connaissait aucun des deux. Ça ne lui servirait pas à grand chose sauf pour les décrire. A la sortie de l'atelier après les avoir salué, elle se fit aborder par les deux hommes. Elle comprit qu'elle avait été vue et reconnue. Elle décida de ne pas fuire et s'arrêta pour discuter avec eux. Le plus âgé des deux se nommait Arkadil, voyageur et commerçant à l'occasion. Il repartait dans le sud.  Elle sauta sur l'occasion pour leur demander de voyager avec eux dans le sud. Depuis le temps qu'elle en rêvait. Elle avait surtout très envie de savoir ce qui s'y tramait. Après tout personne ne la connaissait et elle pourrait se rendre utile. Elle parla en chemin avec Arkadil qui, au final était moins désagréable qu'il n'y paraissait. Il lui permit de faire un voyage sans embusques et une fois arrivée à Umbar, lui fît visiter la ville. IL lui conseilla également de ne pas aller plus au sud à cause des haradrims.
Le soir trop fatiguée, elle dormit dans une auberge.
le lendemain n'écoutant rien de ce qu'on lui avait conseillé, elle pris son cheval après un rapide petit déjeuner fait de pain et de fromage et galopa plus au sud. Elle ne fit pas un long chemin avant de rencontrer des créatures dangereuses comme les orques et les ogres. Heureusement, elle fût plus rapide.
Elle alla vers un autre endroit qu'on lui désigna comme dangereux. Celle d'un fort prés d'un gué, c'est par là que Karim avait apparemment implanté son quartier général. Elle se trompa de lieu dans un premier temps. Elle toqua et n'entendant rien, entra dans la maison. La porte était ouverte. Elle entra et se trouva dans une maison spacieuse avec des arcs accrochés au mur et des tas d'armes dans les coffres. Elle découvrit également un coffre avec du fromage. Elle se permit d'en prendre un morceau. Elle s'en félicita , il était très moelleux, après tout le propriétaire ne s'en apercevrait pas. Elle quitta la maison n'ayant rencontré personne et se retrouva dans une demeure accueillant les voyageurs. C'était un manoir décoré avec un certain goût et à la clientèle hétéroclite. Elle ne connaissait rien de cet endroit sauf que le bâtiment lui rappelait le premier lieu devant lequel elle fût emmenée le premier soir de ses aventures . Elle entra dans ce manoir. Il y avait quelques clients venus de tout horizon qui jouaient ou discutaient. Si certains semblaient de simple marchands d'autres la mettaient mal à l'aise surtout ceux qui étaient habillés en noir. La demeure est très belle. Elle avait envie d'aller voir aux étages ce qui s'y trouvaient mais son instinct lui indiqua d'être plus prudente.

Elle prit un déjeuner fameux avant de repartir vers la ville. Décidément ce manoir savait recevoir ses clients.
Elle voulait poser des questions sur l'endroit où résidait ce Karim, mais elle se repris. Ce n'était pas encore le moment d'attirer les problèmes, elle attendrait un peu pour ça.

De retour en ville, elle chercha un tailleur à qui vendre ses dernières créations quand elle tomba sur une affiche. Elle eut un mouvement de recul et son cœur battait la chamade. mais .... mais... ce n'est pas possible se disait elle. Y’aurait il un lien ?

L’affiche disait

Citation
Je me nomme Sunjata. Je suis un nouveau forgeron. Je suis aussi un bon mineur. Si vous avez besoin d'une armure en fer. tambe. laiton. airain. Contactez-moi. Nous discuterons des prix autour d'un bon repas.

Sunjata ...elle commençait à comprendre ...



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« Répondre #6 le: 2012-08-08, 07:15:27 »

Décidément, les habitants n'aimaient les étrangers dans cette ville où deviennent suspicieux à l'approche de l'un deux. Évidemment, avec sa peau blanche et sa chevelure rousse, Lainhel ne faisait pas très couleur Local. On l'a traité tour à tour de fouineuse et limite de conspiratrice contre la ville d'Umbar. Une fois le voile levé entre ses deux rencontres (ou presque), on l'a traitée de "jeune fille" (ce qui n'est pas faux mais du point de vu de la première rencontre elle aurait préféré être perçue comme une femme) ou pire de fillette (mais vu le gabarit et le sale caractère de la seconde, elle préfère faire profil bas).

Donc bon accueil dans 'ensemble à Umbar.
Mais l'essentiel était fait pour elle. Elle était toujours vivante et a pu reprendre contact avec la personne qu'elle souhaitait voir le plus. Les retrouvailles sont été tumultueux. Lainhel a failli se prendre la râclée de sa vie et pour éviter ça, a décidé de se montrer. Sunjata a heureusement baissé son arme. C'est vrai que l'ambiance est plutôt tendue dans le sud. Sunjata et elle ont pu mettre les choses au point, enfin presque ... surtout elle. Lui évidement reste moins explicite sur son passé et ses sentiments (s'il en a).

La seconde rencontre c'est fait dans la totale impolitesse. Lainhel n'avait jamais rencontré plus ... rentre-dedans qu'elle. C’était chose faîte. Et puis têtue par dessus le marché.  Elle semblait plus dangereuse aussi. Question de survie et d'instinct, Lainhel ne s'est pas laissé faire avec son arme redoutable "la parole" et son côté borné. C'est ce que disait pépé Gunthanel. Tu ne sais pas à qui tu as à faire, fait les parler et joue la carte de la compréhension sans pour autant laisser de côté ton avis. Ça avait marché pour cette fois. La personne souhaitait le revoir pour un second entraînement et ne pas lui faire mal de suite. Pourtant elle semblait haïr les gondoriens.

Tient ? Elle ne l'avait pas relevé ça ? Cette belle dame pourrait faire partie du groupe des révolutionnaires mené par Karim .... Comme c'est tentant ... Mais Sunjata lui a dit de jouer la carte de la prudence ... et puis elle se souvient des hommes en noir. *Un frisson lui parcourt le dos*
 Elle attendrait donc ... mais ne lâcherai pas le morceau quitte à en parler à Sunjata le plus tard possible. De toute manière envoyer une missive ne serait pas raisonnable.
Elle resterait en contact avec cette belle dame dont elle ne connaît pas encore le nom.

Citation
je pars en vacances durant cinq à sept jours, à plus tard tout le monde
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« Répondre #7 le: 2012-08-16, 18:07:14 »

Après avoir pris conseils auprès de ses amis et plus si affinités,  même si  Lainhel a vu les affinités de manière plutôt succinctes ces derniers temps, elle reprit les chemins vers la ville d'Umbar. Décidément les romances dans lesquelles elle pouvait éventuellement s’installer, s’envolaient tout aussi sec à cause de son jeune âge.
Depuis un mois et demi qu’elle était partie de chez elle, une succession de faits l’avait entraîné  dans de sacrées aventures. La tête lui tournait, tout était froid autour d'elle, aucune épaule sur laquelle elle pouvait se reposer.
Mais le jour vint où Lainhel avait peut être trouvée une épaule. Avant de partir elle jeta un long regard à Okkhiros. Il agissait toujours calmement et était toujours à l’écoute auprès d’elle. Elle détourna son regard et repartit sur les terres du sud afin d’étendre son activité professionnelle. Durant le trajet,  elle se surprit plus à haïr sa jeunesse qu'à craindre le danger. La tenue fabriquée par Okkhiros (une merveille) allait l’aider dans son entreprise.

Une fois arrivée dans la ville, elle se mit à la recherche d’un employeur. Elle passa dans chacune des auberges. L’auberge centrale fût très intéressée par la proposition de Lainhel, surtout après un essai en tenue de scène.
Le soir même, elle ferait un bout d’essai. Ce soir arriva. Les clients buvaient tranquillement ou jouaient à des jeux de société.
Le propriétaire de l’auberge fit une annonce et tous les clients se tournèrent vers la scène.
Lainhel commença à danser sur un air lent et langoureux et accrocha le regard des visiteurs. Allongée sur le sol, sa jambe se leva droite, la pointe du pied tendue jusque derrière sa tête laissant glisser doucement e tissus soyeux, jusqu’en haut de sa cuisse.
Le premier rythme se fit entendre. Elle replia sa jambe, roula sur elle-même et se leva gracieusement.
Ses hanches commencèrent à suivre le rythme des percussions. Puis en deux temps, les mouvements se firent de plus en plus nets.
Ces derniers font de l’effet à certains hommes qui ont bu dans la salle.
Quelques uns commencèrent à s’approcher de la scène au moment où es instruments à vent et les percussions s'enflammèrent sur un rythme plus rapide. Les mouvements de la jeune fille se font plus amples, et son bassin se cambra jusqu’à ce que ses cheveux touchèrent le sol. Son corps tourna, et les foulards ajoutés à sa tenue tournèrent avec elle.

Un homme commença à vouloir monter sur scène. D’un coup d’œil la danseuse le repèra et dans un mouvement de pied le repoussa en le mettant au sol. D’autres commencèrent à vouloir l'imiter et escaladèrent les planches. Le patron essayant d’empêcher un incident fit une diversion assez longue pour permettre à Lainhel de disparaître.

Une fois à l’extérieur, elle se faufila dans une pièce d’entrepôt pour pouvoir se vêtir plus décemment.
Décidément, les hommes étaient moins pudiques sur leur désir envers les femmes que dans la démonstration de leurs sentiments.
Elle revient à l’auberge où les gardes gondoriens s’occupaient de dégriser les hommes de tout à l’heure. Le propriétaire de l’auberge rejoignit Lainhel qui lui annonce qu’elle continuerait le spectacle mais différemment.

Durant une journée entière elle réfléchit à la méthode d’attirer les foules tout en évitant l’incident d’hier soir. Une idée illumina son esprit. Elle fit la proposition à l’aubergiste qui en fût enchantée.
Un deuxième essai fût fait le soir même. La danse plaisait beaucoup et de nouveaux des hommes s’approchèrent un peu trop près de la scène sauf que cette fois l’un deux fût brûlé au visage. Dans un rictus Lainhel continua son numéro. Elle pensait quand même le réajuster un peu avant de faire une annonce générale et d’atteindre son but.
Le jour de la grande première arriva. L’affiche présentait un portrait de la jeune fille avec sa chevelure rousse en cascade sur ses épaules et ses yeux bleu-verts intenses entourée de flammes.

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« Répondre #8 le: 2012-08-18, 21:14:21 »

La "grande première" remplit la salle de l'auberge mais toutes les personnes venues pour voir le spectacle avaient pu trouver une place assise.
les gens d'Umbar ainsi que les visiteurs ont été plus intrigués par la nouveauté apportée par l'affiche que les rumeurs sur le spectacle en lui même.
Lainhel s'était  entraînée des heures durant pour obtenir le rythme parfait dans la réalisation de son spectacle.

La lumière se fit plus tamisée dans la salle et la musique s'éleva dans un murmure. Le silence fît place à une musique plus langoureuse.  Derrière un léger rideau transparent, se dessinait le corps de la danseuse, éclairé par une seule lumière. Celle-ci était allongée sur le côté développant une jambe, la pointe tendue jusque derrière sa tête. Le rideau se leva, laissant entrevoir une jeune femme à la tenue légère des danseuses du sud. Ses cheveux étaient lâchées en cascade comme sur l'affiche et son regard intense regardait le public. La jambe se baissa lentement sur l'autre jambe restée au sol. Dans un joli mouvement de bras, elle se redressa à moitié et fit encore preuve de ses prouesses en cambrant son dos jusqu'à ce que le haut de sa tête touche le sol, les cheveux placés tout autour tels des rayons de soleil. Les cheveux brillaient à la lumière. La jeune fille les avait ornés de fibres pailletés d'or pour un rendu plus étincelant. La musique se fit plus rythmée à l'aide des percussions. Lainhel, toujours en position cambrée les genoux repliées sous ses jambes, suivait le rythme à l'aide de mouvements partant des épaules jusqu'aux reins. Son dos se leva petit à petit, elle mit un genoux à terre et prit la bougie placée devant elle.
Elle regarda le public comme pour le défier et alluma un feu en forme de cercle qui s'éleva autour d'elle de manière instantanée.

Le rythme s'accéléra et celui de ses hanches également. Ses bras s'entortilla au dessus de sa tête tout en continuant de faire vibrer son bassin.
Ses mouvements se firent plus amples quand les sons des percussions se firent plus forts et plus intenses. La jeune fille dansait au milieu des flammes sans aucune inhibition. Devenue sauvage, le reste de la danse se fit plus tribale, plus violente comme si la jeune fille était entrée en transe. Les mouvements de son corps ne faisaient plus qu'un avec la musique, l'expression de son visage et des cris sortaient de sa bouche au moment les plus forts de ses gestes endiablés.

L'effort donné par la succession des déplacements faisaient apparaître des gouttelettes de sueur sur les parties non couvertes de la danseuse.

Au final de cette représentation, la tête levée de Lainhel s'engouffra dans ses bras et suivit le mouvement circulaire de ses pieds autour d'un cercle parfait, ne touchant à aucun moment les flammes. Au bout de quelques secondes, elle s'écroula exténuée, dos posé au sol et jambes repliées.   Le cercle s’éteignit à la fin de ce dernier mouvement. Devant l'engouement des applaudissements ... elle comprit, qu'elle aussi pouvait devenir dangereuse ...
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« Répondre #9 le: 2012-08-26, 12:28:05 »

Le temps était au calme complet à Umbar ... Les voyageurs se faisaient moins nombreux en cette saison. Lainhel travaillait maintenant en deux endroits le soir, en complément des de son activité artisanale. Le premier à la taverne du "nain hurlant" ou elle aidait la cuisinière Stéphanie à servir, et le deuxième à l'auberge plus a l'ouest de la ville où des gens de passage venaient la voir danser. Mais le public se faisait moins nombreux et aucun signe des rebels. L'excitation en premier lieu de la découverte du sud étant passée, l'ennui de la vie routinière s'installait si ce n'est de temps en temps du mercenariat et de l'entrainement au combat.
C'est lors d'une de ces missions qu'elle s'arrêta devant le manoir, lieu peu fréquentable soit dit en passant. Une nouvelle affiche offrant des emplois y avait été déposée.
Ce lieu était propice aux vandales, elle pensa peut être en apprendre plus sur le sujet qui l'intéressait ... Elle hésita. Le public qu'elle avait vu jusque ici ressemblerait sûrement à des agneaux a côté de celui qui fréquente ce lieu.

Tant pis ... elle se défendrait ...

Il fallait qu'elle rencontre cet Alias ... elle entra dans ce lieu qui sentait la luxure. Tous les hommes et femmes la suivaient du regard. Elle connaissait déjà le lieu pour y être entrée une fois, mais ce qu'elle allait s'apprêter à faire la mettait moins à l'aise, et elle se sentit comme une proie. Pour se donner du courage elle enfonça un peu plus sa capuche.

Elle alla à côté de la scène comme annoncé sur l'affiche et demanda à voir Alias. Le serveur lui répondit qu'il était sorti.

Elle indiqua au serveur à l'allure patibulaire qu'elle avait des talents de danseuse qui pourrait intéresser le patron et qu'elle cherchait une autre place.

Le serveur ricana. Lainhel s'emmitoufla un peu plus. L 'homme n’était pas dupe, il avait du sentir à la voix de Lainhel, une proie facile...Elle se sentait comme face à un loup salivant devant de la chair fraîche …

Il lui répondit qu'elle pouvait faire un bout d'essai devant lui et qu'il en parlerait à son patron.
Lainhel fit non de la tête. Elle laissa glisser un bout de papier avec son nom et le nom de l'adresse où elle était hébergée en ce moment.
Alias pouvait la convoquer par cette adresse s'il souhaitait lui proposer un bout d'essai
L'homme répondit qu'il était comme son second ... Laihel ne lui laissa pas le temps de répondre. Elle enleva sa capuche le regarda droit dans les yeux et lui signifia qu'elle n'était pas une danseuse de pacotille remuant seulement des fesses pour exciter les clients. Ce qu'elle offrait était bien plus encore, elle découvrit l'épée qu'elle portait à sa ceinture et lui souffla sèchement un "n'insistait pas"

L'homme éclata d'un grand rire et pris le papier.
Sans être certaine que le papier lui sera remis ... Lainhel repartit comme elle était venue ... se faisant la plus petite possible sous sa capuche ... essayant de ne pas paraitre effrayée...
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« Répondre #10 le: 2012-08-30, 08:02:51 »

Un échec ! Sa mission était un échec ! Elle qui était si sûr d'elle !

Si elle pouvait avoir seulement cinq ans de plus on la prendrait plus au sérieux.
Un des êtres les plus sages la prend au sérieux alors pourquoi pas les autres. A se demander si les humains n’étaient pas réellement stupides.

"fillette" comme dirait cette arrogante femme; "jeune fille" comme dirait le "vieux pervers" du Manoir, et pourtant, une fois déshabillée ou nue ... on lui propose sans conditions des activités d'adulte

La jeune fille se faisait ces réflexions (de son âge) sur le comportement humain, tout en pliant les bagages.
Dommage, malgré les dangers, elle était quand même devenue quelqu'un dans son quartier à l'ouest d'Umbar. La scène lui manquerait. Stéphanie et Cam aussi. Ils étaient devenus ses amis. la beauté du paysage désertique ...

Tient ? Pourquoi ne continuerait elle pas à se produire. Elle pourrait voyager, s'entrainer et s'occuper d'elle et uniquement d'elle en attendant une meilleure idée.

En chemin, elle trouverait ses réponses. Il y a quelqu'un à qui elle aimerait poser quelques questions tout de même ... Elle essaierai de le retrouver mais pas seule ...

Puis un entrainement quotidien ! Elle avait promis à la femme voilée qu'un jour elle serait son égale ... et une promesse, est une promesse. Elle avait surtout envie de lui donner une leçon un de ces jours ... juste par orgueil ...

Tout se mélangeait dans sa tête ... elle était partie d'Umbar, il y a déjà bien longtemps ... il fallait qu'elle fasse le point

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« Répondre #11 le: 2012-09-01, 10:15:11 »

De retour à Minas Tirith, Lainhel pensait se reposer. C’était le cas maintenant. Après la rencontre avec deux brigands, apparemment recherchés par la garde royale, trop bien équipés, et trop bien armés, elle  était clouée au lit.

Elle s'est sentie si humiliée, jetée comme un vieil oignon, agonisante, abandonnée sur le bord d'un chemin.

Même le sauveur de "Sunjata" et d'elle même, les a laissé là. Il assouvi sa soif de "on ne sait quoi".

Elle devait encore à Sunjata de lui avoir sauvé la vie.

Lainhel  tenait compagnie depuis quelques jours à des guérisseurs et se morfondait dans la rancune.

C'est décidé, elle ne supporterait plus l'échec. Elle s'entraînerait pour tuer et non plus pour se défendre.

La retraite que lui proposait Okkhiros au palais, serait une occasion pour se préparer à la prochaine rencontre avec des malfrats du sud. S'il y a une guerre, elle y participerait...
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« Répondre #12 le: 2012-09-10, 19:26:41 »

Lainhel coulait des jours paisibles depuis quelques jours. La maison d'Okkhiros était un véritable paradis. Okkhiros en plus d'être un amant merveilleux était également un ami bienveillant.

 Il lui avait mis à sa disposition des outils à tisser ou tout le matériel nécessaire à la menuiserie.

Elle s'était mise à s'occuper tranquillement de la maison ... elle, d'habitude qui avait besoin de faire plusieurs choses en même temps, se retrouvait à prendre goût de prendre le temps à faire les choses tranquillement.

Tout ce calme ... trop calme ... notamment quand celle-ci se retrouva enfermée dans la maison à cause d'un mauvais forgeron qui lui avait fabriqué une clef toute tordue.

Ne pouvant pas bouger de la maison, elle s'occupait à réfléchir. Pendant combien de temps est ce qu'elle supporterait cette vie bien rangée ?

La petite Lainhel se trouvait bien jeune pour vivre une histoire de couple et pourtant elle aimait. Elle était bien protégée, un peu trop  à son goût.
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« Répondre #13 le: 2012-09-18, 13:29:23 »

Lainhel avait un projet qui était celui de se construire seule. Elle n'avait pas envie de devenir une petite fille pourrie gâtée. Ce n’était pas dans ses habitudes après avoir partagée une partie de sa vie avec dix frères et sœurs. Elle savait ce qu'elle allait faire et où elle irait.
Elle quitterait cette maison confortable pour rejoindre sa ville natale et monter son atelier. Ils auront sûrement besoin de main d’œuvre durant ces périodes troubles. Assez de se faire protéger, elle avait trop mauvais caractère pour ça.

C'est avec un déchirement au coeur qu'elle révéla ses intentions a Okkhiros.
Cet homme si bon et si attentionné était réellement d'un grande sagesse. Peu importe ce qu'elle faisait, Okkhiros l'avait choisie et il la soutiendrait jusqu'au bout.

Cette décision ne pouvait mieux tomber, il avait également fort à faire aussi notamment depuis que Sir Wellan à l'armure maudite, était venue jusqu"à Bree, pour récupérer les derniers morceaux de l'armure.
Elle serait plus en sécurité auprès des gardes gondoriens et de l'officier Derick.
Elle s'en voulait tellement d'avoir agi comme une enfant. Elle s'en voulait par rapport par rapport à Okkhiros et à Rilme.
Rilme ... celle qui l'avait suivi dans sa première entreprise d'espionnage, et pourtant Lainhel lui avait mal parlé avec sa colère enfantine...

Elle ira s'excuser des que l'occasion se presenterait ... c'est certain ...

Se construire pour grandir, c'est ce qu'elle allait faire ...

Avant de partir, elle regarda Okkhiros non sans avoir les yeux embués de larmes. Mais elle savait qu'elle le gênerait dans son entreprise et elle voulait être la meilleure pour lui.

Se levant sur la pointe des pieds, elle lui déposa un baiser sur les lèvres. Okkhiros semblait également vouloir retarder ces adieux provisoires. Il glissa ses mains derrière sa nuque empoigna fermement le visage de la jeunes fille pour lui donner un long baiser qui n'en finissait plus.

Le coeur brisé en mille morceaux, Lainhel se retourna et partit sans un dernier regard de peur de changer d'avis.

Elle était dans ses pensées quand elle rencontra Thrond. Il lui posa tout plein de questions sur sa présence ici.
Elle lui expliqua tout non sans émotion.

Lainhel trouvait qu'elle était une jeune fille chanceuse, dans chacune des ses entreprises, ou d'issus malheureux, elle retrouve le moral grâce à de telles rencontres. De son nom Thrond, le nain lui  propose deux de ses compagnons pour l'accompagner sur la route du retour. Des compagnons sachant capter le moindre danger.

Cette personne généreuse a craint pour sa vie, après que la jeune fille lui ait expliqué qu'elle n'avait pas le choix de partir seule.

De tout coeur elle accepta ces deux présents lui promettant d'équiper sa maison de beaux meubles pour le remercier.

Lainhel partit avec ses trois compagnons à quatre pattes, le coeur plus léger ...
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« Répondre #14 le: 2012-09-23, 16:46:36 »

Lainhel se plaisait dans sa nouvelle vie.

Son atelier de menuiserie était en cours de projet, de plus ses talents pourraient servir à la garde. Grâce aux commandes en cours d'Okkhiros et du sous-officier Arathor en plus d'un projet avec son garde formateur Valdamir, Lainhel a pu faire des progrès dans ce domaine et prendre confiance.

Du côté de la caserne, elle fût bien intégrée. L'environnement lui plaisait beaucoup, aucun jugement sur son âge, sa candidature a été reçue sans trop de cérémonie Un soldat du Gondor restait un soldat du Gondor. La jeune fille qu'elle était appréciait de passer inaperçue au milieu des hommes, elle s'était même trouvée une spécialité, celui de maître chien.
Le chien lui était utile pour les patrouilles n'ayant pas la même force qu'un homme de son âge. Ses patrouille se faisaient plus fines, avec moins de heurts grâce à l'envergure massive du chien loup. Le chien était devenu, sa protection, son coéquipier, son nez et ses oreilles. Une complicité les lier à présent.

Les gestes et les mots de Lainhel guidait les mouvements du chien qui obéissait plus par obligation du devoir que par obéissance Lui aussi était devenu un soldat pensait souvent Lainhel. La preuve s'est faite au moment de poursuivre avec Sunjata "le présumé assassin". Le chien s'est montré très efficace, la traque a été plu difficile que la première fois pour cet homme qui fuyait.

La prochaine fois peut être elle attraperait l'homme sans trop l'abîmer.
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« Répondre #15 le: 2012-11-09, 13:46:46 »

Cela faisait longtemps que son chien était mort. Lainhel le pleura beaucoup sans que personne ne le sache. Après que les troupes aient redonné la liberté à Bree, Lainhel, qui faillit perdre la vie par manque d'entraînement, ne put prendre soin de lui, Il fût lui-même blessé et devint fou. Lainhel après sa guérison alla voir ses bêtes dont le chien, mais celui-ci l'attaqua semblant ne pas la reconnaître. Le coeur lourd, elle le tua d'un coup.
C'est l'officier Derick qui sauva la vie à Lainhel et lui promit sa formation de recrue. Mais il fût retenu ailleurs comme Okkhiros ... Si encore elle avait eu son chien, elle se serait perfectionné dans son talent de dressage. Pour ne pas sombrer elle continuait à jouer son rôle de soldat et proposait son aide aux habitants qui avaient besoin de réparations, de meubles ou simplement de bois. Les quelques dernières rencontres lui permirent de se remettre à l'art du combat. Mais sans ses vrais amis, Lainhel se sentait inutile. Ce sont eux qui lui donnait une place, un statut, leur confiance et ne la traitait pas comme une simple passante.
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