Auteur : John Howe
 

L'insoumise

Démarré par kaveros, 2017-03-12, 20:03:04

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kaveros

[HRP: Ceci concerne la suite du post "Le commencement" (http://www.turambar-uo.ca/smf/index.php?topic=14597.0)]

Reprenons l'action au manoir...

Azreld était maintenant bien assis au manoir, en compagnie de Saelon. Les deux hommes avaient maintenant retirés leurs armures respectives, clairement le travail était terminé. Saelon qui aime beaucoup trop picoler avait déjà le goulot de sa bouteille de vin au bec. Tant dis que Saelon questionne Azreld sur son origine et ses aptitudes de combattants, Rasaek c'était effacé au deuxième étage.

Visiblement, au dire de Saelon, Rasaek était parti à la rencontre du maitre des lieux, Karim. Azreld, toujours à sec, croyant que Rasaek payait la tourné, impatientait. La conversation avec Saelon allant nulle part (le pauvre gars dormait debout), il parti se reposer, laissant Azreld seul, bien callé dans sa chaise
.
Finalement Rasaek se pointa le bout du nez. Azreld sur le bord de la sècheresse, lui fit savoir son mécontentement sur le service. Mal à l'aise, l'hôte s'empressa de régler la situation. Maintenant que quelques bouteilles étaient déposées sur la table, Karim se joignait au deux hommes dit :


- Alors?

Rasaek entama la conversation :

- Je te présente Azreld.

Ouvrant sa bière avec ses dents et la callant d'un trait Azreld disait :

- Enfin une bière après avoir subit l'emmerdeur de Charlo !

Karim, sourcil rehaussé ne comprenant pas de qui il parle dit :

- Charlo?

Rasaek, discretement dit :

- Il parle de ... tu sais le sac ...

Karim expressivement dit :

- Ahhhh ! D'accord

Au même moment Azreld, riant et remarquant encore un peu de sang de Charlo sur sa manche dit :

- Le pauvre vieux a perdu la tête !

Apparemment, Karim était une vierge offensé, il n'aimait pas ce genre d'humour, du moins son visage le démontrait clairement. Il ne semblait pas reconnaître Azreld non plus. Le propriétaire du manoir lui demanda ensuite, le fixant :

- Est-ce que ce Azreld prend plaisir à venir au manoir?

Azreld avec son franc parlé habituel répondit :

- Jusqu'à présent, hmm, le service est horrible.

Amusé du commentaire, Karim sur le point de répondre, Azreld ajouta :

- Vraiment horrible

Karim : - Horrible?

Azreld : Mais ca va, je suis presque mort de soif !

Karim : Horrible dites-vous? Mort de soif?

Clairement le sarcasme n'est pas la tasse de thé du pauvre Karim. La serveuse passant au même moment, subit les gros yeux du propriétaire, rempli de reproche tant dis que les yeux de Azreld fixait clairement autre chose de très gros. Karim dit à la serveuse :

- Je crois que chaque invité ce doit d'être accueilli comme il se doit dans cette établissement. Allez me chercher quelques choses à boire pour notre invité, Immédiatement !

La femme s'empressa d'aller chercher a boire, se prenant une tape sur les fesses de la part d'Azreld au passage. Regardant Karim, Azreld dit accompagné d'un rire gras :

- Combien pour elle ? ... Je plaisante !

Ouvrant une autre bière, la conversation continuait :

Karim : - Alors dites-moi donc ... Les affaires sont bonnes? Qu'elle est le but de votre visite?

Azreld : - Le voyage a été payant, donc oui.

Karim dit alors accompagné d'un grand sourire complice avec Rasaek (un vrai petit couple ces deux la ...) :

- Je ne suis pas habitué de voir Rasaek dans le coin ...

Azreld s'empiffrait, Karim attendait visiblement une réponse à sa deuxième question :

Karim : - Alors?

Azreld : - Ma visite? Boire et manger en faites. Ce n'est pas ca qu'on fait ici boire et manger? Accompagné d'un clin d'œil à Karim, clairement pas dupe.

Karim faisant un signe de main a un garde d'Umbar qui passe vers la pièce de l'Ouest:

- Ici, on peut faire beaucoup plus que manger et boire. Seul les curieux peuvent trouver ce qu'ils cherchent dans les parages. Les corrompus, les magouilles, tout ce que vous voulez en fait.

Azreld, totalement sérieux d'un coup, accoudé à la table :

- Vous savez vous deux, je ne suis pas ici par hasard.

Rasaek, la curiosité égaillé, Karim le sourire fendu jusqu'aux oreilles, laissant échapper un petit rire :

- Et bien. Je croyais que c'était pour boire et manger.

Azreld, s'appuyant le dos dans sa chaise :

- Chaque une de mes actions est calculée. Ne vous fiez pas à mon air grivois. Il y a longtemps que je vous observe.

Azreld avait à présent toute l'attention des deux hommes.

Rasaek : - Nous observes?

Azreld : - Vous, votre organisation.

Karim, un peu dérangé, laissait paraître qu'il n'était pas du tout impressionné.

Azreld : - Vous êtes très discret, je vous l'accorde mais pas aux yeux de tous. Ne vous en faites pas, notre cause est commune et soyez en assuré, nos destins s'entrechoquerons.


La conversation se poursuivit alors ailleurs dans le manoir, loin des oreilles indiscrètes. Qu'es-ce qui c'est dit, nous le saurons certainement plus tard...
- Deorwine, Du Rohan

- Anrhu, homme d'opportunité.

Ruster , Dunadan

#1
Recruté au sein des forces passant les grandes portes de mithril en partance pour le Fort Harnast, on laissa au jeune homme un rôle de soutien logistique. On attendrait de lui qu'il pourvoie le remplacement de l'équipement des soldats du Royaume réunifié en prévision de l'usure due au périple et que, si nécessaire, il prenne part à la défense pour sa vie et celle du contingent.

Il y avait près d'un siècle que les armées de Gondor se mobilisèrent pour mener la guerre à l'étranger. La dernière fois, c'était au Rhun, aux côtés des hommes du Roi Bienheureux de Rohan, afin de régler un tort vieux de trois âges, et nul n'en avait de propre souvenir parmi les hommes d'armes marchant vers les vastes steppes de l'Harondor.

Alors, le soir, les soldats qui s'animaient parlaient de la guerre comme un amant de sa concubine, ayant une vision pour le moins romancée de ce qui les attendait...
THROND LE NAIN
[Histoire de Thrond]
HALVARD
[Histoire à venir]
SKAELTHOR
[Histoire de Skaelthor]
MHURG L'ORQUE MARAUDEUR
[Histoire de Mhurg]
Anciennement, Ruster Fëathalion, Thoryll des Monts Bleus, Garok le Troll, Gaspard le Corsaire et Grush le Maraudeur.

Franky

(HRP: Ceci est la suite de ce post ( http://www.turambar-uo.ca/smf/index.php?topic=15440.0) )

Il sortait de sa chambre ce matin-là. L'on pouvait entendre le craquement des planches sous son poids, une marche semi rapide se dirigeait vers les escaliers de son manoir. Les marches furent enjamber de manière coutumière, son attention était porté au bout de son hall d'entrée; l'un de ses gardes du corps le patientait avec son heaume sous le bras. Multiple projections avait-il eu pendant tout ce temps. Ces pupilles ne réussissaient pas à camouflé la peur qu'il éprouvait.  Galtus freina son avancer quand il vit la réaction du gradé. Un vague hochement péjoratif de la tête le rempli de tristesse, mais aussi de colère.

Il y a quelques semaines, le navire emprunté par Charle avait été perçue dans la baie. Jamais il ne le revue, ni lui, ni la troupe qui devait le protéger. Les projets de son fiston furent surement interrompus par des évènements douteux. Du moins, rien n'expliquait le fait que la tête de son fils était maintenant séparée du reste. Noir était l'imagination du conseillé d'Umbar, sa réputation devait être connu dans la cité, surement pour ces bienfaits. Mais qu'en était-il du mauvais côté de cette médaille?

C'est bien la richesse qui l'amena à son poste, les électeurs en furent pour quelques choses, mais certains rôles ne pouvaient se gagnés que par la crainte et l'injustice. L'illégalité subsistait malgré tout, un pouvoir que certains politiciens acquis pour leur gloire. Il fixait le soldat au pied de sa porte, sachant très bien ce qu'on racontait dans les rues de la citadelle sur l'agresseur. Un long regard par la fenêtre et nul doute ne purent cacher son sourire malsain.

Ce jour-là, des ordres furent donnés.  Lui aussi était en mesure de mettre son poing sur la table...
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Franky

#3
L'après-midi faisait son approche.  Le couturier de renom consommait encore l'énergie que lui procurait son lit. La veille avait été particulièrement assommante au Manoir. La gérance du Bordel devenait plus fastidieuse, si ce n'était pas les pervers qui venaient toucher à ses employées durant leur spectacle, il était question d'état d'ivrognerie au cours des heures de la nuit.  En contrepartie, c'est ce qui venait apporter l'ambiance de la place. Les échanges d'histoires, les rires, le son permanant d'une peuplade enthousiaste dans son commerce.  Tout laissait croire que son idée touchait l'apogée durant les derniers mois. Mais pour le moment, son seul repos était le moment présent; la petite bourrasque de vent qui s'invitait littéralement dans sa chambre, un sentiment de chaleur provenant du sud de la terre du milieu. La prunelle de ses yeux était diriger vers le plafond, c'était rempli d'un silence plat.  Comme si c'était le repos éternel d'entendre les rideaux venir danser avec la bourrasque extérieur.

La tranquillité se fit dominer par le désordre, un cognement provenait de sa porte. C'était Alias, son barman,  qui se permettait de venir troubler sa paix intérieur. À la main, une lettre cachetée d'un sceau rouge écarlate représentant un cygne. Le colis s'estimait d'une importance presque royale. L'employé en charge se précipita pour lui donner, voici ce que comportait la lettre :


Citation
Message d'une Importance pour le Krual et le Trug Kritar.
Rapport provenant de la tour de guet Nord :

"Lors de son approche, nous pûmes apercevoir une armée se diriger vers le Fort Harnast. Une centaines de poignés d'hommes faisaient  marche avec Merezad. L'ennemi approche, l'état de siège s'official..."

Le rapport longeait le plancher. Pas un n'aurait continué la lecture de ce courrier. C'était le début d'un marathon pour Karim, une course à l'armement s'entreprit, enfilant son armure comme gamin pauvre affolé d'aller chercher de nouveaux vêtements au marché du coin. Mais rien de positif dans son cas. L'adrénaline venait de porter fruit, son cœur se mit à débattre comme jamais auparavant. Suivi d'une cohorte de membres de la guilde présente au Manoir, tous étaient prêts à suivre leur Capitaine dans la bataille. Ils prirent leurs armes, montures et tous partir au galop, laissant une montagne de poussière à l'arrière. Au loin, une alarme retentie, provenant de l'Est de l'Harnen. Son boucan pouvait atteindre milles lieux sans problème.

La bataille était inévitable. L'assassin en chef devait consoler sa conscience, sa soif de justice en serait comblée sous peu.
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kaveros

En pleine nuit, quelques hommes bien entraînés ont foncés sur un camp Gondorien à l'Ouest du Fort Harnast. Il n'y a eu aucun survivant...
- Deorwine, Du Rohan

- Anrhu, homme d'opportunité.

Ragmar

#5
Ragmar avait eu vent de l'action a l'Est d'Umbar. Il n'en conaissait pas l'auteur de cette acte mais il avait des doutes.Il fesait semblant de ne rien voir et fesait tout pour ne pas attirer l'attention. Après tout. Saelon était très occupé avec le nouveau musée, ainsi que son campement de bûcheron loin de là en ithilien. Les affaires allaient plutôts bien et personne ne savaient qui était en fait Ragmar. Trois jours avaient passés depuis sa visite au manoir...Ses affaires étaient prêts, il partait voir son supérieur, sans savoir s'il s'y trouvait...
-L'infâme Ragmar Dàestìl le Númenóréen Noir. Recrue du fléau des steppes.

Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort. Et les morts qui mériteraient la vie. Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.

Ragmar

Karim n'était visiblement pas au manoir. Peu de gens y étaient a vrai dire. Alias l'informa aussitôt sur la raison du pourquoi l'endroit était vide, ou presque. Ragmar savait maintenant ce qui se tramait a l'Est. Il aurais aimer en faire partie certainement, mais il fallait qu'il garde sa couverture. Il voulait se battre pour la cause...Mais sa mission a lui était bien différente, tout en étant aussi importante.
-L'infâme Ragmar Dàestìl le Númenóréen Noir. Recrue du fléau des steppes.

Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort. Et les morts qui mériteraient la vie. Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.

Ragmar

Il allait devoir approvisionner, d'arc et de flèches,  le côté Sud du Fort. Ce qui n'allait pas être facile directement de Pélargir ou bien de l'ithilien...Le but premier serait donc de faire parvenir un premier convois jusqu'au manoir, sous escorte. Pour ensuite se charger lui même d'escorter la deuxième partie du voyage jusqu'au Fort. De façon à ce que personne ne puisse le reconnaître. Les apprentis de Saelon travaillait déjà les flèches et le convois pourrait partir sous peu.
-L'infâme Ragmar Dàestìl le Númenóréen Noir. Recrue du fléau des steppes.

Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort. Et les morts qui mériteraient la vie. Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.

Ragmar

Il était au manoir depuis deux jours, de moin en moin patient d'attendre après les nouvelles du campement, quand un homme fit irruption dans la place. Le convois était en route avec deux jours de retard sur le messager. Les hommes auraient le droit de se reposer un peu avant de partir vers le Fort, accompagnés discrètement par Ragmar qui se présentait toujours sous le nom de Saelon, l'artisan de Pélargir. Le Fléau pouvait compter sur lui. Il serait là d'içi quatre ou cinque jours...   
-L'infâme Ragmar Dàestìl le Númenóréen Noir. Recrue du fléau des steppes.

Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort. Et les morts qui mériteraient la vie. Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.

Franky

#9
Au sommet de la tour du quartier militaire, il fixait l'horizon de façon curieuse. Un patrouilleur de sa confrérie pénétra dans la citadelle de l'Harnen, lui certifiant la véracité des informations porter à son attention lorsqu'il était au manoir. Du mouvement avait bien lieu sur les terres de l'Harondor. Le retour de Merezad était plus ou moins prévisible dans son esprit. Sa fuite, durant la révolte civile avait seulement fait grandir son impatience vis à vis la guérison de ce cancer malin. Sous ses yeux antipathiques se cachait une infime soupçon d'anxiété sur l'issu de cet affrontement. À cette heure, il y avait beaucoup trop d'évènement en jeu pour devoir finalement les bousiller. C'était inévitable : ce Haradan, vendu aux rêves et aux bottes du Royaume Réunifier n'était qu'une épine dans son pied depuis trop longtemps. 

Son œil rusé c'était porter vers l'Ouest et ensuite vers l'est, sur ce bout de rive qui déterminerait l'apogée d'une guerre, qui deviendrait sans merci pour la cause de la libération du Sud. Suivi de quelques respirations profondes, il entama la descente des escaliers qui lui fit constater la venue des chariots improvisés de Ragmar. Nul doute que toute la planification était sur le point d'aboutir, avant même que l'ennemi soit rendu aux portes. Son visage ne pouvait cacher une certaine satisfaction. 

Les troupes se placèrent, les lances étaient pointues et les lames affûtés. Son rival basané s'approchait pour venir les récupérer. Nul doute, sur sa vie, il n'allait pas être délogé.
 
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#10
-" Il réclame l'accès aux portes, Karim..." s'exclama l'un de ces confrères d'armes. 

À ce moment, il prit bien du temps pour se redresser de sa chaise. Quelques instants précèdent, l'approche d'un cavalier se faisait entendre au loin. La présence du silence devant le fort était tellement assidue, que le son du galop de sa monture venait y faire un ricochet sur les murailles qui façonnait le paysage. Il entendit une voix familière à l'extérieur de la forteresse, mais des paroles indescriptibles jusqu'à son oreille. Il marchait le long de la fortification pour atteindre le dessus des portes fermés. Il regardait le cavalier à l'étage inférieur d'un air neutre. Le vent de la région venait pousser dans ces vêtements, tandis que certaines montées de poussières venaient s'inviter à la séance entre les 2 ennemis. 


-Karim: Que reviens-tu faire ici Merezad? Les portes du Harad resteront closes, nous ne redonnerons pas Harnast. 

-Merezad: Ah, Karim... Mise à part gâché inutilement des vies, rien ne sert de continuer.

L'arrêt de bavardage laissait passer une interminable bourrasque de chaleur provenant du sud continental. Au loin, on pouvait y voir des hommes aux étendards du Royaume Réunifier qui suivirent le commandement du cavalier basané. 

-Karim: Inutilement ? Pourtant, elles pouvaient être sauvée lorsque tu étais ici. 

-Merezad: Absolument personne n'était en danger, avant que tu te mettes en tête de te rebeller contre le Gondor.

-Karim: Mais ils ont quand même fait le choix de mettre leur confiance en quelqu'un qui voulait faire la différence pour eux, au lieu de venir les appauvrir au nom du Royaume Réunifier!

-Merezad: C'est grâce à eux que le Seigneur des ténèbres a été tenu en échec. Le même qui nous avait promis des richesses et des terres.


-Karim: Ce n'était que de la chance Merezad, que de la CHANCE !

-Merezad: Peu importe, il a été vaincu. Son armée s'est brisé comme une vague contre Minas Tirith. Tel est la puissance du Gondor. Si tu penses lui tenir tête, soit ! Mais je vous le dis à tous ; Vous allez mourir inutilement, car le Gondor souhaite la paix pour les hommes. Maintenant, laissez-moi rentrer !  Ici est ma place.


Son mouvement d'épaule reflétait l'incompréhension et le titillement entendu dans ces mots.  L'agressivité montait pour devenir son meilleur allié dans cet échange.

-Karim: Bien sûr ! Bien sûr ! Étions-nous vraiment libérés lorsque le roi Elessar venu y mettre la "paix" ?!

-Merezad: Tu sais très bien ce qu'il voulait.

-Karim: L'on dit: Que la gloire et la fierté de notre peuple n'étaient déjà plus présente lorsqu'il débarqua sur les rivages d'Umbar! Si l'ancien roi voulait vraiment la "paix", il n'aurait pas vaincu et soumis le sud, tu le sais très bien.


-Merezad: La gloire et la fierté n'était déjà plus à notre porter lorsque nous avons pris serment envers Sauron ! Et que dire, de cette étrange domination. Choisir des créatures, au lieu d'un peuple de frère... Non ! Je ne vois pas de quoi tu parles, personne n'est mort par milliers comme lors de la sombre époque ! C'est ce que j'en retiens. Laissez-moi rentrer chez moi à présent.

-Karim: J'oubliais que les récits de guerre sont racontés seulement par les vainqueurs...Alors comment expliques tu le manque de nourriture que tu devais gérer ici ? Si ce n'est pas le scénario du Gondor, c'est donc le tien !

-Merezad: Si tu n'ouvres pas les portes, je me battrais contre tes hommes. Au moins je mourrais en ayant défendu mon fief. Puisse ma mort alimenter le courroux du Gondor!

-Karim: Alors ainsi soit-il. Et/ou la mienne me libérer de tes mauvaises intentions de scélérat. Tes paroles de parjures ne sont pas dignes de confiance. Nous nous reverrons sur le champ de bataille Merezad.

-Merezad: Tu me vois comme un traitre ? J'ai servi le Gondor avec loyauté, comme tu le fais surement pour tes nouveaux commandants !

Rempli d'impatience face aux pourparlers, les hommes du fléau, situés aux pieds des portes, s'avancèrent tranquillement vers le cavalier pour le chasser. La monture ne semblait plus se tenir face à l'ambiance qui régnait et l'approche de ce qu'elle pouvait qualifier de menace. 

-Merezad: Fais reculer tes gardes ! Si je dois partir, je le ferais seul ! Beaucoup d'homme vont mourir ici et c'est toi qui en as décidés ainsi ! J'espère que certains de tes hommes ouvriront les yeux. Et se rappellerons comment le Mordor a failli devant le Gondor!


-Karim: La liberté ne se donne pas, elle se prend. Elle a aussi un prix. L'ancien roi Elessar le savait aussi.

Ses bottes étaient immobiles un certain temps sur son coin de palissade. Lors de la mise en marche des sabots, il prit la direction opposée. À l'intérieur des murs, les hommes de noirs prenaient leurs positions sans discussion. Il s'avança vers les portes, se faisant apporter bouclier et lance à sa main. Il eut un moment de réflexion sur la quantité de troupe qui avait fait le chemin pour venir affronter ses forces. Elles étaient légèrement plus nombreuses qu'eux. Il leva la tête vers le ciel dégagé de nuage, espérant un succès dans cette péripétie. Au-dessus des murs, le son d'un cor retenti, il faisait écho dans la région pour prévenir la venue de l'ennemi.
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Franky

#11
Il se tenait devant les 2 portes, tous attendirent le moment où un bélier tenterait de défoncer le seul lien qui les opposait à leurs ennemis. Mais au-dessus, ils percevaient une seconde voix. Elle était différente de celle que portait Merezad.

"Qui est le chef ici !? Sortez tout de suite !" contesta le hurlement de l'autre coter du mur.

Karim observait ses coéquipiers. Dans l'incompréhension, ordonna l'ouverture des portes. Passant le portique avec quelques soldats de sa cohorte qui, étaient utilisés comme gardes du corps, un individu monté et suivi de caravanes trainaient dans le champ de vision. Le hérault du Fort Harnast s'avançait dans le "no man's land" pour entamer une discussion plus que douteuse. Sa lance portée vers le ciel et son bouclier tenu de sa main gauche ne laissait paraître aucun piège. L'homme était habillé de couleur remarquable, condescendant et à l'allure noble. Son approche était diplomatique, mais manquait clairement de tact vue la situation. 

Suldarin: Alors ? Que se passe-t-il ici ? Qui êtes-vous pour bloquer l'accès au passage des marchandises !?

Il plissait les yeux sous sa capuche. Son silence de mort apportait plus de questionnement que de réponse. Le visage étonné, il prit le temps de vérifié l'étendu de la scène avant de s'exprimer. 

Karim: Je suis Karim, le marchand du sud. Au nom du peuple du Harad, la frontière reste fermer jusqu'à nouvelle ordre. 

Suldarin: Savez-vous qui je suis !? Je suis Suldarin, membre du conseil d'Umbar et grand fervent de la cause commerciale de la cité. Je suis en voyage d'affaire avec mes amis. Vous bloquez l'accès ; vous bloquez nos affaires. Laissez-nous passer tout de suite. 

Mais d'où venait cet abruti ? N'avait-il pas remarqué qu'une bataille allait se dérouler dans quelques instants ? Il n'avait pas vu le bataillon sur son chemin ? Est-ce une ruse de Merezad? Essayait-il vraiment de faire rentrer des nobles et civils par la traverse du sud ? C'était à n'y rien comprendre. Et en ce qui concerne le couturier, il était hors de question de plier face à ce discours de demeuré. 

Karim: Absolument personne ne traversera ce fort. La bataille est à nos portes. Si vous êtes vraiment membre du conseil, vous allez attendre le dénouement de cette confrontation ou rebrousser votre chemin immédiatement. 

Suldarin: Je vous ordonne de laisser passer le convoi, sinon vous aurez des représailles provenant d'Umbar!

Ils continuèrent de discuter de la sorte durant quelques instants. C'était une boucle sans fin. Le Trup Kritar n'avait pas la patience d'attendre. Ces yeux se déposèrent vers l'arrière des caravanes et de son interlocuteur. Il voyait les troupes de Merezad s'impatienter et au passage, remarquait qu'elles étaient diversifiées. 

Karim: Conseillé Suldarin! Je ne répéterais pas mes dires. Soit que vous dégagez ou vous mourrez...

Suldarin: Et c'est ainsi que vous parlez à un membre du conseil du sud !? Espèce de sale bandit !  Petit brigand des sables ! N'ayez crainte que vous serez châtiés pour votre comportement !

Le Suderon s'approcha rapidement pour désarçonner le cavalier. La monture fuit de peur. Le pic de sa lance était porté à la nuque de l'individu et y perça sa peau. Dans sa rage légendaire, au moins cinq coups furent exécutés pour l'abattre. Le spectacle n'avait pas fait l'unanimité. Le rassemblement de caravane tentèrent de fuir les lieux, pendant que les troupes de Merezad chargèrent vers lui. 

Le beuglement de la patrie l'intimida au point de faire un repli vers les portes closes. La promenade du son de flèches se mirent à s'étendre au-dessus de sa tête, un deuxième cor se fit entendre, bien après l'élancement des jambes de métal en course vers eux. La situation avait pris au dépourvu les pions de la bataille. Les caravanes n'avaient pas eu le temps de quitter les lieux, la quantité d'homme du Royaume Réunifier étaient encore trop nombreuse pour lui. Les lanciers noirs tenaient leurs positions malgré tout. 

Une brèche finit par se pointer le bout du nez, l'ennemi était distrait par d'autre problème. C'est à ce moment que l'haradan fonça pour retrouver l'ancien chef du fort, toute en causant la mort. La marche était parsemée de cadavre diverse, ils enjambaient les blessés jusqu'à voir des visages qu'ils reconnaissaient. Rasaek et Azreld, munit de membres du fléau, avaient encerclé les troupes par le Nord-Est, ce qui laissa l'issu de la bataille à l'avantage des hommes noirs. La diversion avait fonctionné et se fut une boucherie pour tous ceux qui étaient coincé au milieu de ce cercle. Il s'approcha de Merezad avec sa lame bleutée sombre, tandis que le nombre d'opposant était moindre. Quelques mots s'échangèrent avant de débuter leur combat. L'échange de coups étaient brusques et très calculés, mais c'est un coup du plat de sa lame qui fit dégringoler son adversaire vers le sol. Son expérience d'assassinat lui dictait sa façon d'agir, il se pencha rapidement pour prendre le haut du collet de l'armure, dégênant sa dague pour achever sa proie. Mais les mains de Rasaek prirent forme autour lui, ce qui stoppa son action et le fit reculer.


Rasaek: Non. Il va mourir, mais pas ici. Il peut encore nous être utile.

Le vieil homme s'approcha de la quasi dépouille, quelques claques au visage pour faire revenir son esprit. Il le remit debout avec l'aide de soldats. C'est à ce moment qu'ils sortirent un anneau spécial, forger par son vieux camarade. C'était un cercle, munis d'une barrure et d'un gond de l'autre côté. Autour, on pouvait y voir certains engrenages pour y insérer des pics et entre eux, des chaînes dépassèrent pour amener un prisonnier dans la direction souhaité. L'épaisseur du matériel y étaient plutôt volumineuse. Pour ces doigts de couturier, il pouvait y calculer un doigts et demi. Ce qui laissait sous-entendre que la balade ne serait pas de tout repos. 

Il prit quelques instants pour se remettre de la bataille, les survivant passèrent de cadavre en cadavre pour une évaluation. Les piquiers achevèrent les derniers survivant blesser sur le champ de bataille. Le corps du Conseillé vu rapatrier à l'intérieur du Fort Harnast, et les autres furent bruler pour contrôler une future vague d'épidémie. Tandis que Merezad prit le chemin vers la forteresse caché du Fléau des Steppes. 

...

Dans le cachot, il avait été mis à nue. Sous les ordres de Rasaek, les gardes avaient l'obligation de ne jamais festoyé pendant leurs heures de garde, ni de le nourrir, ni d'avoir d'empathie pour les raclures de traitre de sa race. Il y avait énormément de sang au sol, on pouvait y retrouver l'ancien chef du fort au pied du mur. A son pied, un gros boulet. A sa main gauche, une chaine qui le lia à l'extrémité d'un mur. Sa main droite était fraichement coupée et la plaie cautérisée par des moyens non rudimentaire, expérimenté par le vieux forgeron de la guilde. L'arrogance de Merezad pouvait le mener encore plus bas s'il faisait le sourd d'oreille. Dans ces cachots, nul ne serait en mesure de le retrouver, ni de le voir sortir en vie. 

...

Revenu au Fort Harnast, il prit le temps de regarder les dégâts. Il restait encore quelques cadavres à bruler. La perte humaine laissait un vide dans l'enceinte des murs. Il voyait son visage éprouvé par les efforts de guerre au travers du miroir d'eau, qui l'aidait au nettoyage de sa besogne. Et finalement, le rapport arriva entre ses mains. L'identification du dirigeant d'Umbar avait bel et bien été confirmé par les membres du conseil du Fort. Suldarin était bien celui qu'il prétendait être. À la demande du Trup Kritar, des missives partir en direction opposée, elles étaient signées de la plus haute importance pour les destinataires. 
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Franky

Pendant ce temps, les informations atteignirent la haute politique du royaume. L'un des marchands, qui fut témoin de la bataille, pu dénoncer les faits une fois arrivé sur place. Sans attendre les ordres d'Annuminas, l'Intendants d'Umbar prit actions à la suite d'évènements relier au Fort Harnast. 

Cette rébellion devenait gênante, les actifs autour de l'ancienne ville Pirate et de la région de l'Harondor ne pouvaient être stoppé pour des raisons commerciales et politique. À leurs oreilles, ils apprirent que Merezad et son armé avait échoué de nouveau, que l'Haradan au nom de Karim, dit le libérateur du sud, avait sauvagement éliminé Suldarin, un membre du Conseil d'Umbar. Ce qui s'ajoutait à plusieurs autres circonstances douteuses, tel que la mort d'un fils de conseillé, lors d'une expédition maritime.

Il fut décrété que : 

Citation-Karim le Haradan, étant sous les feux des projecteurs depuis trop longtemps, serait nommé au titre de renégat du sud. Une prime serait offerte pour l'arrestation de l'individu et pour tous membres qui rejoins ces forces. Un discours, lit sur la place publique, serait dévoilé pour intercepter toutes menaces qui proviendrait de la rébellion du sud. 

-Le rassemblement des forces de l'ordre au sein de la cité. Les gardes seraient plus nombreux pour patrouiller et l'entrée serait beaucoup plus questionné qu'en temps de paix. 

-Le rapatriement de certaines forces navals pour une éventuelle problématique dans la région.

-Des émissaires sera envoyé en direction du Fort Harnast pour parlementer avec les voyous et imposer une peine de prison sans lever les armes. 

Une lettre de l'Intendant parcourue l'haradwaith, pour le Sultant de Nardjam; L'obligeant à intervenir contre la menace de rébellion qui n'était pas surveillé sur ses terres. Un rappel d'allégeance entre son Palais et Umbar sous le règne du Roi Elessar lui fut aussi transmis par la même occasion. 
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Ragmar

L'ancienne citée corsaire était très agitée et Ragmar conaissait bien la raison. Il ne pouvait s'empêcher de sourire a ces événements. Les choses bougeaient enfin !

Les tours de gardes avaient doublés et les entrées à Umbar étaient devenus très contrôlés. La tête de son supérieur, Karim, était mise a prix dans tout le Royaume et on offrait une très belle somme pour celle-ci.


Plusieurs messagers avaient quittés la citée direction le Khand, probablement à Nardjam. Karim devait à tout prix être mit au courant pour peut-être pouvoir intercepter ce message.


Un corbeau fût envoyé directement à la forteresse du Fléau a l'intention du Trug Kritar pour l'en informer.
-L'infâme Ragmar Dàestìl le Númenóréen Noir. Recrue du fléau des steppes.

Nombreux sont les vivants qui mériteraient la mort. Et les morts qui mériteraient la vie. Tout ce que nous avons à décider, c'est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti.

Franky

Une missive était arrivée aux portes du Fort. C'était avec hâte qu'un soldat lui délivra le manuscrit signé de Ragmar. Sa tête était mise à prime sur le territoire. Il pensait à tous le déluge qu'il avait causé durant ces quelques mois, voir année. L'inévitable devenait la besogne que seul le temps pouvait définir. Surprenant que le couturier n'eût pas été à la merci d'une prime bien avant aujourd'hui. La rébellion demandait plusieurs sacrifices et il était évidant qu'en étant devant le feu des projecteurs, il allait devenir la cible numéro un. Il tentait de garde son calme face à la surcharge de stresse qui s'accumulait sur ces épaules. Même sa chevelure en payait le prix ; dans sa sombre couleur, de légers filaments gris désiraient s'approprier de l'espace. À Harnast, il était du moins, en sécurité. 

Quelques heures au paravent, l'inattendu visite de son Krual inaugura une bonne discussion entre les deux hommes. Ils clôturèrent leur échange avec des formalités et des précautions imprévus pour la suite des évènements. Rasaek exécuterait les accrocs à sa façon, tandis que karim continuerait sur sa lancer. 

Le couché du soleil éclairait l'horizon. Plusieurs bouleversements prenaient place autour du Fort. Tout les traversées vers l'Haradwaith furent mit à feu par le Kritar Asareck. Dans le paysage, des débris poussiéreux se faisaient observer à des kilomètres. Au Sud, à l'est, deux armées se synchronisaient pour se retrouver devant les murailles qui l'accueillait. Ensemble, ils prendraient la marche vers l'ouest, vers l'Insoumise.
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Razaek

Ces dernières années, le temps avait fait son œuvre et la fatigue l'avait lentement gagné. Il était las d'être à la solde de malfrats et d'escarmouches sans but ni cause. La fougue qui l'avait animé toute sa vie durant s'était estompée.

Récemment, divers événements avaient retenu son attention, quelque chose était à l'œuvre dans le sud, une tension palpable régnait. Tous n'en voyaient pas encore les signes, mais le Krual en avait vu d'autres. Un soir, qu'il était assis devant l'âtre du foyer, l'agitation le gagna, les idées fulminaient dans sa tête. L'heure était venue, il avait longtemps attendu une cause qui ne s'était jamais présentée et trop longtemps il était resté spectateur. Cette fois, il avait décidé qu'il en serait autrement, il serait l'un des acteurs principaux de la cause qu'il avait attendue toute sa vie ou mourrait dans l'atteinte de celle-ci. Il se leva brusquement, quittant la chaleur de l'âtre, se dirigeant vers son bureau. Il sortit de l'une des bibliothèques une vieille boîte en bois, il s'écrasa dans sa chaise puis l'ouvrit doucement. La boîte renfermait une vieille clé en fer qui avait de l'âge, puis un bout de papier signé de la main d'un certain « Suidakra, fondateur des Lames de l'Ouest », sur lequel était écrit : « En l'honneur d'une gloire passée et dans l'espoir qu'un jour Umbar retrouve sa fougue et qu'on scande en ses rues "L'insoumise! L'insoumise!". » Il se dirigea vers la réserve dans laquelle il s'empressa de tasser une série de vieux coffres. Une trappe fit alors son apparition, une serrure était visible. Il prit la clé qu'il avait récupérée du vieux coffre, puis ouvrit la trappe et descendit dans un vieil escalier sinueux, attrapant au passage une torche. Il n'avait pas mis les pieds dans cette mine depuis sa découverte et il en avait gardé le secret depuis ce jour-là...

Un souffle de poussière et d'humidité monta à sa rencontre tandis qu'il descendait prudemment les marches de pierre irrégulières. La lueur tremblotante de la torche révélait des parois marquées de veines métalliques scintillantes, vestiges d'une richesse enfouie. Le silence régnait, mais il y avait une présence presque palpable, comme si l'endroit portait encore l'empreinte des âmes qui l'avaient forgé.

Une fois arrivé au pied des escaliers, il se retrouva face à une large galerie. Là, sur une tablette de pierre, reposait un ancien plan gravé dans du cuir tanné, détaillant les galeries et filons de la mine. Il observa le document avec une attention fébrile. Ce lieu oublié, laissé en sommeil durant des décennies, allait renaître.

Il ne s'agissait pas d'une mine ordinaire. Les minerais enfouis ici étaient d'une qualité exceptionnelle, propices à la création d'armes et d'armures dignes des plus grandes batailles. Il savait que pour reprendre Umbar, "l'Insoumise", il ne suffirait pas de quelques escarmouches. Il faudrait des troupes disciplinées, bien armées, et un arsenal à la hauteur des légendaires batailles navales et terrestres qui s'annonçaient.

Il posa une main ferme contre la paroi froide et parla à voix basse, comme s'il s'adressait à la mine elle-même :

« Tu as dormi trop longtemps, vieil ami. Il est temps de te réveiller et de reprendre ton rôle dans l'Histoire. Le fer et l'acier que tu gardes serviront à équiper ceux qui marcheront sur les traces des anciens, pour qu'Umbar se lève à nouveau. »

Avec détermination, il remonta à la surface, l'esprit habité par une énergie nouvelle. Dès l'aube, il mobiliserait des ouvriers, sécuriserait les accès et lancerait les premières extractions. Cette mine serait le cœur battant de l'effort de reconquête, alimentant forges et ateliers pour fournir l'armement nécessaire aux effectifs qui se rassemblaient dans le Sud.

Et lorsque le jour viendrait où le fléau des steppes marcherait sur Umbar, brandissant leurs épées forgées dans le feu de cette résurgence, on scanderait à nouveau dans ses rues : « L'insoumise ! L'insoumise ! »
-Rasaek le Númenóréens Noir
-Gadrock le Trolls des neiges, Meutre Noir dit Gros Gras

-Ex: Braek le Númenóréens Noir, Mercenaire des Lames de l'Ouest

Franky

Le trot de leur canasson s'étendait dans le panorama de l'Haradwaith. L'émissaire avait pour devoir d'approcher le marchand qu'on appelait Karim et de le mettre sous arrêt. Il était suivi de deux soldats plaqués d'écusson du Gondor et prirent plusieurs heures avant de franchir les hauteurs de la région. Mais l'escapade fut stoppée et hors d'atteinte. Au sommet de la butte, leurs yeux sillonnaient l'étendu d'une armada si peuplée, qu'il ne pouvait que rebrousser chemin pour avertir le plus rapidement possible la cité côtière. Un tel régiment n'avait pas été vu depuis près d'un centenaire. Leurs étendards étaient visibles, le désir de conquête était sans conteste. C'est au gré du vent et des rayons du soleil que l'approche des bannières franchissaient plus de mille lieux. 

On pouvait y remarquer une bannière noire et de rouge sanglant, munis de serpents; Elle était portée par le Fléau des Steppes. La suivante marquée de rouge et de gris, du symbole d'une étoile qui provenait de l'Est; revêtit par les soldats de la cité Variag. Et la dernière, orné d'un noir doré au motif de losange, une bannière plus qu'évidente pour eux; c'était Nardjam. À l'arrière des banderoles, il n'y avait pas que des hommes de différentes cultures, mais aussi des Uruk-hai, des Olog-hai et d'énormes éléphants, suivi d'instruments de guerres. Plus ils approchaient vers l'Ouest, plus ils étaient nombreux. La cause de la libération du sud et des évènements du Fort Harnast n'avait pas passé sous silence dans les contrées environnantes. Nomades ou sédentaire, nombreux étaient ceux qui prirent les armes pour se joindre à la foule pour améliorer leur intérêt. 

...

Ils franchirent les portes. Ces jambes dévoraient l'espaces ambiantes pour interrompre l'assemblée des membres influents d'Umbar. 

"Sir! Sir! Ils approchent!" s'exclama l'émissaire.

L'heure du soulèvement était venue, la guerre était imminente!
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