Auteur : David Wyatt
 

Rapport à l'intention du Sire Estelglin

Démarré par Elsie, 2010-02-24, 21:10:23

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Elsie

Messire,

Suite à mon arrivée en ville, voici ou j'en suis de mes investigations.

Je n'ai eu encore aucune information à propos des tatoués. Le seul groupe dont j'ai eu vent jusqu'à présent, une bande d'anarchiste voulant changer le monde, aurait été défait avant même que de faire parler de lui. Les forces de l'ordre locales ne semblent pas croire à l'existence d'autres groupes dangereux. J'avoue en douter pour des raisons qui vont venir plus tard.

J'ai eu, par contre beaucoup d'éléments concernant l'esprit de la ville, et de diverses sources, même si ma discussion avec un caporal de la garde m'a permis de les synthétiser et de comprendre la manière de penser des gens d'ici. La plupart des Umbariens semblent ne rien demander de plus que vivre en paix sans trop de taxes. Ils ne sont pas fondamentalement hostiles aux royaumes réunifiés. Mais le peuple umbarien semble s'agacer de la présence détrangers "faisant comme chez eux" dans la cité. Il est clairement plus facile de s'y faire accepter quand on est natif de la région. 
Or, les reponsables administratifs et militaire de haut rang sont rarement issus d'Umbar et sa région. J'ai parlé à un caporal qui m'expliquait, par exemple, que quand un natif devenait lieutenant, il était muté ailleurs. Le peuple ne s'identifie pas à ces figures "étrangères" et s'en désintéresse. Les plus soupçonneux pensent même que c'est pour éviter l'émergence d'une tête qui pourrait prendre la tête d'une éventuelle révolte.  D'autres que le Gondor s'intéresse au fond peu à Umbar. Dans les deux cas, il ya donc une confiance chancelante en l'autorité, perçue comme étrangère et peu investie, voire ostracisante.

Il est aussi à noter que le passé corsaire de la ville est plutôt perçu comme prestigieux. Non pas que le quidam approuverait aujourd'hui ces actions, mais je crois que celà permet aux gens de conserver une fierté, de se sentir un peu plus qu'une simple "province". Les gens tiennent à leur histoire et ils sont un peu vexés de n'être perçus que comme "Un gros port au sud".

C'est pour ces raisons que je doute de l'inexistence d'extremistes. Cependant je n'ai encore aucune piste sérieuse.  J'ai pris la liberté de demander des informations à la garde de Minas Tirith par un aspirant recrue qui semble faire fréquemment la navette entre La Blanche et Ici. J'en ai aussi appris un peu plus sur le fameux Jarek : Il aurait été garde un bref temps mais n'aurait pas tenu une année à ce poste.  Il semble faire respecter une certaines "paix" dans son établissement. Il a aussi tendance à reluquer les filles. Mais ça, ça n'a rien d'important.

Aucun signe d'une personne me ressemblant en ville.

J'espère n'avoir fait aucune bêtise. Je vais tâcher de survivre encore un peu à cette ville étouffante. Il y fait vraiment trop chaud, ces jours derniers

Cordialement,

Miya




"Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu'un d'autre de sa liberté. L'opprimé et l'oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité."
Nelson Mandela. Un long chemin vers la liberté
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Eïlenel, fille de Yoni et  de Laegnaur Fizur
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