Auteur : David Wyatt
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Turambar  |  Rôle-Play - Quatrième Âge  |  Forum Role Play  |  Fil de discussion: Histoire et mythes de Taidoroth
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Auteur Fil de discussion: Histoire et mythes de Taidoroth  (Lu 1849 fois)
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« le: 2011-05-10, 21:10:11 »

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HISTORIQUE

-3019 3A : Défaite des Corsaires face a l’armé des morts. Les survivants rejoignent rapidement Umbar. Certains veulent fuir Umbar, et se tournent vers une île lointaine – Taidoroth - découverte par les Corsaires de Lautorhion, la Mouette Brune. Plusieurs navires y partent, composés de beaucoup de nobles et de Corsaires. Lautorhion reste à Umbar et continue son rôle de politicien sous le Gondor, son fils reprend son flambeau et devient un des plus grand politicien Gondorien. Eralla mènera l'assaut Corsaire et sera tué par Aragorn.

-3020 3A : Le Capitaine Ribald Sabrefer arrive sur l’île avec les premiers colons. Sur 3 000 partants, seuls 2 000 arrivent en vie sains et saufs. Ils se lient rapidement aux insulaires, commencent à construire leur cité, Adûnambar. Les insulaires les aident et les liens se fortifient grâce à leurs racines núménoréennes communes (et le fait que des Corsaires, menés par Lautorhion, soient déjà allés sur Taidoroth une fois pour les aider).

-3021 3A : C’est la dernière chevauchée de l’anneau et la fin du Troisième Âge. Les Númeronéens Noir terminent peu à peu les fondations de leur cité sur l’Ile avec l’aide des Insulaires. Elle portera le nom d’Adûnambar.

-An 8 4A : La cité est construire et autonome. La taux de natalité est élevé, près de dix enfants par famille, assurant ainsi la survie du sang de Númenor. Les anciens Corsaires et marins reprennent peu à peu la mer, leur mission est de faire en sorte que la localisation de l’Ile reste inconnue des Gondoriens. Durant ce temps le premier Conseil voit le jour. Il est constitué de nobles d’Umbar et du Capitaine Sabrefer qui servira d’intermédiaire entre le Conseil et les forces maritimes. Certains Insulaires vivent dans la nouvelle ville mais la plus part restent dans leurs montagnes. Les deux peuples échangent énormément autant sur le plan culturel que commercial.

- An 20 4A : Premières attaques pirates. Ces pirates viennent des îles voisines faisant anciennement partie du royaume des insulaires. Les pirates coulent la flotte Corsaire prise par surprise. Par la suite, les pirates menaceront régulièrement et pilleront régulièrement pendant 30 ans.

-An 50 4A :. Après de nombreux discours sur l’origine des Insulaires ces derniers se voient octroyer un siège au Conseil vu leur sang de Nunemor. Le Capitaine Sabrefer meurt. Il aura été le premier et dernier non noble à avoir fait partie du conseil d’Adûnambar. Il est d’ailleurs formé de Huit membres dont 1 Insulaires et 7 Númenoreens Noir d’Umbar. Les liens entre le peuple exilé et les insulaires s'est fortement consolidé par les échanges commerciaux et il commence à y avoir du métissage entre les peuples. De nombreux jeunes insulaires sont fortement influencés par la culture continentale, et apportent leur soutiens face aux pirates. Forts de ce soutien, les exilés peuvent mieux s'organiser (construire et exploiter les ressources - minerais, bois). Ainsi une flotte est construise en secret sur l'île. Par la suite une espèce de chasse au pirate est engagé pendant 10 ans dans les environs immédiats de l'île. Suite a la perte de la flotte le conseil se voit octroyer un mandat a long terme pour pallier à la situation de crise.

-An 60 4A : Les derniers pirates abdiquent, leur biens et leur terres sont saisis, ils sont réduits au travaux de force. Pendant les 50 ans qui vont suivre les Adûnambarim étendent leur influence maritime dans les mers du sud (jusque loin au sud d'Umbar). Il soumettent et rallient à leur cause de nombreux pirates.

-An 61 4A : Le peuple est appelé aux urnes la politique reprend ses droit et un nouveau conseil et élu. C'est à ce moment que l'un des membres projette d'augmenter le nombre de siège des Insulaires.

-An 75 4A : Premier contact avec un navire Gondorien depuis l’exil. Ce dernier est rapidement mis à flot et le secret est conservé. Le goût des conquêtes reprend vie. Durant ce temps le métissage est beaucoup plus commun. Le sang plus pur des Insulaire vient renforcir celui des Numéroneens Noirs.

-An 80 4A : Le peuple retourne aux urnes pour réélire un nouveau conseil. Le Corsaire dominant de l'époque fait valoir son titre de noblesse et ce faire élire au conseil. C'est le premier Corsaire depuis Sabrefer à être élu.

-An 110 4A : De part l'extension de leur influence sur le monde maritime, les Adûnambarim contrôlent des avant-postes pirates. Il poussent les pirates à attaquer les royaumes haradrim au sud d'Umbar. En même temps les premiers contacts, très prudents, sont renoués avec Umbar, où persistent des mouvement des groupuscules rebelles au pouvoir gondoriens. Les Adûnambarim s'infiltrent dans le Royaume Réunifié (en particulier dans le Gondor) afin de faire un travail de sape et de le déstabiliser de l'intérieur, leur force militaire ne faisant pas le poids fasse au Gondor.

-An 120 4A : Ils nouent des alliances avec les royaumes agressés par les pirates qu'ils manipulent afin de les "débarrasser" de cette menace. Il s'en suit des formation d'alliance et d'échange commerciaux importants, toujours dans la plus grande prudence.

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EVOLUTION DES INSULAIRES ET EXILES D’UMBAR

Les exilés d’Umbar méprisent Sauron et regrettent amèrement avoir du s'allier avec un personnages aussi faible, ainsi qu'à son armée de monstres difformes. Ils estiment avoir été trahi par Sauron et ses généraux, et le soupçonne d'avoir aider secrètement les Gondoriens face à leur propre troupes (cf. l'armée des morts).

La culture des insulaires est toujours aussi imprégnée de leur origine núménoréenne qu’à l’époque de la découverte de l’île. Mais les deux peuples, après des décennies de fréquentation, se sont mutuellement influencées.

Beaucoup de jeunes insulaires quitta le conditionnement de leur culture et leurs superstitions qui les empêchaient de quitter leurs montagnes par crainte de l'ancienne malédiction de l'île (Cf l’autre partie avec Kelsharoth). Voyant que d’autres hommes développaient une ville dans la vallée, ils remirent en question ces croyances. Cependant, ils n’ont ni l’orgueil ni le désir de vengeance ou de sang des exilés d’Umbar. Il les ont aidés lorsque ceux-ci étaient assaillis par les pirates (ces pirates descendaient des insulaires mais ont quitté l’île lorsque l’équipage de Dyn Vraz devenait mort-vivant).

Puis les deux peuples commencèrent à se métisser. Les exilés furent influencés par le commerce et les batailles aux côtés des insulaires et le fait que la nouvelle génération ne connut jamais le continent. Ils gardèrent leur orgueil et la volonté de rebâtir l’empire de Númenor mais ils considéraient désormais les insulaires comme leurs frères grâce à leur bienveillance et leur aide militaire. Ils sont aujourd’hui influencés par les insulaires du point de vue des croyances, spécialement depuis que certains de leurs dirigeants sont métisses. Une grande partie ne croit pas en l’existence des Valar mais en la barbarie des Gondoriens.

Les insulaires croient en l’existence des Valar mais ont aussi développé leurs propres croyances principalement orientées vers la superstition. Ils respectent principalement Ulmo (Vala de la mer). Mais leurs croyances ont évolué depuis la fréquentation de plus en plus étroite des exilés. Un grand nombre pense que les Elfes se sont égarés, tout comme Sauron, et que les Valar les ont abandonnés.

Concrètement, les deux peuples ne sont pas fédérés par des croyances communes mais par la volonté de rebâtir un grand royaume. Certains insulaires, plus traditionnalistes, se refusent à quitter les montagnes alors que certains exilés se sentent bien sur l'île et ne souhaitent pas nécessairement retourner sur le continent, alors qu'il y a tellement à bâtir là où il se trouvent (l'île étant très riche en matière première).

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DESCRIPTION DES INSULAIRES

Description physique des insulaires :
Ils sont grand et élancés.
Leur peau est basané.
Les cheveux lisses noirs avec des reflets roux, longs.
Yeux châtains pour la plupart, mais certains ont les yeux verts.
Espérance de vie d'environ 120 ans.
Ils portent des vêtements exotique en tissu (généralement dans les teintes bleues) et en cuir tanné de très belle facture. Les femmes affectionnent particulièrement les bijoux en coquillage et de fleur. Les jours de fêtes ils se peignent des motifs en blanc sur le corps.
Leur voix est généralement lente et calme.

Histoire des insulaires :
Descendants de Núménor, ils connaissent l'histoire de Numénor, les Valar et l'existence des continentaux. Ils ont retenu l'erreur commise par leurs orgueilleux ancêtres et en ont retirés certains enseignements, devenant ainsi sages. Ils ont abandonné la ville construite par leurs ancêtres sur l'île suite à une grande épidémie. Ils considèrent les ruines comme maudites et ne souhaitent pas restaurer les ruines. Ils vivent à présent dans une "vallée secrète" entourée de montagne sur l'île. Ils y ont construit des habitations simples faite de pierre et de bois, le savoir architecturale et les moyens de Numénor s'étant perdus. Ils veulent rester neutres, ayant recours à la sagesse plus que la peur et le sang.

Traits principaux des insulaires :
Ils ont un grand respect pour la vie et ne veulent pas entrer dans les problèmes du continent. Ils ne sont ni sauvages ni simples d’esprit, mais leur culture se transmet oralement. Ils sont proches de la nature, vivant de cueillette et de chasse. Lors des fêtes ils chantent et font beaucoup de musique, leurs instruments sont essentiellement à vent en coquillages et en bois. S’ils ne diposent pas d’une armée, il est impossible de les envahir, car ils sont nombreux et ont de bonnes armes de chasse. Leur principal village se trouve au centre d'une vallée entouré de montagne accessible par un réseau de grotte. Ils ont d'autres village mineurs dans les montagne et les petites îles environnantes. Parfois les hommes qui atteignent un âge avancé et qui n'ont plus de responsabilité au sein de la communauté, partent de la communauté et se retire en ermite dans les montagnes de l'île pour une sorte que quête spirituelle. Un "conseil des sages" comportant un bon "homme médecine" et les plus anciens du village s'occupent d'organiser la vie quand il y a besoin. Certains d'entre eux connaissent en détails l'histoire de Numenor.

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MYTHES DE TAIDOROTH : Kelsharoth et le voyageur sans nom (copier-coller du texte d’Avalon)

Le roi Kelsharoth, de son vivant, avait une nature maladive. Malade et fébrile la majeure partie de sa vie. Enfant, ses parents, ainsi que toute la noblesse n'avaient que mépris et rejet pour lui. Seuls les domestiques et sa sœur lui témoignaient leur affection et leur respect. Etant le seul descendant mâle, il hérita du royaume lorsque son père mourut. Il régna longtemps sous la tutelle de sa mère acariâtre. Le peuple le considérait comme incompétent et incapable de gérer le royaume, et Kelsharoth le savait.
C'est alors qu'à la mort de sa mère, sous les conseils de sa sœur, il décida d'affirmer sa main mise sur le royaume. Il devint un roi craint. Ceux qui ne lui obéissaient pas au doigt et à l'oeil subissait son courroux ou étaient traités avec le mépris teinté d'injustice qu'il avait toujours connu. Mais avec ceux qui lui témoignaient respect et dévouement sans borne, sa générosité ne connaissait pas de limites.
Un jour ce roi toujours malade connut l'amour, alors qu'il assistait au mariage d'un puissant seigneur du sud de l'île. Il s'éprit de la mariée. Il fit enfermer son mari dans des geôles et se maria avec elle. Il eut ainsi une descendance. La noblesse ne lui pardonna jamais et plusieurs tentatives d'assassinat contre lui furent déjouées.
A un âge avancé, la maladie le rattrapa. C'est alors que fit son apparition un personnage étrange qui lui proposa l'immortalité ...
Il accepta, terrorisé à l'idée de mourir. L'élixir de l'homme lui redonna vigueur et plus jamais il ne connut la fatigue, ni la maladie. Dans un premier temps, il resta un souverain tyrannique. Cependant, quand sa sœur mourut, il connut pour la première fois la tristesse engendrée par la perte d'un être cher. Puis vint le jour où sa femme mourut également. La blessure en son cœur fut alors une plaie béante. Longtemps, il s'enferma seul dans ses appartements, hurlant à l'injustice de la vie. "Les seules personnes qu'il avait jamais aimées, elles l'avaient toutes abandonné l'une après l'autre, le laissant seul parmi les loups. "
Il médita des mois durant sur sa condition. Il était dévoré par un sentiment de solitude et d'abandon, malgré sa toute puissance. Il ne supporterait pas cela pour l'éternité. Il se tourna alors vers son peuple.
Tout les ans, aux dates de la mort de la sœur et de l'épouse de Kelsharoth, le peuple était tenu de leur rendre hommage et de pleurer leur mort. L'esprit de Kelsharoth était devenu malade, et sa raison ébranlée par la douleur et l'altération de sa nature. C'est alors qu'au fil des ans, il finit par croire en la sincérité des hommages rendus par son peuple. "Enfin, ils avaient fini par le comprendre. Eux qui l'avaient rejeté autrefois, à présent ils comprenaient. Ils compatissaient à son malheur, portant avec lui la croix de sa souffrance."
Son attitude envers son peuple changea alors. Il se montra clément et bienveillant, allégeant les taxes et levant de nombreuses interdictions ... Son règne continua ainsi plusieurs siècles, et le peuple le loua pour sa bonté et sa clémence.
Mais alors une épidémie se déclencha dans la capitale à cause des maladies que portait le corps de Kelsharoth, qui lui n'en souffrait pas...
 
Après la chute de l'empire de Númenor, les habitants de l'île se retrouvèrent coupés de leur patrie, bien qu'il y eut de rares échanges entre Umbar et l'île par la suite. Cependant, ceux-ci étaient trop rares pour que Umbar et l'île s'influence notablement. Un petit royaume se construisit donc sur cette fameuse île et quelques petites îles environnantes. Pendant un premier temps, bien qu'ayant du mal à se remettre de leur chute, la civilisation héritée de Numénor continua à être florissante. Une famille noble numenoréenne dirigea pendant des siècles ce royaume.
 
A une époque [relativement lointaine par rapport à la date où jouent les PJs] un homme étrange fit son apparition sur l'île. Personne ne l'avait jamais vu auparavant, et on le vit arriver depuis les montagnes de l'île. C'était un homme grand et maigre revêtu d'une longue toge de toile grise. Personne ne vit jamais son visage caché sous sa capuche. Il prit audience auprès du roi et lui fit la proposition suivante :
- Il avait sur lui un élixir qui rendrait immortel celui qui le boirait. Il le proposa au roi en échange de trois grands navires et ainsi que de nombreux hommes pour servir d'équipage.
 
Le roi était vieux et malade, de plus il était connu pour son caractère égoïste et vaniteux. La tentation fut plus forte que l'inimité qu'il sentait à l'égard de cet étranger.
 
En buvant cet élixir, le roi fut guéri dans les heures qui suivirent. L'étranger ne semblait pas avoir menti. Il fut récompensé et il prit la mer avec sa flotte.  Cependant, dans les années qui suivirent, bien que le roi ne retombait pas malade, son corps continuait de vieillir. De nombreuses années s'écoulèrent... Son apparence était devenue tellement repoussante qu'il devait cacher et parfumer son corps à l'apparence de cadavre de la vue de ses sujets. Il portait de longs vêtements cousu de fils d'or. Sous une ample capuche, son visage était caché par un magnifique masque fait d'or et de pierres précieuses. Malgré cela, le vieux roi gardait un esprit vif, et il était devenu un souverain juste et attentionné envers son peuple. Celui-ci lui le lui rendait bien, et il était très apprécié, malgré le fait que son petit-fils fût à présent un vieil homme.
 
Mais, vint le jour où son entourage commença à tomber malade, les uns après les autres. L'épidémie commença à se répandre en ville ainsi que les rumeurs sur la malédiction du roi. Des protestations contre le souverain commencèrent à se faire entendre et les gens commençaient à quitter la ville. Depuis toutes ces longues années, le roi avait vu tout ceux qu'il aimait disparaître les uns après les autres. Aujourd'hui tout ce qui lui restait était son peuple. Il ne put accepter l'idée de perdre celui-ci, ils ne pouvait pas l'abandonner, lui qui avait pris tant soin d'eux. Il donna l'ordre à l'armée de mettre la capitale en quarantaine et d'empêcher tout civil de sortir de la ville. Une guerre civile se déclencha. Devant cette situation, les autres seigneurs de l'île tentèrent d'intervenir. Pour toute réponse, le roi ordonna à l'armée de raser les villes rebelles. Au milieu de cette guerre, l'épidémie fit ravage et s'étendit à toutes les villes du royaume. Finalement, tout cela prit fin le jour où un incendie se déclencha dans le palais royal. Tous les appartements du roi furent ravagés par les flammes et on retrouva le cadavre du souverain, calciné au milieu des cendres.
 
Démoralisée son armée fut vaincue le lendemain. Cependant, en mémoire de toutes ses années de règne, les vainqueurs lui préparèrent un enterrement dans les cryptes de la famille royale. Tout un cortège funèbre accompagna la dépouille du roi, habillée de ses habits d'or et revêtu de son masque étincelant. Au fond des crypte, on le déposa dans un sarcophage. Avant de le refermer, tous les généraux s'assemblèrent devant la dépouille pour un dernier salut dans un silence solennel. C'est alors que dans l'obscurité humides des cryptes, on entendit une lente respiration rauque et pénible sous le masque doré du souverain. Pris de paniques, les soldats sortirent sans demander leur reste et firent murer toutes les entrées menant aux cryptes.
 
Le royaume ne se remit jamais de la guerre civil, et il s'effondra peu de temps après. Les insulaires sont les descendants de ceux qui ont survécu à l'épidémie en se réfugiant dans les montagnes, le reste des hommes ayant été décimé.
 
Ils se transmettent cette histoire depuis des générations et se tiennent à l'écart de la ville du roi maudit. Certains d'entre eux remettent en cause la véracité de cette histoire, mais cela n'empêche pas que certains soirs de pleine lune, on peut apercevoir l'ombre de trois grands navires glissant sur les vagues au large des côtes.
Journalisée
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